otage

chapitre 46

Hey, désolée pour le retard d'une journée mais j'ai oublié que c'était hier que je devais poster, je pensais que c'était aujourd'hui ♡
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Durant la nuit, je me réveille en sursaut. Un bruit m'a réveillé. Je pourrais prévenir Sohan, mais je n'ai vraiment pas envie de voir qui était prêt à me laisser me faire violer. Je décide donc de prendre ma lampe de chevet comme arme et une lampe torche pour m'éclairer. Le bruit de quelque chose qui se fracasse au sol me fige sur place quelques instants. Je suis retenue en otage par l'un des criminels les plus recherchés d'Amérique, voir même du monde alors il n'y a aucune raison que j'ai peur d'un petit cambriolent de rien du tout. Si ? Je descends les marches et quand j'aperçois enfin la raison de tout ces bruits, je baisse ma lampe. Une fille avec le cul en l'air est en train de gémir sous un Sohan haletant. La lumière de ma lampe torche les a surpris alors ils se sont arrêtés, et maintenant ils me regardent.

- J'aurais dû m'en douter, je murmure plus pour moi-même, même si il l'entend quand même.

Je me rends soudain compte du ridicule de la situation. Moi avec ma petite lampe de chevet qui pensait mettre K.O un cambrioleur et qui me retrouve face à Sohan en train de se taper une fille sur la table où je mange. Je lâche ma lampe, qui vient s'écraser par terre et fais demi tour. Je suis déçue, je dois l'avouer. Extrêmement déçue même. Quand une main s'enroule autour de la mienne et me retourne, je lève les yeux au ciel.

- Syllana...

- Non mais c'est pas grave, t'en fais pas pour moi, je vais retourner dormir pendant que toi tu vas aller continuer tes ébats.

Il s'apprête à répliquer quand la fille pas un bras autour de sa taille. Elle est complètement nue et ça ne la gêne même pas d'être comme ça devant moi, une parfaite inconnue. Si il faisait pas noir, je me demande si elle saurait me reconnaître. Sohan vire son bras et lui ordonne :

- Dégage.

- Mais mon chou on...

Il se tourne vers elle et lui en colle une, ce qui me fait détourner le regard et tressaillir, me rappelant la fois où il m'a mis un énorme coup de poing.

- J'ai dit dégage putain !

La fille, un peu choqueé le fusille du regard, attrape ses affaires et part.

- Pourquoi tu l'as giflé ? je demande.

- Elle m'a soulé. Et puis qu'est-ce que ça peut te foutre ?

- Elle est une femme, comme moi et je suis obligée de te faire remarquer que c'est mal de...

- De frapper une femme ? me coupe-t-il. Tu sais bien que je ne suis pas doux comme un putain d'agneau, t'attends pas à ce que ça change.

Je baisse le regard.

- Malheureusement oui, je sais.

Je l'entends soupirer tandis que je me tourne pour remonter les marchés et repartir me coucher, sauf qu'il vient se placer devant moi.

- J'essaye de faire des efforts avec toi Syllana, parce que je sais que t'as peur de moi et même si j'arrive pas à me l'avouer, ça me pète les couilles. Mais les autres meufs, j'en ai rien foutre.

- Tu essaies réellement de faire des efforts ? je demande en redressant la tête.

Il hoche de la tête. Malgré moi, un petit sourire prend place le long de mes lèvres.

- Je préfèrerai te voir comme ça en permanence, dit-il. C'est mieux que voir tes yeux apeurés.

- J'imagine. Je... je vais aller me coucher, je suis fatiguée.

Il acquiesce et se décale pour me laisser passer. Je retourne me coucher, la tête remplie de questions et d'interrogations.