otage

chapitre 2

hey ! pour ceux qui se demande, cette histoire se passe APRÈS la maison de correction, car je vous rappelle qu'elle est pour mineur et que Sohan a actuellement 23 ans, donc c'est un adulte ! :)

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Je vois bien qu'elle tente de camoufler son étonnement devant tant de luxure. Et encore, elle n'a pas vu l'intérieur. Toujours attachée, j'ouvre les grandes portes et la dirige à l'intérieur.

- On est où ? finit-elle par demander.

- À San Francisco.

Je salue plusieurs personnes jusqu'à ce que je tombe sur...

- Zach !

- Toujours aussi beau gosse ! fait-il en me faisant une accolade amicale. Ça fait plaisir de te revoir parmi nous. Et sinon... qui est cette charmante demoiselle qui t'accompagne ?

Mon ami détaille Syllana. Il est châtain avec des yeux marrons et a priori il plaît pas mal aux filles.

- Mon otage.

- Oh, c'est donc elle.

Je le regarde avec incompréhension et il ajoute :

- Tous les médias parlent de sa disparition.

- Ah, ouais.

On parle encore une petite minute. Il avait rarement l'occasion de venir me voir quand j'étais en taule, il était beaucoup occupé à gérer le réseau. Je ne lui en veux pas, je ne suis pas une meuf. Je monte en entraînant Syllana derrière moi. On arrive enfin jusqu'à sa chambre et je l'emmène à l'intérieur.

- Je parie qu'elle est plus grande que ton appartement entier, je dis.

Elle ne me répond pas et se contente de regarder la pièce.

- J'espère qu'elle te plaît parce que c'est là que tu vas rester jours et nuits.

Soudain, elle sort de sa contemplation et se tourne vers moi.

- C'est une blague ?? Tu me retiens en otage et ensuite tu me consignes ??

J'hausse les épaules.

- Ici c'est chez moi trésor, c'est moi qui décide.

- Connard, je l'entends murmurer.

D'ailleurs je trouve qu'elle utilise un peu trop ce mot pour parler de ma personne.

- Oh ta gueule sinon pour une fois ? je dis d'un air mauvais.

Je la pousse dans la chambre et ressort en prenant bien soin de la fermer à clé. Elle a une salle de bain reliée donc il n'y aura plus qu'à lui apporter à manger. Franchement je serais elle je serais ravie. Je viens à peine de refermer la porte quand je me prends une gifle. Ça commence à me soûler de me faire baffer à tout bout de champs ! Je regarde celle qui a fait ça, c'est Luana, mon ex, et accessoirement une de mes plus proches amies actuellement.C'est une jolie blonde aux yeux bleus qui doit faire le mètre 70 environ. Elle est habillée d'un jean moulant taille haute avec un top qui laisse apercevoir son ventre et son décolletée. Elle a toujours été comme ça, sexy sans pour autant en être provocante.

- J'peux savoir pourquoi tu m'as fait ça ? je demande.

- T'es vraiment qu'un connard d'avoir pris une fille en otage.

Je hausse les épaules et on commence à marcher.

- Il me fallait quelqu'un et c'était la plus facile à attraper.

- « La plus facile à attraper » ! C'est pas un animal Sohan ! Tu dois la respecter !

Je lève les yeux au ciel. Les meufs et leur féminisme à la con olala.

- Ravi de te voir aussi Luana.

Elle lève les yeux au ciel à son tour.

- Tu m'as m'a manqué p'tit con.

Elle me fait une rapide accolade et repart, devant aller s'occuper de certaines choses concernant le réseau. N'ayant pas grand chose à faire, je pars dans ma chambre, qui fait presque 100 mètres carrés, et me pose devant les caméras de vidéosurveillance pour surveiller ma prisonnière. Elle regarde un peu partout dans la chambre. D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle est au courant que je peux l'observer étant donné que la caméra est incrustée dans l'armoire en face de son lit. Il y en a aussi une dans la salle de bain incrustée dans le miroir. Moi un pervers ? Pas du tout. Mais de toute façon, dans la salle de bain, c'est juste en cas de besoin. Mes pensées s'interrompent quand je regarde qu'elle s'intéresse particulièrement à l'unique fenêtre qu'il y a dans sa chambre. Elle a été sécurisé normalement, il n'y a pas de problème. Enfin... j'avoue que je doute en la voyant s'en approcher. Quand je vois qu'elle réussit à l'ouvrir, je me lève d'un bond et court en direction de sa chambre pour la rattraper mais trop tard : elle est déjà dehors. Je saute par là où elle est passée et cours la rattraper. Heureusement qu'elle n'est pas bien loin. Arrivé derrière elle, je l'attrape par la nuque et la plaque au sol d'une manière parfaitement étudiée. Désormais allongée par terre sur le ventre, je la maintiens avec mon genou en bas de sa nuque. Ça ne lui fait pas mal, seulement si elle bouge, ça peut la faire souffrir. Je rapproche ma tête de son oreille et commence à lui dire :

- T'es audacieuse toi, mais ça suffira pas. T'es au courant que t'aurais pas pu franchir les murs ? Et que pleins de mecs surveillent ?

Elle ne répond rien, ce qui m'agace au plus au point. J'enlève mon genou puis lui attrape le bras et la relève facilement. Elle se frotte l'endroit que je viens de brusquer tandis que je la maintiens avec une main posé autour de sa taille.

- Tu ne l'emporteras pas au paradis, grogne-t-elle.

- Oh, quelle belle promesse, je réponds de manière ironique.