chapitre 64

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- Mais évidement, ce nouveau titre de petite amie ne doit pas sortir du monde du crime. Mes parents ne doivent pas le savoir. Ils me prendraient pour une folle.

Il acquiesce.

- Tu risques d'être la cible de mes ennemis avec ce statut, tu en es bien consciente ?

- Oui, et je suis prête à prendre le risque.

- D'accord, mais fais-moi plaisir, prend ça avec toi et ne t'en sépares jamais.

Il me tend un pistolet.

- Sohan ! Je ne sais même pas comment m'en servir.

- C'est très simple.

Il me montre en deux trois manipulations et honnêtement, c'est vrai que ce n'est pas si dure que ça. On m'avait rapidement montré quand je suis allée travaillé dans la prison mais je n'y avais pas accordé beaucoup d'importance.

- Je... devrais peut-être allée prendre une douche maintenant, je dis en déposant l'arme pas loin.

- Vas-y.

Je pars en direction de la salle de bain quand juste avant que j'y entre, il m'interpelle.

- Syllana ?

- Oui ?

- Maintenant qu'on est ensemble, j'ai le droit de te dire de pas t'approcher d'Adàn. T'as bien compris ?

J'esquisse un sourire.

- Mon très cher Sohan, bien que j'apprécie ton envie de me protéger et ta possessivité quelque peut débordante à mon égard, laisse-moi te rappeler que je ne suis pas ta chose, et que par conséquent si je veux m'approcher d'Adàn, je le ferai.

Il me dévisage quelques secondes avant de secouer la tête. Je viens de lui clouer le bec, et j'en suis fière.

Le lendemain matin, en me réveillant, je retourne prendre une longue douche, et quand j'en sors, je me regarde devant le miroir. J'ai tout un tas de bleu sur le corps, ainsi que la cicatrice de la balle que je me suis prise. Je soupire. C'est vrai qu'il m'a fait beaucoup de mal, mais je suis persuadée que c'est du passé, et qu'il ne recommencera plus. Enfin j'espère. La porte s'ouvre soudainement sur lui et instinctivement, je rabats la serviette sur mon corps. Il hausse un sourcil.

- T'es au courant que je t'ai déjà vu à poil plusieurs fois ?

Je hoche de la tête.

- Alors pourquoi tu te caches ?

- Je regardais... les traces que tu as laissé sur mon corps.

J'ouvre la serviette pour lui dévoiler les traces en question. Il les regarde attentivement pendant une dizaine de seconde sans rien dire. Gênée, je rabats la serviette.

- J'espère que tu ne me feras plus de mal, je dis.

Il s'approche de moi, fait glisser la serviette le long de mon corps et une fois que je suis nue devant lui, il glisse un de ses doigts dans mon intimité.

- Ça te fait mal ça ? demande-t-il.

- Non mais pourquoi tu...

Je n'ai pas le temps de finir qu'il me retourne et me fait cambrer le dos contre sa queue, qu'il sort de son boxer et appuie contre mon intimité.

- Et ça, est-ce que ça te fait mal ?

- Non.

- Alors tu l'as ta réponse.

Il remet sa queue à sa place avant de me regarder dans le miroir.

- Tu devrais aller t'habiller parce que là t'es bandante comme pas possible.

J'échappe un rire avant de filer de la salle de bain. Dans le dressing, je trouve un crop top bustier mauve avec un short en jean noir. L'ensemble est plutôt sympa. Je m'habille en vitesse. Quand Sohan m'aperçoit, ses yeux restent fixés sur ma poitrine.

- Tu mets pas de soutif ? demande-t-il.

- Non, je suis plus à l'aise sans.

- Ça me dérange un peu.

- Pourquoi ?

- Je veux pas que d'autres mecs matent ce qui m'appartient, dit-il en désignant ma poitrine du menton. Va mettre un soutif s'il te plaît.

- Sohan, je n'ai pas envie d'avoir 500 conversations avec toi à ce sujet, tu n'as pas à me dicter quoi faire.

Il soupire et passe une main dans ses cheveux blonds polaires.

- Je n'aime juste pas l'idée que d'autres posent les yeux sur toi.

- Et honnêtement, ça me fait plaisir, mais n'essaye pas de dicter ma conduite, ça ne ferait que nous embrouiller.

- Mmh.

Je souris, m'approche de lui et dépose un smack sur ses lèvres. Maintenant qu'on est ensemble, j'ai le droit de faire ça quand je veux, et je m'en réjouis.

otageWhere stories live. Discover now