Chapitre 29 : Une peine de cœur ?

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Pdv Drago

Ce fut d'abord le bruit familier d'une chanson murmurée, puis la douce odeur des fleurs. Je me sentis projeté quelques mois plutôt tout en haut d'une tour. Pourtant, j'étais dans un tout autre lieu et de toutes nouvelles dispositions vis à vis de la personne à qui appartenait la voix.

La salle sur demande semblait s'être modifié toute seule pour amplifier la voix.

Contrairement à la dernière fois elle m'avait entendu arriver et se tu à ma vue, mais sa mélodie semblait flotter dans l'air, telle une rengaine que l'on oublie pas.

J'avais les bras ballants ne sachant que dire. Faire de l'esprit ? J'étais fort, mais elle gagnait toutes les discussions et je préféra rester coi, la regardant.

Une fleur tombant sur mon épaule me sortie de ma torpeur.

Etais je entrain de rêver ? Il fallait arrêter.

- Encore une peine de cœur Granger ?

Elle me regarda ne se souciant pas de l'emploi de son nom famille, se contentant de sourire  montrant qu'elle n'était pas dupe. Elle savait que je me retenais d'être appréciable. Sans doute pensait elle que c'était mieux comme cela.

A quoi bon être ami quand on sait que tout est bientôt terminé. Deux destins indissociables et inviolables. Oui à quoi bon ?

A travers toutes ses pensées, une autre vint s'insinuer dans mon esprit. Une peine de cœur ?

- Qui ?

Elle sourit de plus belle, secoua la tête comme si elle était exaspérée.

Je n'insista pas, de peur que sa réponse ne m'affecte plus que ce qu'elle aurait du.

- Bon et bien au travail.

- Un peu de musique ?

Sans attendre ma réponse elle mit un poste moldu en route. Une mélodie s'échappa de celui ci. Je tenta d'en comprendre les paroles.

N'identifiant pas les voix je me mit au travail. Nous avions notre petit rituel, effeuillage des encyclopédies, puis test.

Au bout d'un petit moment, je me surpris à taper en rythme avec mon pied et à dodeliner la tête, m'en rendant compte je me redressa mais il était trop tard elle m'avait vue et souriait d'un air entendu.

- Quoi ?

Le petit air supérieur de la Gryffondor, me tapait sur les nerfs.

- Qu'est ce que tu es susceptible ! Dit elle en soupirant.

- C'est le gobelin qui se moque du géant.

Elle me regarda avec des yeux ronds.

- C'est une expression ça ?

Pendant quelques secondes je crut qu'elle se moquait une nouvelle fois de moi, puis je me souvint que nous ne venions pas du même monde.

- Oui c'est une expression du monde magique.

- Oh, chez moi on dit « C'est la poêle qui se fout du chaudron » mais il y a pleins d'autres alternatives.

- La poêle qui se fout du chaudron... c'est pas bête.

Soudain je l'a vit se redresser et monter le son de la musique.

- J'adore cette chanson !! dit elle tout en mimant les coups de batterie avec ses mains.

Elle balançait la tête de droite à gauche.

Je rit malgré moi.

- Qui êtes vous et qu'avez vous fait de la Miss je sais tout ?

Elle me regarda toujours en dansant.

- Elle a du se perdre avec le Drago Malfoy exécrable et prétentieux.

J'inspira un grand coup vaincu.

La musique semblait avoir une nouvelle fois augmenté, elle était à fond, c'était drôle à voir, autre fois j'aurais était gêné pour elle, mais maintenant je me disais qu'elle avait de la chance de réussir à rire et se défouler en ces temps sombres.

Elle s'approcha de moi et me saisi par la main, pour que je danse avec elle. Je fis non de la tête.

- Tssss trouillard.

Piqué au vif, je me mis moi même à sauter comme elle le faisait au moment du solo de guitare. Je mima l'instrument, secouant mes mèches blondes dans tous les sens.

Quand la musique cessa nous étions essoufflé et rouge.

Je me laissa glisser par terre.

- C'est quoi comme groupe ?

- Queen tu connais ?

Super je venais de danser comme un débile sur la musique d'un groupe moldu en compagnie de Hermione Granger.

- Mon père me tuerait si il me voyait.

Elle fit la grimace. Ne sachant quoi dire. Je haussa les épaules.

- Je rêverais qu'il m'ai vu, il aurait fait une attaque, dis je en riant.

Hermione rit avec moi.

Je me sentais léger, l'euphorie c'était emparé de moi. Je me sentais en dehors de moi même, je ne me contrôlais plus. Comme si dans la salle sur demande j'étais quelqu'un d'autre.

Le bonheur fut de courte duré mais il a bien eu lieu. Un instant de légèreté, avant le retour à la réalité.

- Je doit te laisser, Blaise m'attend.

Le sourire sur son visage s'efface comprenant que ce n'était qu'un moment d'égarement, avant d'acquiescer.

- Vas y fuit, il ne faudrait pas que tu sois heureux trop longtemps.

Arrogante, réaliste, intelligente, blessante parfois et très énervante, tant d'adjectif pour d'écrire Hermione.

- Quand vas tu comprendre que tu ne devrais pas me faire confiance ?

S'ailler je l'avais dit.

- Je suis plutôt buté comme fille. Désolée, mais j'ai du mal à changer d'avis.

Je l'a regardais, secouant une nouvelle fois la tête.

- Comme tu voudras.

Je lissa ma chemise du plat de ma main, effaçant les dernières traces de la scène qui s'était déroulée quelques minutes plus tôt. Le plis anxieux sur mon fronts réapparut.

- Il faut que l'on trouves la solution rapidement, ajoutais je, avant de disparaitre sans demander mon reste.

Quand je me fut éloigné, je l'entendis soupirer bruyamment.

Elle avait fait un gros travail sur elle, ou alors c'était l'habitude qui faisait cela, mais elle s'énervait moins lorsque je me montrais exécrable, elle se contentait d'être déçu.

Un Destin InviolableWhere stories live. Discover now