Chapitre 36 : La pluie

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Pdv Drago

A quoi est ce que je pensais quand j'étais sortis déjeuner par cette pluie ? J'étais déjà trempé. Je hâta le pas pour traverser le parc.

Une personne était assise sur un banc le visage relevé, offert à la pluie. Qu'elle idée de faire cela ? La personne voulait tomber malade !! A mesure que je m'approchais je ne savais pas pourquoi mais mon cœur battait de plus en plus fort, j'avais comme un pressentiment.

J'accélère. Quand finalement je m'arrête à une dizaine de mètre du banc.

J'étais là immobile, trempé, mes mèches blondes collées à mon front et les goûtes ruisselants sur mon visage, mais ça m'était désormais égale.

La jeune fille finit par relever les yeux vers moi.

Je ne m'étais pas trompé, c'était elle.

Elle m'avait reconnu aussi. Elle resta là à me regarder, puis finalement elle se lève et s'avance. A mesure qu'elle s'approche je sent mon cœur rugir.

Elle s'arrête à un mètre de moi. Ses cheveux bouclés sont trempés.

- Tu vas attraper froid !! Qu'elle idée de rester là sous la pluie, tu veux tomber malade, il faut vraiment être idiote pour rester là quand il pleut à ce point !!

Son visage devint rouge sous l'effet de la colère et de la surprise.

- Ne me parle pas sur ce ton Malfoy ! Et tu es très mal placé pour me dire ça, qu'est ce que tu fais par ce temps dehors !!

Nous criions pour couvrir le bruit du vent et de la pluie.

Une bourrasque se leva avec une grande violence.

- Il ne faut pas rester là !!

Elle acquiesça et saisi la main que je lui tendais et nous nous mirent à courir. On finit par trouver un porche.

On reprenait haleine. Nous étions épuisé et trempé. Elle leva les yeux vers moi avec un air faussement énervé, qu'elle ne réussi pas à tenir, elle se laissa aller à l'hilarité et je l'a rejoint dans son rire.

Nous étions là trempé, à bout de souffle et complétement hilare, la scène devait être comique.

Son rire faisait apparaitre des fossettes au coin de ses joues et ses bouclettes brunes s'agiter de gauche à droite au rythme du balancement de sa tête.

- Hermione... je vais te dire quelque chose... mais tu me promet de ne pas me frapper ?

Je me souvenais de la droite qu'elle m'avait mise un jour et je peux assurer qu'il n'y avait pas que l'humiliation qui piquait ce jour là... Elle sembla sans souvenir aussi car elle esquissa un sourire.

- Je ne te promet rien... dit elle avec légèreté.

Comment j'avais put tenir autant de temps sans la revoir ? Une telle énergie se dégageait d'elle... sans elle la vie manquait de rayons de soleil.

- Je crois que je t'aime... non enfaite j'en suis sûre !

Je baissa les yeux vers le sol de crainte de croiser son regard. Cela faisait bien longtemps que j'avais reconnu mes sentiments en vers Hermione mais je pensais que le temps aurait raison d'eux. Pourtant ils s'étaient réveillés à la seconde où je l'avais vu sur ce banc. Pour une fois ses sentiments n'étaient pas empli de culpabilité ou de peur non... j'étais désormais libre d'aimer.

Durant tout le temps ou durèrent mes pensées elle n'avait pas prononcé un seul mot. Je releva les yeux vers elle conscient qu'à tout moment un coup pouvait surgir de toute part.

Elle me regardait souriante, un mélange de tendresse et de joie... De joie ? Mon visage s'éclaira... se pourrait il que... Je n'osais pas l'espérer. Tant de temps c'était passé depuis la guerre.

- Drago Malfoy et Hermione Granger ? Demanda t-elle.

Je crois que j'aurais préféré qu'elle me frappe. Mon visage se décomposa mais comme un dernier espoir elle reprit la parole.

- Non je crois que je ne te frapperais pas aujourd'hui Drago. Ni demain d'ailleurs.

Elle me souriait de ses sourires qui donnent confiance en l'avenir. Et je compris. Je compris qu'elle m'aimait elle aussi et que rien ne pourrait ne me rendre plus heureux.

Elle s'approcha de moi, posant son front sur le mien de manière à ce que nos yeux soient complètement plongés dans ceux de l'autre, oubliant tout autour.

Je me sentis bien comme jamais je ne m'étais sentis auparavant, ces mois et ces mois à jouer le bureaucrate modèle empli de tellement d'amertume et de manque venait enfin d'être abolie.

Elle s'écarta de moi comme à regret et me lança :

- Le dernier au ministère paye les chocolats chauds !! Et elle s'élança dehors n'ayant que faire de la pluie ou des regards.

Je m'élança à sa poursuite.

Inspirant une grande bouffée d'air... un mélange de pluie et de cannelle...



N.A : Hey, seriez vous curieux de savoir comment va s'en sortir notre duo loin d'être assortie dans le monde sorcier ? Eh bien rendez vous dans deux semaines ;) Et d'ici là, restez dans la lumière !!

Mira

Un Destin InviolableWhere stories live. Discover now