Un Destin Inviolable

Chapitre 5

Chapitre 5 :

Malefoy met les filles en colères et moi qui pensais avoir à faire,

à un grand séducteur...

La bibliothèque était plongé dans le silence. Certains osaient tout de même prendre le risque de se faire rabrouer par la bibliothécaire en chuchotant. Pansy faisait partie de cela.

- Ça va Drago tu as l'air fatigué ? Blaise nous a dit que tu t'es levé en pleine nuit... elle hésita avant de continuer. Si tu as besoin d'aide pour...

Elle avait posé sa main parfaitement manucurait sur mon bras dans un geste qui ce voulait sensuel, et pourtant qui me fit l'effet d'une mouche tournant autour de moi...

Je me dégagea plus violemment que je ne l'aurais voulu.

- Pourquoi Pansy ? Je n'ai pas besoin de ton aide !

J'avais haussé le ton et je vis des élèves se tourner vers nous.

Le visage de Pansy devint livide, avant de prendre une teinte rouge, tant elle était partagé entre honte et colère pour s'être fait repoussé de la sorte devant d'autres personnes.

- Tu préfères l'aide de cette sang de bourbe !! Tu as bien changé Drago.

Sur ses mots elle quitta la bibliothèque tandis que la bibliothécaire lui ordonnait de se taire. Avant de quitter la pièce, Pansy se retourna vers cette dernière, lui adressa l'une des ses moues ampli de mépris, avant de claquer la port avec force.

Madame Pince resta là les bras ballants, ses yeux lançant des éclairs.

Quand elle se fut éloigné, je croisa le regard de Blaise lourd de reproche. Je l'ignora, car non loin de là je vit que Potter n'avait rien manqué de toute la scène. Qu'avait il encore à fouiner celui là.

- Comment vas ton nez Potter ? Lui dis je.

Les Serpentard à ma table se retinrent de rire. Je sourit.

- Il va très bien je te remercie Malefoy, dit il d'un ton sec.

- Ouh mais c'est que le petit Potter est en colère, lança Blaise.

- Et ton père Malefoy, comment va t'il ? De se que l'on raconte il n'est pas en très bonne position...

Je cessa de rire, fixant Weasley. Comme cette fouine pouvait savoir ? Comment...

« Faible Drago... faible... et tu vas mourir... »

Je serra les points, je vit Crable et Goyle en faire autant.

- Tout le monde dehors !!! Maintenant !!

La voix de Madame Pince était sans appel. J'emprunta le même chemin que Pansy un peu plutôt, non sans passer à coter du trio Gryffondor.

- Tu perd rien pour attendre Weasley.

- On t'attend Malefoy, répondit celui ci.

La réflexion de Weasley tournait en boucle dans ma tête alors que je rejoignais mon dortoir. J'entendis des pas derrière moi. Je adossa au mur, attendant que Potter et Weasley apparaissent pour en découdre.

Pourtant se fut, une Hermione Granger qui apparut, les cheveux en bataille et un livre sous son bras.

- Tu me coures après moi Granger ?

J'étais imbuvable, j'en avait conscience, mais... Mais c'était dans ma nature... La provocation, j'adorais ça !

- J'aimerais que tu laisses Harry tranquille.

Je haussa un sourcil.

- C'est lui qui écoutait mes conversations.

- Difficile de ne pas les écouter si tu veux mon avis. A l'avenir quand tu souhaites être discret tu évites de faire une scène dans la bibliothèque.

Je rêve ou elle me faisait la morale ? Cette fille avait le dons pour toujours toucher juste.

Mais qu'est ce qui j'y pouvait si Pansy ne savait pas la fermer ? Faire profil bas, c'était mon objectif...

- Je ne vois pas de quoi tu te mêles Granger.

Elle serra les points. Je retint un sourire.

- Tu vas me frapper ?

J'avais déjà vécu cette expérience, mais désormais elle n'avait plus aucune chance, je faisais une tête de plus qu'elle, et ses petits poings serrés, faisaient plus rire que peur.

Elle inspira un grand coup.

- C'est difficile pour Harry. Et... Il est... Il est persuadé que tu prépares quelque chose de mal , de très mal. Au lieu de se concentrer sur la multitude de chose qui repose sur ses épaules, tu... l'obsèdes, et l'empêche de se concentrer sur sa tâche. Alors, oublie le.

- Je l'obsède ?

Elle rougit. Elle semblait gêné de me parler de ça. Mais je voyais bien que sa l'inquiétait réellement sinon elle ne me le demanderait pas.

Durant quelques secondes j'envie cet instinct qui l'a poussait à protéger son ami, mais comme à chaque fois je balaya cette penser.

- Et toi ? Tu penses que je prépare quelque chose de mal ?

Elle sembla me scruter.

- Il me semble évident que quelque chose se trame. Mais... Tu ne me sembles pas être un danger, ni pour Harry... ni pour qui que ce soit.

Ses paroles ne visaient pas à me blesser, pourtant j'aurais préféré qu'elle me frappe en cet instant. Elle n'avait aucune preuve de ce qu'elle avançait, mais elle avait tellement confiance en elle, qu'elle en était persuadé.

Une part de moi eu envie de lui prouver le contraire. Mais il était plus raisonnable, qu'elle pense cela.

La confiance d'Hermione Granger en l'être humain, était navrante.

- Et pourquoi je ferais ça ? Potter peut bien penser ce qu'il veut, je n'en ai que faire.

Je sentais la colère que j'avais ressentis dans la bibliothèque resurgir.

Une nouvelle fois elle hésita avant de me lancer un regard qui traduisait tout le mépris qu'elle ressentait pour moi.

- Tu as besoin de moi Malefoy. De l'aide d'une sang de bourbe, elle avait dit ses derniers mots avec une violence qui me surprit, pourtant je me contenta de la fixer restant de marbre. C'est ma condition. Tu l'oublies, tu le laisses tranquille ! Et tu fais profile bas !

- Du chantage ? Ou est l'esprit altruiste des Gryffondor ?

Je tentais de faire de l'humour, mais mon sang c'était glacé, tant la voix de la Gryffondor c'était faite sans appel.

Elle ne répondit pas.

« Tu n'as pas le droit à l'erreur Drago... sinon tu sais ce qu'il se passera »

- Comme tu voudras... de toute façon je me suis lassé de ce jeu. Contrarier Potter ne m'intéresse plus.

La lassitude m'avait envahit prenant la place de la colère.

Elle acquiesça, alors qu'elle tourna les talons, je ne put me retenir de lui lancer :

- Tu aurais fait une bonne Serpentarde.

Elle s'arrêta. Je savais que c'était une insulte, je voulais qu'elle le perçoive comme ça. Pourtant c'est avec calme et sans se retourner qu'elle me répondit.

- Si mon sang n'était pas impure, peut être.

Elle me laissa là. Elle avait gagné, je le savais.

Ce n'était que partie remise.

Je détestais cette sensation de lui être redevable. Je n'avais qu'une hâte c'était qu'elle trouve la solution, pour n'avoir plus rien à faire avec elle. J'étais un Malefoy, je n'avais pas à me plier à ses conditions.

Elle avait tort de me sous estimer.

Car Hermione Granger, pour une fois, il aurait fallut écouter Potter.