Chapitre 6 : Reprise de la mission

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Pdv Deidara :

Après que Tobi ait utilisé sa technique de téléportation, on atterrit violemment dans une autre partie de la forêt. Où est-ce qu'on est encore ?! Je pense qu'on est dans la même forêt que tout à l'heure, mais de quel côté, ça je ne sais pas ! J'espère qu'on n'a pas fait demi-tour et qu'on ne s'est pas éloigné du village de Kiri ! D'ailleurs, on ferait mieux de se dépêcher de finir la mission, on a déjà perdu assez de temps comme ça. Je me relève en lâchant un gémissement de douleur. Ma jambe me fait vraiment mal, mais on est obligé de reprendre la route... Mais bon, je suis un ninja ! Je ne dois pas montrer mes faiblesses. C'est dommage que Tobi ne puisse pas nous emmener jusqu'à Kiri, ça lui demande trop de chakra de faire un tel voyage à deux. Ça m'aurait arrangé de ne pas marcher...

Deidara : Bon, l'atterrissage c'est pas encore ça... Allez en route ! Il faut qu'on reprenne la mission !

Tobi : D'accord... Mais avant, je dois soigner votre bras !

Deidara : Mon bras ? Ah non, c'est pas la peine. On doit se dépêcher d'aller au village.

J'ai tellement mal à la jambe que j'avais carrément oublié que j'étais blessé au bras. Mais visiblement ça à l'air d'inquiéter Tobi. Je soupire en me disant qu'il s'inquiète pour rien. Ce n'est qu'une petite blessure, je ne vais pas mourir !

Tobi : Ah si ! On ne partira pas tant que je ne vous aurais pas soigné !

Je lève les yeux au ciel. Je sais que si je n'accepte pas, il serait capable de rester ici jusqu'à ce que je cède. Et on n'a pas tout notre temps, alors j'accepte à contrecoeur. Heureusement que c'est lui et que je l'aime bien, sinon je l'aurais déjà fait exploser pour m'avoir parlé comme ça.

Deidara : Bon, très bien. Mais dépêche toi alors !

Il sourit et va chercher mon sac, où se trouve la trousse de secours. Heureusement qu'elle n'était pas dans le sac que Tobi devait ramener car il l'a oublié ! Franchement, quelle tête en l'air celui-là... Je commence vraiment à me demander comment j'ai fait pour tomber amoureux de lui. Mais comme on dit, le coeur à ses raisons que la raison ignore... Est-ce qu'un jour je devrais lui avouer mes sentiments ? Mais... S'il me rejette ? S'il ne m'aime pas ? Ça ne serait pas étonnant, vu comment je lui parle... En ce moment, j'essaye de faire des efforts mais je ne sais pas s'il voit que je l'insulte moins. Et puis, un ninja ne doit pas montrer ses sentiments... Franchement, qui a inventé cette règle stupide ?!

Tobi : Deidara-senpai ? Ça va, ça ne fait pas mal ?

Deidara : Hm ? De quoi ?

(Nda : amai_hasashi, tu as promis que tu ne ferais plus de blague, je compte sur toi)

Perdu dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué qu'il avait finit de me mettre un bandage et qu'il me fixait.

Deidara : Ah, merci. Maintenant on peut reprendre.

Il faut vraiment qu'on se dépêche, on a perdu beaucoup de temps sur le trajet. Heureusement que Pain ne nous a pas donné de jours limités pour faire la mission !

Tobi : C'est parti !

Il s'élance dehors et prend le chemin pour Kiri en chantonnant et en marchant joyeusement. Nous y sommes dans quelques heures maintenant, ce n'est plus très loin. Enfin, normalement. J'espère qu'il ne va pas encore nous arriver un truc sur le chemin quand même ! Ça serait vraiment pas de chance !

Pour une fois, c'est moi qui traîne, et pas lui. J'ai du mal à le suivre avec ma jambe blessée, et c'est pour ça que je suis derrière. À un moment, il s'arrête pour regarder quelque chose, ce qui me laisse le temps de me remettre à son niveau. Je remarque qu'il regarde une tâche colorée sur un buisson.

Tobi : Regardez le beau papillon !

Deidara : Tobi, c'est pas le moment...

Tobi : Ah oui, c'est vrai, pardon.

On se remet en route et quelques minutes plus tard, il s'arrête de nouveau.

Deidara : Quoi encore ? Tu as vu un autre papillon ? On n'a pas que ça à faire je te signale !

Je remarque qu'il me fixe et ça me mets mal à l'aise. J'ai l'impression que ses yeux me passent au scaner, et qu'il sait tout de moi.

Tobi : Deidara-senpai, vous boitez ?

Deidara : J'avais pas remarqué.

Tobi : Ah, et bien je vous le dit, vous boitez.

Deidara : C'était de l'ironie imbécile ! Évidemment que j'ai remarqué que je boitais !

Il le fait exprès ou quoi ?

Tobi : Ah oui, c'est à cause de votre jambe !

Deidara : Sans blague.

Tobi : Alors si vous ne pouvez pas marcher, je vais vous porter.

Deidara : Si tu veux, tant que tu te tais... Attends quoi ? NON ! Je n'ai pas besoin que-

Il ne me laisse pas terminer ma phrase qu'il me met sur son dos.

Tobi : Vous n'avez pas le choix ! Vous l'avez dit vous-même, on doit avancer. Et ce n'est pas à ce rythme qu'on va arriver à Kiri. Donc, je le fais pour la mission.

(Nda : Juste pour la mission, tu es sûr Tobi ?)

Deidara : LÂCHE MOI !

Tobi : Non. Ne m'obligez pas à utiliser le sharingan sur vous pour que vous restiez tranquille !

Deidara : Tu n'oserais pas.

Tobi : Je pourrais le faire !

J'essaye de me débattre mais j'abandonne vite en me rendant compte que ça ne sert à rien. Il a raison, même si il me posait je ne pourrais pas marcher très vite, je ne ferai que nous ralentir. Et puis, au fond de moi je suis forcé de reconnaître que ça ne me gène pas tant que ça... Enfin, ma fierté en prend quand même un coup mais bon. Épuisé, je finis par fermer les yeux sans même m'en rendre compte, écoutant à moitié ce que disait Tobi.

Pdv Tobi :

Une heure plus tard, je suis toujours en train de parler. Je parle d'un sujet passionnant : les différentes espèces de papillons. C'est bizarre, Deidara-senpai est très silencieux. Enfin, pas que d'habitude il parle beaucoup mais au moins quand je parle, il me répond ou me crie dessus, mais là il ne dit rien. Peut-être qu'il en a tellement marre de moi qu'il m'ignore. Ou alors peut-être qu'il est tellement passionné par ce que je dis qu'il en oublié de me crier de me taire !

Je tourne alors la tête pour voir ce qu'il fait et je me rends compte qu'il s'est endormi sur mon dos, sa tête sur mon épaule. Je souris. Comment résister à une bouille pareille ?

Quelques heures plus tard, nous arrivons aux portes de Kiri. C'est la nuit, donc ça ne sert à rien de commencer la mission maintenant, nous ne verrons rien. Je pose délicatement Deidara-senpai toujours endormi contre un arbre et je fais un feu de camps, pour ne pas qu'il meurt de froid. Je regarde le bandage maintenant rougeâtre à cause du sang sur son bras. Je me sens un peu coupable : si j'avais été plus concentré, la ninja ne m'aurait pas mis de chaîne anti-chakra, et j'aurai pu aller aider Deidara-senpai. En plus, si j'avais pensé à utiliser ma technique de téléportation plus tôt, on n'aurait même pas été obligés de se battre. Quand je repense à son cri de douleur, je frissonne. Je ne veux plus jamais l'entendre, ça me fait trop mal au cœur !

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Salut ! J'espère que vous avez aimé et on se retrouve bientôt pour la suite !

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