Chapitre 19 : Laisser s'exprimer ses sentiments

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Pdv Deidara :

Nous sommes sur mes oiseaux, sur le chemin pour rentrer au repaire. La mission s'est terminée assez rapidement, nous avons pris les documents qui nous intéressaient et nous nous sommes téléportés pour éviter le combat avec le Tsuchikage. Je regarde l'horizon d'un air absent en soupirant tristement.

Même si ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Akatsuchi et Kurotsuchi, je me rends compte maintenant à quel point ils m'avaient manqués. Bien sûr, je suis très bien dans l'Akatsuki et je ne voudrais la quitter pour rien au monde, mais d'une certaine manière Iwa me manque. C'est vrai que Kurotsuchi et qu'Akatsuchi se moquaient parfois de mon art, ou me taquinaient mais ils ont toujours été là quand j'avais besoin d'aide. Je sais qu'aujourd'hui, c'était mes ennemis et que c'était de notre devoir de les tuer mais... Avant d'être mes ennemis, ils ont d'abord été mes amis...

Leur mort m'affecte plus que je ne veux l'admettre. Je pensais que les voir morts ne me feraient rien, et même que je serai heureux. Mais c'est tout le contraire... Même si ça fait quelques années que je suis parti du village et que j'ai rompu les liens avec eux, leur mort laisse un grand vide en moi... On a toujours été ensemble, on faisait des missions, on jouait, on se battait, on s'entraînait, et ça toujours ensemble ! Alors, les voir morts, c'est... Presque inimaginable d'un côté. Je... Je ne pensais pas que ça arriverait, et certainement pas dans ce contexte ! Je ne m'étais jamais préparé à les revoir un jour et à devoir les affronter !

Finalement, on ne se rend compte de l'importance d'une personne seulement après l'avoir perdue...

Tobi : Deidara-senpai ?

Deidara: Hm ?

Tobi : Vous avez l'air absent. Vous êtes sûr que ça va ?

Deidara : Hm... Oui, tout va bien.

Tobi : Si vous le dites... Mais si vous êtes triste, je peux toujours vous faire un câlin pour vous remonter le moral ! Je suis spécialiste des câlins !

Il me prend dans ses bras en parlant joyeusement. J'avais l'intention de me débattre, mais je laisse ma tête tomber sur son épaule. Je ferme les yeux en laissant échapper une larme. Je mets mes bras autour de son torse et je niche ma tête dans son cou.

Deidara : Merci Tobi... Tu... Tu as toujours été là pour moi et je te remercie pour ça... Peu importe mon comportement envers toi, tu es toujours reste à mes côtés alors merci, de tout mon coeur...

Tobi : C'est normal voyons ! Ah non ! Ne pleurez pas, vous allez me faire pleurer aussi ! Non, non, non ! Trop tard... Voilà à cause de vous je pleure maintenant ! BOUHOUHOU !

Sasori : Quelle bande de petites natures. Deidara, je ne te comprends pas. C'était nos ennemis, pourquoi pleures-tu ? Tu as quitté le village, tu devais donc beaucoup les détester pour partir non ? Pourquoi leur mort t'affecte autant ? Tu devais être content !

Deidara : Vous ne comprenez pas...

Sasori : En effet, je ne comprends pas comment on peut pleurer pour la mort de deux ennemis.

Je me tourne vers lui en lui jetant un regard noir tandis qu'il me regardait d'un air neutre.

Deidara : PEUT-ÊTRE QUE POUR VOUS C'ÉTAIT DES ENNEMIS, MAIS POUR MOI, C'ÉTAIT DES AMIS D'ENFANCE ! ON A TOUJOURS ÉTÉ LÀ LES UNS POUR LES AUTRES, MAIS VOUS QUI AVEZ TOUJOURS ÉTÉ SEUL VOUS NE COMPRENDREZ JAMAIS ! NOUS AVONS PASSÉ TOUTES NOS JOURNÉES, NOS MISSIONS ET NOS ENTRAÎNEMENTS ENSEMBLE ! QUAND J'AVAIS BESOIN D'EUX, ILS ÉTAIENT LÀ ! QUAND J'ÉTAIS TRISTE, ILS ÉTAIENT LÀ ! ON A TOUJOURS VEILLÉ LES UNS SUR LES AUTRES, MÊME SI ÇA NE SE VOYAIT PAS !ALORS OUI, DANS CE CONTEXTE, PEUT-ÊTRE QU'AUJOURD'HUI C'ÉTAIT DES ENNEMIS, MAIS POUR MOI, AVANT D'ÊTRE DES ENNEMIS, ILS ÉTAIENT AVANT TOUT DES AMIS ! ALORS OUI C'EST VRAI, JE SUIS SENSIBLE ET JE PLEURE POUR RIEN MAIS JE VOUS INTERDIT DE DIRE QUE J'AI QUITTÉ LE VILLAGE CAR JE LES DÉTESTAIT ! VOUS NE SAVEZ RIEN D'EUX NI DE MOI !

J'éclate en sanglots et Tobi me prend dans ses bras en me berçant doucement. Sasori leva les yeux au ciel dit d'une voix froide :

Sasori : Pour moi, ça restera toujours des ennemis et je suis content qu'ils soient morts. Ils ne méritaient que ça. Ils étaient faibles, comme toi aujourd'hui. Alors arrête de pleurer pour rien maintenant, tu es un ninja de l'Akatsuki, reprends-toi bon sang !

Obito : Ça suffit Sasori. Tais-toi !

Sasori : Quoi ? Tu ne vas pas me dire que j'ai tort ?! Tu sais que j'ai raison, Deidara. Si tu es si triste de leur mort, pourquoi as-tu quitté le village ? Pourquoi les as-tu abandonné ? Pourquoi es-tu parti comme un lâche en les laissant comme ça ? Si tu tenais tant que ça à eux, tu n'aurais pas dû partir. Tu as préféré quitter le village pour exercer ton art plutôt que de rester avec tes amis. Et maintenant ils sont morts et tu ne peux rien changer au passé, alors ça ne sert à rien de se morfondre.

Cette fois c'est trop. Je me lève et lui donne un violent coup de poing en pleine figure. Il essuie le sang qui coulait au coin de sa bouche en se relevant et il me regarde, impassible. Alors que je croyais qu'il allait riposter et me tuer (ce qui serait probable vu son caractère), il se contente de laisser échapper un léger rire. En plus il se fiche de moi ? Il se prend pour qui ?! Je lui interdit de dire ce qu'il a dit et de se moquer de moi ! Je commence à me mettre en colère et commence à lui crier dessus.

Deidara : Évidemment que vous ne comprenez pas ! Vous n'êtes pas humain ! Vous ne ressentez rien ! Vous êtes une marionnette sans-cœur, vous n'avez pas d'émotions ! Vous êtes une coquille vide ! ET C'EST POUR CELA QUE VOUS NE COMPRENDREZ JAMAIS CE QUE ÇA FAIT DE PERDRE UN ÊTRE CHER ! VOUS NE COMPRENDREZ JAMAIS LA SOUFFRANCE QUE ÇA INFLIGE ! ALORS JE VOUS INTERDIT DE DIRE ÇA D'EUX ! CE N'ÉTAIT PAS MES ENNEMIS ET ILS NE MÉRITAIENT PAS DE MOURIR !

J'allais lui mettre un autre coup de poing mais il intercepte mon coup et me regarde calmement. Je recule en respirant rapidement pour tenter de me calmer et d'arrêter mes sanglots . Tobi me frotte le dos d'une manière rassurante en fusillant du regard Sasori. Celui-ci lui rend son regard, impassible.

Tobi : Étiez-vous obligé d'être aussi dur ?!

Sasori : Oui.

Tobi grogne de désapprobation et Sasori se tourne vers moi.

Sasori : C'est bon, tu es calmé ?

Deidara : O-Oui... Pardonnez moi pour ce que je viens de dire...

Sasori : Ce n'est rien. Si je t'ai dit ça ce n'est pas juste pour le plaisir de t'énerver. Tu avais besoin d'évacuer ta colère et ta tristesse. C'était pour t'aider que j'ai fait ça.

Tobi : Vous avez une drôle de façon d'aider les gens, vous...

Deidara : Je vois... Je suis désolé de vous avoir frappé...

Sasori : Ce n'est pas grave. Comme tu l'as dit toi même, je suis une marionnette sans-cœur qui ne ressent rien, donc ça ne m'a pas fait mal.

La fin du voyage se passe dans le silence le plus complet. Je dois avouer que crier et frapper sur quelqu'un m'a un peu soulagé... Tobi m'a regardé en reculant comme si il avait peur que je lui fasse la même chose. Je rigole en levant les yeux au ciel. Jamais je ne pourrai lui faire du mal, je l'aime trop pour ça !

Une fois arrivés, nous descendons des oiseaux, au plus grand soulagement de Tobi qui se précipite par terre. Nous entrons dans le repaire et nous allons déposer notre rapport à Pain.

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Voilà ! Finalement j'ai réussi à sortir un chapitre aujourd'hui ! J'espère qu'il vous a plu et bonne soirée !

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