Aide Moi... [TobiDei]

Chapitre 82 : Équipe sensorielle

Pdv Deidara :

Je cours à présent en direction d'Iwa, le sac d'Obito dans la main. J'espère qu'il va bien... Je m'inquiète vraiment pour lui. Il n'a pas pu disparaitre comme ça... Quelqu'un a dû venir et l'a obligé à écrire ça. Peut-être un genjustu, ou quelque chose qui le force à faire ça ? À moins qu'on lui ait fait du chantage ? Ou alors il a un plan en tête et s'est fait capturer exprès... Mais d'abord, qui a bien pu faire ça ?! Iwa est allié à l'Akatsuki et nous ne sommes plus en guerre ! Ou alors c'est Orochimaru... Non impossible aussi. Son repaire est trop loin d'ici et il ne pouvait pas savoir qu'on est là. Mais alors qui ?! Et pourquoi ?!

Perdu dans mes pensées, je ne remarque même pas que je suis arrivé. J'entre dans le village en tremblant légèrement et sur mon passage, les gens se tournent vers moi avant de reprendre leurs occupations. Je ne sais même pas par où commencer... Je devrais peut-être aller voir le Tsuchikage, il m'aidera à trouver Obito. J'espère que ce n'est pas un de ses ordres ! Non, pourquoi il s'en prendrait à Obito ? Peut-être que c'est un des ninjas d'Iwa qui m'en veut pour ma désertion et qui veut me le faire payer... Bon, je penserai à ça plus tard. Je dois aller voir le vieux.

Je cours dans les escaliers de son bâtiment et une fois arrivé devant son bureau j'ouvre la porte violemment sans même toquer. Je le vois sursauter et il lève la tête pour voir qui l'avait dérangé.

Onoki : Oh, Deidara... Mais qu'est-ce que tu fais ici ? On ne t'a jamais appris la politesse ?! Tu pouvais toquer comme tout le monde !

Deidara : Où est Obito ?!

Onoki : De- de quoi ? Mais de quoi tu parles ?!

Je vois à son regard surpris qu'il ne sait vraiment pas de quoi je parle. Donc ce n'est pas lui qui a ordonné à ses ninjas d'enlever Obito. Bon... Je suis rassuré déjà. Enfin du coup je ne sais toujours pas où il est...

Onoki : Pourquoi me parles-tu d'Obito ? Il lui est arrivé quelque chose ? Et que faites-vous là ?

Deidara : Je... On venait sous ordre de Pain pour voir comment ça se passait ici mais... Quand je me suis réveillé j'ai vu ça et- et il n'était plus là ! J'ai aucune idée de où il pourrait être !

Je respire rapidement pour tenter de me calmer tandis que je donne au Tsuchikage le mot que j'ai vu sur le sac d'Obito en tremblant. J'espère vraiment qu'il va bien, je ne pourrais pas supporter de le perdre... Ok calme toi Deidara, je sais qu'il va bien... Il est fort, et il peut s'en sortir seul...

Deidara : MAIS PUTAIN POURQUOI ON NE PEUT JAMAIS ÊTRE TRANQUILLE ? À CHAQUE FOIS QU'ON RÈGLE UN PROBLÈME IL Y EN A UN AUTRE QUI ARRIVE ! À CROIRE QU'ON NE VEUT PAS NOUS VOIR ENSEMBLE J'EN AI MARRE !

Je tape sur la table avec colère et je ne me rends même pas compte que j'ai parlé à haute voix. Ou plutôt crié. Onoki regarde la table marquée de mon coup puis pose son regard sur moi, peiné.

Onoki : Deidara, calme toi s'il te plaît. On va le retrouver, je suis sûr qu'il n'est pas loin ! Je vais prendre une équipe de ninjas sensoriels, et ils vont le retrouver, d'accord ? Mais pour ça j'ai besoin de son sac pour que les chiens traquent son odeur.

Je tente de me calmer et je lui donne le sac. Il se lève et pose une main sur mon épaule.

Onoki : Nos équipes vont le trouver, d'accord ? Fais moi confiance. En attendant va faire un tour pour te calmer. Dans ton état, si tu rejoignais l'équipe tu ferais tout exploser.

Je ne réponds pas, sachant très bien que c'est vrai. Mais je ne veux pas rester à me balader sans rien faire tandis qu'il est je ne sais où ! Onoki sort du bureau et appelle un ninja qui passait pas là.

Onoki : Toi ! Va me chercher immédiatement une équipe de ninjas sensoriels et dit leur de me retrouver devant le bâtiment. Tout de suite !

??? : Euh bien !

Il ne comprend pas mais se dépêche d'obéir à l'ordre de son Tsuchikage. Je descends les marches avec le vieux et on attend dehors au moins deux minutes. Mais qu'est-ce qu'ils fabriquent, ils sont toujours aussi lents ?! À croire qu'ils le font exprès ! Ils ont intérêt à se grouiller ! Quelques minutes plus tard, ils arrivent en courant, certains en train de finir de mettre leur armure. Attendez ils ont mis leur armure ?! Tu m'étonnes qu'ils aient pris du temps ! MAIS POURQUOI ILS ONT PERDU AUTANT DE TEMPS POUR RIEN ?! ILS AURAIENT PU DIRECTEMENT ALLER LE CHERCHER ! BANDE DE NINJAS INCAPABLES !

Onoki me jette un regard et me prend le bras pour m'emmener à l'écart.

Onoki : Deidara calme toi ! Viens, on va aller te changer les idées. Allons boire quelque chose.

Je ne réponds pas et je rigole nerveusement. Le Tsuchikage, boire un verre pour remonter le moral à un déserteur parce que son amant a disparu ?! C'est ridicule. Comment je peux aller boire un verre alors qu'Obito est sûrement en danger ? Je me laisse aller, n'ayant rien de mieux à faire. On entre dans une sorte de bar et on prend une table. Je mets ma tête dans mes mains tandis que le vieux commande deux verres de saké.

Deidara : Avouez que vous profitez de cette situation pour venir boire au bar...

Onoki : C'est vrai que je n'ai pas souvent le temps de venir ici, je n'ai presque jamais de temps libre !

Il rigole mais je n'ai pas le moral pour rire. Qui sait ce qu'ils font subir à Obito pendant que je bois au bar. Je me lève brutalement de ma chaise et je m'excuse auprès du vieux avant de me diriger vers les toilettes.

Je me penche vers le lavabo et je me passe de l'eau sur le visage. Pas de raison de paniquer, Onoki a mis ses meilleurs ninjas pour le retrouver... PAS DE RAISON DE PANIQUER ?! BIEN SÛR QUE SI L'HOMME QUE J'AIME A DISPARU ET JE NE SAIS MÊME PAS SI JE LE REVERRAI UN JOUR !

??? : Je peux t'aider ? Tu as l'air d'aller mal.

Je sursaute quand j'entends une voix derrière moi. Je n'avais même pas senti sa présence.

Deidara : Non, tu ne peux pas m'aider malheureusement, mais merci.

J'allais partir quand il pose une main sur mon épaule en me disant d'une voix étrange :

??? : Voyons Deidara, tu ne reconnais pas ton vieil ami d'enfance ? Ça me fait mal au coeur. Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?

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J'espère que ça vous a plu !