Chapitre 84 : Agression

205 22 130
                                    

Pdv Deidara :

Akuma : Si j'étais toi, je resterai ici. Il va falloir que tu te montres coopérant si tu veux revoir un jour Obito.

Je me fige alors que j'ai la main sur la poignée de porte. Je me retourne violemment et l'attrape par le col.

Deidara : Comment tu le connais ?! Où est-il ?! PARLE OU JE T'EXPLOSE !

Il garde son sourire et me répond calmement, ce qui a le don de m'énerver encore plus.

Akuma : Effectivement, je sais où il est. Mais je ne te le dirai qu'à une condition.

Deidara : Tu n'es pas en mesure de faire un marché ! Dis moi où il est tout de suite si tu tiens à la vie !

Akuma : Tue moi si ça te fais plaisir. Mais si tu fais ça, tu ne retrouveras jamais ton cher Obito. J'emporterai le secret de sa cachette dans ma tombe, et jamais tu ne pourras le retrouver.

Deidara : Le Tsuchikage a monté une équipe de ninjas sensoriels pour le retrouver !

Akuma : Je ne suis pas si débile ! Je l'ai caché dans un endroit que seul moi connait. Et seul moi peut ouvrir la protection autour de là où il est caché. En conclusion, si tu me tues, tu le condamnes aussi à mourir de faim seul dans sa cellule.

Deidara : DIS MOI OÙ IL EST TOUT DE SUITE ESPÈCE D'ABRUTI !

Je le plaque au mur violemment et j'entends son dos craquer tandis qu'il continue de sourire. J'aimerai tellement lui exploser la tête pour lui enlever ce sourire de son visage ! Mais je ne peux pas, sinon je ne saurais jamais où est Obito ! ÇA M'ÉNERVE ! QU'EST-CE QUE J'AI FAIT DANS MON ANCIENNE VIE POUR AVOIR AUTANT DE PROBLÈMES ?!

Akuma : Calme toi. Je vais te le dire. Mais avant, nous allons jouer un peu.

Deidara : Qu'est-ce que tu racontes ?!

Quand il approche son visage du mien je le lâche brutalement en reculant.

Deidara : À quoi tu joues ?! Arrête ça tout de suite !

Akuma : J'aime bien te voir énervé, tu es mignon.

Deidara : Tu as sérieusement un problème mental !

Je passe les mains sur les bords de ma veste mais je me rends compte que j'ai laissé mon argile et mes armes sur le banc du bar. Et dire que le Tsuchikage est toujours en train de boire son saké, se demandant probablement pourquoi je prends autant de temps.

Akuma : Tu n'as pas d'armes on dirait.

Deidara : J'ai pas besoin d'armes pour te casser la gueule !

Je me précipite vers lui et lui mets un gros coup de poing. Il écarquille les yeux, ne s'attendant visiblement pas à ça et il sourit. POURQUOI IL ARRÊTE PAS DE SOURIRE COMME ÇA MÊME QUAND JE LE FRAPPE ?! S'IL VEUT M'ÉNERVER IL A RÉUSSI !

La porte des toilettes s'ouvre alors brusquement. Je suis sauvé, Akuma ne pourra rien me faire si quelqu'un d'autre est là ! Je me retourne pour partir mais je me fige en voyant trois hommes immenses devant moi. Manquait plus que ça... Il a même ramené ses gardes du corps...

Akuma : Ah, vous voilà enfin les gars. Vous en avez mis du temps !

??? : Désolé patron. On a eu des complications sur le trajet et-

Akuma : Taisez vous. Attrapez le.

Je n'ai même pas le temps de réagir que deux des hommes m'attrapent chacun un bras, m'immobilisent et me forcent à me mettre à genoux.

Aide Moi... [TobiDei]Where stories live. Discover now