Chapitre 58 : Nouvelle mission

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Ça fait un moment qu'on ne parle plus trop de Deidara et d'Obito, donc dans ce chapitre j'ai essayé d'arranger ça suite à une remarque très juste de Erwan_oceka

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Deux semaines plus tard...

Pdv Deidara :

Je me réveille dans mon lit, encore à moitié endormi. Ça fait deux semaines qu'on s'est fait attaquer par Orochimaru et Kabuto. Les villages se remettent difficilement de l'attaque, surtout le village de Kumo qui était près du lieu de l'affrontement et qui a eut certains bâtiments détruits. Je pense que la plus grosse conséquence de cette guerre c'est tous les morts... C'est vraiment horrible de voir combien de personnes ont perdu la vie. Pourquoi ? Tout ça pour l'amusement d'Orochimaru ! J'aimerais tellement l'avoir en face de moi pour lui exploser sa tête et faire disparaître son sourire satisfait !

Il y a quelques jours, nous sommes rentrés au repaire après que nous soyons tous presque guéri. Personnellement, je n'ai pas été gravement blessé mais certains d'entre nous étaient bien amochés et sans les soins de l'Hokage, ils seraient sans doute morts... Obito est parmi eux. Blessé grièvement à cause de la l'épée de Kusanagi, il a vraiment faillit perdre la vie, mais heureusement Tsunade a réussi à le soigner à temps. Je n'aurais pas supporté qu'il quitte ce monde aussi tôt... Quand je pense que j'ai faillit perdre l'homme que j'aimais...

J'enfouis ma tête dans le cou d'Obito qui était à côté de moi dans le lit en sanglotant légèrement. Celui-ci grogne et se réveille doucement. Il me regarde mais je détourne le regard, me sentant honteux d'avoir une telle réaction alors qu'il va bien.

Obito : Dei ? Qu'est-ce que tu as ?! Ça ne va pas ?

Deidara : C'est rien...

Obito : Deidara.

Il m'appelle avec une voix sèche mais en même temps douce et me prend mon menton avec sa main. Il plonge son regard dans le mien, m'interrogeant du regard.

Obito : Dis moi ce qui te tracasse. Si tu pleures c'est que ce n'est pas rien.

Deidara : C'est juste que... Quand je pense que j'aurais pu te perdre... Je... Je ne peux pas imaginer comment je pourrais faire sans toi !

Obito : Oh, c'est juste ça ? C'est pas grave, t'inquiète pas. Je suis là maintenant.

Deidara : Juste ça ? MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE OU QUOI ? TU AS FAILLIT MOURIR ET C'EST TA SEULE RÉACTION ?! TU AURAIS PU Y PASSER ET TOI TU DIS "C'EST JUSTE ÇA" ?! EST-CE QUE TU TE RENDS COMPTE ?! NON BIEN SÛR, TOI TU TE DIS QUE TU N'AS PAS PEUR DE LA MORT ! TU T'EN FICHES DE MOURIR MAIS EST-CE QUE TU AS PENSÉ UNE SEULE SECONDE À CE QUE JE DEVIENDRAI SANS TOI ?! NON BIEN SÛR TOI TU N'AS PENSÉ QU'À TOI ! TU TE DIS "C'EST PAS GRAVE SI JE MEURS, J'AI EU UNE VIE POURRIE" MAIS TU NE T'ES PAS DIT QUE TU ALLAIS ME LAISSER SEUL SI TU MOURRAIS ?!

Il m'a observé calmement durant tout mon discours, m'écoutant sans broncher me mettre en colère contre lui. Il me prend dans ses bras tandis que j'essaie de me calmer.

Obito : C'est vrai, je suis désolé... Tu sais, avant je n'avais qu'une chose en tête : mourir. J'ai traversé beaucoup d'épreuves et je l'avoue, j'ai déjà pensé à m'ôter la vie car j'en avais marre. J'ai perdu la femme que j'aimais, et j'ai faillit mourir en plus d'avoir d'autres problèmes... Enfin bref. Je me demandais à quoi ça servait de vivre si c'était pour souffrir. Mais maintenant je sais à quoi ça sert de vivre. Oui, on connaîtra la souffrance, le désespoir et des épreuves difficiles mais la vie vaut quand même la peine d'être vécue. C'est vrai, ça ne sera pas toujours facile, mais il y a une raison pour laquelle il faut continuer à se battre pour vivre. Et cette raison, c'est l'amour. L'amour de tes proches comme l'amour de ton compagnon. Rien que pour vivre l'amour avec toi, je retraverserais toutes ces épreuves. C'est ça le sens de la vie : l'amour. Il vaut la peine de souffrir, il vaut le peine de se battre. Donc si un jour tu te sens désespéré, si tu en as marre de la vie, pense à ce que j'ai dit. Parce qu'après la tempête, il y a toujours le beau temps. Peu importe le temps que ça prendra, si tu te sens mal accroche toi car ça va finir par s'arranger.

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