Compétition du cœur

Chapitre 13

POINT DE VUE ALEXIS :

Je secoue mon épaule assez fortement pour réveiller Mia. Celle-ci lâche un grognement mais fini par ouvrir les yeux.

-Hm...

-Il est temps que tu te réveilles.

-Il est quelle heure ?

-20h35...

-J'ai dormi autant de temps ?

-Faut croire, Préviens tes parents, tu dors chez moi.

Elle se lève et prend son téléphone pour les appeler, pendant ce temps-là, j'envoie un message à Eva pour en savoir plus sur ce qu'il s'est passé.

-C'est bon mes parents sont d'accords.

-Va te laver pendant ce temps je prépare à manger.

-Ils rentrent quand tes parents ?

Dans deux jours.

Elle hoche la tête et part ensuite se laver. Je hausse mes manches et pars en cuisine. Je sors un casserole et de quoi faire à manger.

J'entends ensuite la sonnerie de mon téléphone sonner, je décide d'aller décrocher.

Moi : Allô ?

Eva : Salut...hum... pourquoi tu m'as envoyée ce message ?

Moi : Je voulais juste savoir ce qu'il s'était passé chez toi.

Eva : Ho...elle a dû te raconter.

Moi : Oui mais je veux savoir ta version.

Eva : Je t'avoue que moi même je n'ai pas compris, elle m'a l'air assez lunatique quand même. Tout allait bien et d'un coup elle se forge une carapace.

Moi : Je sais elle est comme ça, mais ça veut dire qu'elle ressent un truc.

Eva : Écoute Alexis je t'aime vraiment bien, mais tu ne peux pas arranger la situation même si je sais que tu aimerais le faire. Elle ne m'aime pas ok, mais je ne compte pas rester les bras croisés à pleurer pour ça.

Moi : Je peux te poser une dernière question ?

Eva : Oui ?

Moi : Comment tu as appris pour son frère ?

Eva : J'ai juste fais des rapprochements entre plusieurs liens.

Moi : Tu es amoureuse d'elle ?

Eva : Quoi ?! Non non...je...je ne veux plus entendre parler d'elle, ses paroles étaient très clair aussi.

Moi : Désolé de te poser autant de questions, bon je dois y aller.

Eva : Attend ! Heum...elle est bien chez toi ?

Moi : Oui elle est bien chez moi pourquoi ?

Eva : Juste pour savoir.

Un sourire se forme sur mes lèvres sachant très bien qu'elle s'inquiète pour elle.

Moi : À plus tard !

Eva : À plus...

Je raccroche et continue ensuite de faire la cuisine.

POINT DE VUE MIA :

Je prends une serviette et essuie les parois du miroir pour voir mon misérable reflet.

Je suis horrible à voir, mes cernes descendent atrocement bas sur mon visage, mes yeux sont limites rouge comme si j'avais consommée certaines substances illicites. Ma mâchoire est aussi contractée que la muraille de Chine, mes mains sont agrippées de chaques côtés du lavabo. Je ferme les yeux pour essayer de reprendre un rythme de respiration régulier.