Compétition du cœur

Chapitre 25

POINT DE VUE EVA :

Je me dirige vers l'accueil d'un pas plus que décidé. L'ambiance de l'hôtel m'a l'air assez accueillante, voire chaleureuse. Les murs sont blancs avec un peu de noir, une femme qui aborde un grand sourire se trouvant derrière un comptoir.

-Besoin d'aide madame ?

-Oui. Je voudrai savoir la chambre d'une certaine Mia s'il vous plaît.

-Vous êtes ?

-Je m'appelle Eva, je suis une amie.

-Chambre 7.

-Merci beaucoup.

Je lui adresse un sourire qu'elle me rend instantanément. Mon corps se dirige ensuite vers sa chambre, un long couloir amenant à pleins de portes qui me font face. Je cherche la sienne du regard, 5....6....7.

Trouvé.

Je regarde une dernière fois ma bague avant de prendre une grande inspiration. Ma main s'avance vers la porte avant de toquer. J'attends quelques secondes avant que la porte s'ouvre, laissant place à la chevelure de Mia. Son visage exprime d'abord la surprise puis l'incompréhension.

-Tu n'as pas le droit de dire ça.

-Pardon ?

-Tu n'as pas le droit Mia !

Je rentre d'un coup sec dans sa chambre, la colère monte en moi.

-De quoi tu parles ?

-TU N'AS PAS LE DROIT DE ME DIRE CES MOTS LÀ ! Pas après m'avoir abandonné. *Lui dis-je froidement sur un ton sec*

-Je te l'ai déjà dit Eva, je suis désolée ! Désolée de t'avoir fait du mal !

-Pendants des jours et des jours, des nuits entières, je m'en suis voulue d'avoir crue que tu étais sincère avec moi. Je t'ai détesté à en avoir la boule au ventre pendants des heures.

-Comment tu as su que mon petit frère était mort ?

-J'ai juste fais le lien entre plusieurs choses. J'ai compris que tu avais peur de t'attacher à une personne par peur qu'elle parte.

-Jusqu'à toi. Dès le premier regard je savais que tout allait changer, surtout me changer.

-Tu n'as pas le droit pour autant Mia. Comment tu oses me dire que tu m'aimes.

-Car c'est vrai Eva. Je t'aime.

-Arrête ça de suite.

-Je t'aime.

-Mia arrête.

-Je t'aime Eva.

-NON TU NE M'AIMES PAS MIA BORDEL ! TU ME DÉTESTE À EN CREVER ! ARRÊTE DE DIRE QUE TU M'AIMES CAR C'EST FAUX !

-J'avais peur de mes sentiments Eva, je les repoussais le plus loin possible de moi. Quand on s'est embrassée chez moi, je savais que tout était une question de temps, une question de temps avant que mes sentiments prennent le dessus sur moi.

Elle se rapproche de moi, son parfum se répand dans mes narines. Ses yeux sont comme encrés dans les miens, ses lèvres en forme de coeur m'appelles, elles ne demandent que les miennes. La douce couleur de ses yeux me noie dedans.

-J'ai pris l'avion pour te voir. J'ai toujours tout contrôlé et le fait que tu remettes tout en question était compliqué pour moi.

Son corps se rapproche du miens.

-Je suis prête à tout te donner.

Son regard est plongé dans mes yeux.

-Je veux te rendre heureuse Eva. Je veux pouvoir t'embrasser quand je le souhaite.