❥ Jarod (Is It Love ?) : Sous les flocons de Noël

❥ Chapitre 27

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- - - - - PDV Eerika - - - - -

Caressant lentement les cheveux de Kalle, j'entends la voix de Jarod changer de ton, juste après que la porte ait claquée. Rien n'ira avec ces beaux-parents, je ne comprends pas cette manie de vouloir absolument être omni-présents dans la vie de leur petit-fils. Pourquoi ne pas le laisser vivre paisiblement avec son père ? Tout ce qu'ils sont en train de faire, c'est remuer le coeur meurtri de ce bonhomme qui ne demande qu'une chose : se remettre de l'absence de sa mère. Il n'a pas besoin d'une guerre constante entre ses proches !

J'entends à nouveau la porte, et ne voyant que personne ne me rejoint, je glisse un coussin sous la tête de Kalle pour me remplacer, et je me lève du canapé. Je trouve Jarod, front posé contre la porte d'entrée, un soupir s'échappant lourdement de ses lèvres.

Eerika : - Jarod ? Tout va bien ?

Il me fait simplement signe de le rejoindre, ce que je fais sans plus attendre. Il attrape délicatement ma main, puis il me glisse entre le battant et lui, pressant son corps chaud et dur contre le mien. Ma respiration s'accélère, nos souffles s'emmêlent et je me perds dans ses beaux yeux bleus. 

Jarod : - Ils reviennent le chercher demain matin..., me chuchote-t-il.

Je lui adresse un sourire, posant ma main sur sa joue que je caresse lentement.

Eerika : - C'est plutôt un bon point, ils ont cédé...

Jarod : - Grâce à Mallaury. Il n'y a qu'elle qui semble avoir une once d'humanité en elle.

Eerika : - Tu fais tout pour prouver que tu es un bon père, et Kalle le sait. Oublie ces infâmes personnages et ne te focalise que sur le bonheur de ton fils. Le sourire qu'il avait aujourd'hui et les rires qu'ils poussaient doivent t'encourager à poursuivre tes efforts afin de récupérer sa garde.

Jarod positionne un bras au-dessus de moi, ce qui a le don d'affoler tous mes sens. Je suis prisonnière de lui, de sa musculature. Son autre main vient se poser sur ma hanche, déclenchant ainsi une myriade de frissons sur mon épiderme, bien qu'il ne touche pas directement ma peau. Ses doigts ont un tel effet sur mon corps que c'en est plus que déroutant.

Jarod : - Tu as toujours les mots pour me rassurer. Merci, Eerika...

Mon prénom murmuré par sa voix rauque me fait l'effet d'un brasier. Je suis bouillonnante, telle une adolescente contre le garçon qu'elle aime en secret. Cette sensation que l'on décrit dans toutes les romances à l'eau de rose, le fait d'avoir des chatouilles dans le ventre, une chair de poule constante, les idées brouillées... Est-ce que c'est la définition même du coup de foudre ? Pour la première fois de mon existence, en serais-je la cible ?

Les lèvres du beau brun se posent soudainement sur les miennes, y déposant un baiser tout aussi attentionné que tendre. Je souris telle une idiote, avant de lui rendre cette étreinte buccale. Bientôt, nos langues se trouvent et débutent un ballet sensuel, nos corps s'appellant silencieusement. Je presse ma poitrine contre son torse fait dans le marbre, mes paumes se posent de part et d'autre de son cou. Je perçois chaque pore de ma peau s'électriser, ma chaleur corporelle monte crescendo. Je suis tel un brandon de paille, prête à m'embraser, lorsqu'un petit cri retentit.