Chapitre 4

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Quand je me réveilla, j'étais dans ma chambre. Heu... Qu'est-ce qui s'est passé avant que je me retrouve ici ? Ah oui, je me suis évanouie... QUOI ?! Devant Yale ! Ah non, ce n'est pas possible. Je suis tombé à terre, comme ça, comme une imbécile. Il a dû se moquer de moi ! Oh la la, la honte !

-Merci de me l'avoir rapporté, c'est ce qu'il fallait faire. N'hésitez pas à lui rendre visite dans les jours qui suivent. De toute façon, les vacances approchent, elle aura le temps de se reposer. Merci encore et à bientôt !

Ma mère... Elle discutait sûrement avec mes amis, donc ils étaient encore là !

-Hé oh ! Je suis réveillé, vous pouvez revenir ! Youhou ! Je suis là !

Je leur faisais des grands signes du haut des escaliers, le sourire au visage, bien sûr, pour faire en sorte qu'ils me croyaient en pleine santé.

-Eh, Iris, je serais toi, je resterais bien sagement dans mon lit. C'est un conseil, pour ne pas tomber, si tu vois ce que je veux dire !

-Merci beaucoup, Céleste, mais je vais beaucoup mieux, je t'assure ! Vous allez où ? Je peux venir avec vous ? Je voudrais sortir prendre l'air.

-Alors prends la poussette avec, comme ça, tu resteras dedans et si tu t'évanouis, ben tu ne tomberas pas sur ton nez, plaisanta Maeldan.

-Arrête, ce n'est pas marrant. Ecoutes Iris, tu est très affaibli après ce qui s'est passé aujourd'hui. Alors le mieux pour toi serait que tu te reposes bien gentiment dans ton lit, me dit Yale tout en montant les escaliers. Viens, je vais t'accompagner.

Je ne perçus que les sourires en forme de bananes sur les visages de mes amis sur le perron et ma mère qui se demandait pourquoi ils rigolaient tous. Ondine ouvrit la bouche et je fis un "hum, hum !!" qui se fit bien entendre jusqu'en bas. Yale se retourna vers moi et je lui fis le même sourire en banane que nos amis en bas. Après avoir rabattu la couverture sur moi, il se pencha vers mon oreille et dit tout bas :

-On vient te chercher ce soir, vers 22h00. Nous tous savions que tu n'allais pas nous lâcher.

Il posa sa main sur la mienne pour me réconforter puis me fit un sourire, et s'en alla... Quand la porte d'entrée se referma, je cria :

-M'MAN !! J'CROIS QU'J'AI D'LA FIÈÈVRE !! ÇA BRÛÛLE !!

-Oh, Iris ! Ne crie pas comme ça ! Tu as un verre d'eau et des cachets à côté de toi ! Et si tu as besoin de quoi que ce soit, tu te lèves comme tu l'as si bien fait devant tes amis tout à l'heure !

Ah... c'est bon à savoir... bon allez, je le prends, quand faut y aller, faut y aller ! Heu... tout compte fait, je ne vais pas le prendre. Parce que ce n'est pas bon. Mais aussi parce que je n'en ai plus besoin. Hé hé !

Je m'ennuyais tellement dans ma chambre... Qu'est-ce que je pourrais faire ? Hum... Je sais ! Imaginer le lieu, le temps et la façon où Yale... Non, c'était idiot. Quel imbécile, je vous jure ! J'avais beau regarder autour de moi, je ne trouvais pas d'idée. Un livre ? J'étais bien trop énervée pour me concentrer à lire. Au fait,comment je me suis évanoui tout à l'heure ? Enfin, je veux dire, quand je suis tombé, c'était comme si le temps était au ralenti. Je percevais à peine les sons autour de moi, je ne voyais pas comme d'habitude. C'était tout noir et blanc ! Heu, ma chère Iris, tu vas bien ? Je fis la grimace. Est-ce que c'était à cause de ce médicament qui me donnait cette imagination ? Je pense... Ou bien suis-je encore un peu sonné. Quel andouille ! Je ne l'ai même pas pris ! Il fait peut-être effet à distance ? Je regardais l'heure qu'affichait mon réveil : 18:52. Mon père n'allait pas tarder à rentrer. Et on allais bientôt manger ! Je mourais de faim ! Je pourrais manger tout un boeuf entier ! non, là, j'exagère... Mais, ils devaient aussi me dire quelque chose de très important, il me semble ? Oh ! Il me tardait d'arriver à l'heure du dîner ! Non seulement acquiescer par mon estomac, mais surtout acquiescer par mon caractère TRÈS curieux... Oh oui !

Mes 4 élémentsWhere stories live. Discover now