Mes 4 éléments

Chapitre 23

Nous étions dans l'infirmerie principale, Geas avait attrapé à la hâte Céleste et s'était téléporté le plus vite possible pour réanimer Céleste car elle ne bougeait plus... comme la dernière fois avec Yale. Nous, on avait couru le plus vite possible avec nos compagnons pour les rejoindre. Pendant toute la route j'avais pleuré, Yale s'était rapproche de moi et serrait ma main en me souriant. Dans son sourire, il y avait une certaine consolation mais comme nous tous, il y avait de la peur. Quand on fut arrivé dans l'infirmerie, Céleste était entouré de nombreuses personnes : des médecins, des infirmières, des magiciens, etc... tous aussi magiques les uns que les autres. Geas nous faisait signe de sortir, mais on ne voulait pas. Ce fut le même cinéma pour Yale la dernière fois ? Je senti Yale m'étreindre un peu plus la main, "oui, ca c'est vraiment passe comme ça"... Il m'entend ! Cool ! Je sais faire de la télépathie ! Trêves de plaisanteries, ce n'était vraiment pas le moment. "Oui, je confirme...". Yale se tourna vers moi, un regard accusateur. Je baissai la tête... Ce que Yale a vécu l'autre fois a dû être terrible, d'après ce que ces personnes se pressaient autour de Céleste. Il y avait de la magie dans l'air, certes, mais pas n'importe laquelle. Yale nous expliqua :

-Ce sont des sorts de soins... très puissants ! Ils m'en ont procuré, je n'étais pas dans le même état que Céleste, donc, je les sentais tous s'agglutiner autour de moi pour essayer de me ranimer. Mais elle... elle est dans un sacre pétrin. Vous voyez la petite bulle là-bas ? Elle montre son état. Et ce dernier... est en train de flancher.

-Non... non, je ne te crois pas ! NON !! Céleste !! Réveille-toi ! criais-je pour qu'elle réussisse à m'entendre.

-Non, Iris ! Reste là !

Maeldan tentait de me rattraper mais ce fut Yale qui me fit trébucher à l'aide d'une liane. J'étais à terre, je regardais autour de moi. Soudain, j'eus une idée : je vais utiliser mon pouvoir de ralentissement pour atteindre Céleste !

-Non, tu restes avec moi, toi !

J'étais à présent dans les bras de Yale, Maeldan et Ondine sur nos talons. Nous étions à peine sortis qu'un géant entrait dans la salle. Mes amis ne firent pas attention mais je sentais quelque chose de louche. Yale me reposa quelques mètres après être sorti complètement de l'hôpital.

-Maintenant, tiens-toi tranquille, tout ira bien. Ils se sont bien occupés de moi, comme tu le vois donc ils s'occuperont aussi bien de Céleste. Fais-moi confiance. Ce sont des personnes compétentes et qui ont de l'expérience derrière eux, je l'ai senti.

J'avais beaucoup de peine à retenir mes larmes. Ondine prit ma main et la plaqua contre elle. Maeldan posa la sienne sur mon épaule et Yale me déposa un baiser pour me faire sourire. J'étais bien avec eux, mais il manquait quand même quelqu'un... Céleste, réveille-toi !

-Elle a pleuré autant quand ça m'est arrivé ? demanda Yale à son frère.

Il fit non de la tête. Yale se retourna vers moi et me questionna du regard. Je leur expliqua que je le sentais mal, que Céleste n'allait pas se réveiller tout de suite. Ils confirmèrent en disant qu'elle n'était pas aussi forte que Yale, qu'il fallait encore attendre un peu.

-Je sais ce que je dis ! je fais partie de la contrée de la Magie, je connais la formule pour prodiguer des sois donc je sais de quoi je parle ! Alors ne me faites pas dire le contraire, je sais qu'il faudra attendre longtemps !

-Tu dis ça parce que tu es sous le choc, tu as été dans le même état avec Yale. Pour lui, tu te disais sans cesse qu'il allait se réveiller car tu l'aimes, Céleste est ta meilleure amie, pareille pour Ondine. Le sentiment d'amour est plus fort que le sentiment d'amitié ! fit Maeldan.

-Pourquoi tu ne t'ai pas cité dans mes amis ?

-Heu... je ne sais pas... ça dépend de toi ! Je ne suis qu'une connaissance... pas plus ! me répondit-il en rougissant.

-Non, tu es plus que ça. Je te connaissais comme étant le frère de Yale, mais maintenant, tu es plus qu'une connaissance. Tu as sauve une de mes amies et tu es toujours là pour moi, pour nous tous, dans n'importe quel moment. Alors pour moi, tu es comme un meilleur ami !

-C'est... c'est vrai ?

-Si elle te le dis, gros bêta ! soupira Ondine.

-Merci...

On se mit tous en rond et on se prit tous la main, on ferma les yeux et on pria pour que Céleste revienne parmi nous.