Mes 4 éléments

Chapitre 13

-On attend les autres.

-J'm'en fous, je rentre.

Par ma réponse assez brutale, il me donna une sorte de décharge que je sentis passer.

-AÏE !! Pourquoi vous faîtes ça ?! Vous ne croyez pas que vous en avez assez fait pour aujourd'hui ?

-Je te prie de te calmer, sinon, je le fais à ma manière ! Et tu n'as pas à te plaindre, j'essaie juste de te protéger. Je sais que c'est dur mais c'est comme ça. Concentre-toi plus sur l'entraînement qui va suivre. Bien ! Vous êtes tous là, on peut commencer. Venez, entrez.

Toujours avec une moue que je ne pu décrire, j'entras dans l'arène. Elle était énorme ! Elle faisait dix fois le gymnase du collège pratiquement ! Ouah... Mais bon, on n'est pas là pour s' amuser, on est là pour s'entraîner.

-C'est Iris qui va commencer. Pas la peine de bouder, tu passes première. Tu contrôles...

-Ça va, ça va. Je contrôle l'élément Magie et la première chose que je connais c'est le Temps. Ensuite ?

-Tu vas bientôt en avoir deux, si tu continues comme ça. Certains peuvent anticiper ou deviner les pensées de ceux qui leur parle, et d'autres lisent dans les pensées. Ce n'est pas un coup de chance, au contraire, sinon je l'aurais senti. Je suis assez fort pour sentir ce genre de chose. Enfin, ton entraînement consiste à freiner des objets qui se déplacent à une très grande vitesse. En contrôlant le temps, tu peux ralentir leur course, et donc, esquiver la chose qui te fonce dessus.

-QUI ME FONCE DESSUS ?!

-Oui. Ce n'est pas très difficile, tu verras.

Je regardais mes amis derrière. Ils étaient tous autant surpris que moi. J'ai intérêt à bien faire mon boulot, sinon...

-Je vais d'abord t'envoyer des choses légères et qui ne font pas mal, ensuite, ce sera des choses plus lourdes que je vais t'envoyer. Voilà la machine qui va t'aider. C'est un SPEED 500. Il envoie des objets avec la puissance qu'on lui donne. Regarde, c'est ici que l'on programme la puissance. Je vais d'abord en mettre une petite, puis, une plus grande, etc... Tu es prête ?

-Oui.

-Très bien. Je programme dans l'ordre ce que je vais t'envoyer. Alors... coussin, boîte, livre, dictionnaire, boule de pétanque, couteau... Voilà !

-Un couteau ?! Mais vous êtes fou ou quoi ?!

-C'est parti !

-Aaah !

Le fait d'avoir eu si peur par la programmation du jet de couteau, le temps se ralentit autour de moi. Le temps que je réagisse, le coussin arrivait juste devant moi, je m'écartas de son chemin. J'ai eu chaud ! Mes amis m'applaudissaient. Merci, merci... Ce n'est rien. Juste un tour de passe-passe.

-Tu peux aussi te baisser ou sauter, parce que je ne vais pas tout le temps lancer les objets droit devant toi. Je peux les envoyer au niveau de ta tête ou bien au niveau de tes jambes. Vas-y, saute !

La boîte fonça sur moi, je sauta, le livre fut envoyer après mais cette fois-ci, au niveau de ma tête. Par contre, le dico, je l'ai reçu dans l'estomac. Et encore ! Si je ne me serais las relevé, ça aurait été dans la tronche que j'aurais appris tous les mots de la langue française. Au fait, c'en est un du monde des humains ou du monde magique ? Peut-être y a t-il d'autres termes dans ce monde. Je feuilletas quelques pages.

-Iris, ce n'est pas le moment. Je t'envoie la boule de pétanque et ensuite, le couteau. Tu n'auras plus le droit à l'erreur sur le dernier objet.

Je réussis à chopper la boule de pétanque dans ma main. Geas était plutôt fier de moi. Encore une fois, il n'a pas eu à parler pour que je devine le conseil qu'il allait me donner comme quoi je pouvais rattraper les objets au vol. Par contre, j'appréhende le couteau. Concentration... Le temps se ralentit autour de moi, bien avant que Geas n'appuie sur le bouton. J'eue une idée. Je couras (j'avais le temps) pour aller me poster à côté de la machind, de sorte que quand le couteau sortira, j'aurais largement le temps d'attraper le manche. Il sortit lentement de la machine, je tendis ma main et là, le temps redevint normal. Je regardais longuement le couteau puis je me retournas vers Geas. Quel drôle de tête, il me fait là !

-Je... je n'aurais jamais cru une seule seconde que... que tu aurais pu faire ce genre de chose. Impressionnant ! Vraiment impressionnant !

Eh ouais. Si je dis que je suis douée, c'est que c'est vrai !