« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois. »
Charles Leclerc & Nora Wilson
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Nora Wilson. | Monaco. Mercredi 14 Juin 2023. |
Je me réveille avec la sensation peu familière des draps sur mon corps et de la lumière qui traverse les rideaux. Il fait bien jour et je me maudit de ne pas avoir prit le temps de fermer mes volets. Après un regard à mon réveil, je remarque qu'il est à peine huit heures. Je roule dans le lit en écartant mes cheveux de mon visage et tourne ma tête sur la place à mes côtés qui est vide et froide. Je m'assois au milieu du lit et d'un coup d'oeil, j'inspecte ma chambre. Des vêtements trainent par terre, l'un à côté de l'autre, ce qui me laisse supposer que Charles est probablement toujours dans l'appartement et je ne serais l'expliquer mais j'ai comme une vague de stress qui me transperce tout le corps. Pourquoi ? Peut-être parce je crois qu'il est devenu mon petit-ami hier soir et que j'ai à peine eu quelques heures pour me remettre.
Les souvenirs de la veille me reviennent rapidement en mémoire et je ne peux m'empêcher de sourire. Je n'arrive toujours pas à croire ce qui s'est passé entre hier et ce matin. Je voulais entendre ses explications et surtout, je voulais résister mais ça ne s'est pas vraiment passé comme ça. Tout à été si inattendu et pourtant, c'était tout ce que j'avais besoin d'entendre.
Je me laisse le temps d'émerger quelques secondes avant de me décider à me lever. J'attrape mon short que j'enfile avec un tee-shirt avant de m'attacher les cheveux. Je me regarde un instant dans le miroir et me passe un coup sur le visage avant de sortir de la salle de bain. Je traverse le long couloir pour rejoindre le salon.
En ouvrant la porte de la chambre qui me sépare du reste de l'appartement, j'entend une voix s'élever non loin d'ici ce qui me laisse supposer qu'il se trouve dans la pièce de vie alors j'avance. Je tremble de peur autant que d'impatience mais en franchissant l'encadrement de la porte du salon, je l'aperçois, mon stress disparait comme par enchantement et j'en oublie toute mon anxiété.
Il se tient debout et en caleçon, devant la baie vitrée avec le téléphone vissé à l'oreille. Il ne semble ni m'avoir remarqué ni m'avoir entendu entrer dans la pièce alors je m'adosse contre le chambranle de la porte pour l'observer un instant. Je ne sais pas à qui il parle mais il se passe la main dans les cheveux, l'air contrarié et les épaules crispées. Sans doute une histoire de boulot ou je ne sais quoi.
Charles_ Je sais, Arthur. (...) J'ai eu une panne de réveil ! Ça ne t'ai jamais arrivé, peut-être ? (...) Voilà ! Donc tu n'as rien à me dire parce que ça arrive à tous le monde. (...) Je me prépare et je suis là dans... disons quarante minutes ? (...) Oui, promis ! (...) Parfait, à tout à l'heure.
Il raccroche et je l'observe un instant avant qu'il ne pose enfin ses yeux sur moi. À ce moment, un sourire se fend sur ses lèvres alors qu'il s'approche de moi pour me serrer contre lui.
Charles - Bonjour toi... Je t'ai réveillé ? Moi - Non, je souris. Je me demandais simplement où tu étais passé. Charles - Je suis là, il esquisse un sourire. Mon téléphone a sonné, ça m'a réveillé alors je suis sorti de la chambre pour répondre à mon frère ne pas te réveiller. Moi - Ton frère a un problème ? Charles - Non, on devait aller faire du padel ensemble mais il s'avère que j'ai eu un petit contretemps. Moi - Oh merde ! Charles - C'est pas grave, il hausse les épaules. C'était un bon contretemps !
