« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois. »
Charles Leclerc & Nora Wilson
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Charles Leclerc. | Monaco. Lundi 28 Août 2023. |
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent face à moi avant que je ne m'aventure dans le couloir qui mène directement au porte de l'appartement de ma copine. Je viens de parcourir quelques kilomètres le long du sentier du littoral pour me vider la tête.
J'aurais très bien pu prendre directement le chemin de Monza mais après ce week-end catastrophique je ne l'ai pas fait. Je ne l'ai pas fait parce que j'avais besoin de me retrouver un peu à la maison et par maison, j'entend juste être avec ma copine, peu importe si c'est chez elle ou chez moi parce qu'en quelques mois, elle est devenue la seule personne que j'ai envie de voir et a qui j'ai envie de parler après une journée difficile. En l'occurrence ici, le week-end dans son intégralité a été plus que catastrophique mais avec un peu de recule et après avoir évacué toute la colère et la frustration que j'avais en moi, je me dis que je ne peux pas me permettre de rester là-dessus. Il ne faut pas que je regarde derrière mais que je me focalise sur l'avant parce que même si la saison n'est pas fantastique, j'ai confiance en Fred et en l'équipe. Je reste persuadé que de belles choses arrivent pour moi et tous le team.
En entrant dans l'appartement, je remet ses clés dans le vide poche de l'entrée et me déchausse avant de me rendre compte que les escarpins avec lesquels est partie Nora ce matin se trouve déjà à leur place et je doute que ce soit pas le biais de la magie.
Moi - Bébé, t'es là ? ... - Dans la chambre !
Je m'aventure dans le couloir de l'appartement jusqu'à la chambre où je retrouve ma petite amie debout face au lit, avec une valise grande ouverte devant elle et je ne suis pas sûr de vraiment comprendre ce qui est en train de se passer.
Nora - Ça va chat ? Moi - Ça va mais... Qu'est-ce que tu fais là ? Nora - Je crois que je suis chez moi, elle esquisse un sourire. Non ?
C'est vrai. Elle est chez elle et je ne suis pas du tout embêté de la voir ici, bien au contraire, mais je suis plutôt très surpris parce qu'il n'est pas seize heures et en début de semaine, je sais qu'il est rare pour elle de rentrer du travail d'aussi tôt et j'ai beau essayé de l'analyser, je ne suis pas sûr de comprendre ce qui est en train de se passer.
Moi - Non, j'esquisse un sourire. Qu'est-ce que tu fais là aussi tôt, je veux dire ? Nora - Oh ! Eh bien, je... Je crois que j'ai une valise à préparer parce qu'on part tôt demain.
Je la fixe un instant sans vraiment comprendre avant de réussir enfin à relier les informations et comprendre enfin ce qu'elle cherche à me dire.
Moi - Attends, tu... tu viens avec moi ? Nora - Oui, elle esquisse un sourire l'air gênée. Si tu veux toujours de moi ? Moi - Putain, oui !
Je la prend par les épaules et l'attire vers moi pour l'embrasser alors qu'elle se met à rire. Elle n'est toujours pas à l'aise avec tout ce qu'il s'est passé alors j'ai bien conscience de tous les efforts que ça lui demande. Je veux qu'elle se sente bien, je ne veux pas qu'elle ait peur de tout ça. Je ne sais pas comment elle a fait pour réussir à convaincre son frère de se rendre en Italie sur une semaine de travail et c'est d'ailleurs une des raisons aussi pour lesquels je n'avais pas vraiment forcé mais sachant ma famille présente et après le week-end catastrophique qui vient de passer, je ne pouvais pas rêver mieux.
