Nora Wilson.
| Londres. Lundi 17 Juillet 2023. |"Madame, Monsieur, en vue de notre proche atterrissage nous vous invitons à regagner vos sièges et à attacher votre ceinture. Assurer vous que vos bagages à mains sont situés sous le siège devant vous ou dans les coffres à bagages. Les portes et issues doivent rester dégagées de tout bagages ainsi que le volet roulant du hublot qui doit être remonté. (...)"
J'émerge doucement à l'entente de cette annonce et me concentre sur le paysage à travers le hublot. Je ne devrais pas juger avant d'avoir atteri mais le temps anglais ne semble pas du tout être claimant. L'épaisse couche de nuage que nous traversons parle d'elle même. C'est à l'image du cliché que les gens se font de la météo anglaise: le ciel est gris et à la limite de lorage, rien à voir avec le temps et les températures auxquels j'ai été habituée durant ses derniers mois.
Vingt minutes plus tard, me voilà enfin arrivée sur le sol anglais. Comme à mon habitude, j'attend patiemment que la plupart des passagers soient sortie de l'avion pour en sortir à mon tour. Je n'ai jamais vraiment comprit les gens qui veulent sortir et qui se mettent debout dans l'allée avant même que la passerelle soit acrochées et que les portes soient ouvertes. J'envoie un message à Ben en attendant pour le prévenir de mon arrivée imminente ainsi qu'à Charles et Gabrie puis patiente quelques minutes. Une fois l'espace libre, je récupére ma valise dans le compartiment supérieur puis sort tranquillement de l'avion. Je traverse la passerelle et suis directement les panneaux d'affichages m'indiquant la sortie.
Après un passage express à l'immigration puis à la douane, les portes finissent enfin par s'ouvrir sur le pôle des sorties. Des dizaines de personnes sont agglutinées derrière les quelques barrières en attendant l'arrivée de leurs proches. Mon regard navigue un instant entre tous ses gens et après quelques secondes, je fini par remarquer une tête blonde qui semble aussi être à la recherche de quelqu'un et puis réflexion faite, il m'est difficilie de le manquer avec le ballon rose gonflé à l'hellium qu'il tient fermement dans sa main et qui flotte au dessus de sa tête.
En voyant qu'il m'a remarqué et qu'il agite sa main dans ma direction, je me faufile rapidement entre les gens pour arriver jusqu'à sa hauteur et arriver à celle-ci, je me précipite dans ses bras pour lui faire un câlin. Il me rattrape en riant et resserre son étreinte autour de mon corps.
Moi - Tu m'as manqué !
Ben - Toi aussi, Lalou !Il resserre son étreinte autour de mon corps un moment. Ce n'est que lorsque je me détache de lui que je remarque vraiment ce qu'il y a d'écrit sur le ballon et évidememnt, je ne peux m'empêcher de rire.
Moi - « GET WELL SOON » ? Sérieusement ?
Ben - Oui, il lève les yeux au ciel. Il n'y avait plus que ça dans le magasin.
Moi - Et donc tu t'es dit que c'était une bonne idée, il hoche la tête l'air de rien. On dirait que je sors d'hospitalisation et même de coma alors ça ne l'est pas, sache-le !
Ben - Je sais, il rigole. Mais il fallait bien que je marque le coup !
Moi - Si tu le dis, j'esquisse un sourire.
Ben - Évidemment, il s'enquiert. Maintenant, il est temps de sortir d'ici, ça fait une heure que j'attend !
VOUS LISEZ
LOVE IN RED // Charles Leclerc
FanfictionTous les jours, nous rencontrons des personnes qui nous laissent totalement indifférents et un jour nous rencontrons celle qui change notre vie... Une rencontre qui chamboule tout, parce que c'est ainsi que la vie est faite : on se retrouve à un cer...