Le Chantage du Roi Alpha

Chapitre 27

Puis il se tourna vers sa bien-aimée qui rabattit une mèche de ses cheveux en arrière, dévoilant son cou.

Et c'est en remarquant l'absence de sa marque, qu'Aaron sentit la colère le cueillir comme une fleur.

-Émilie...

Elle se retourna suprise, sur le ton colérique de son âme-sœur.

-Oui ?

Mais elle comprit en voyant son regard s'attarder sur son cou nu.

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Promptement, l'adolescente rabattit sa chevelure sur son cou. Mais elle savait pertinement que c'était trop tard.

Il s'approcha d'elle, furieux, tandis que la presque-adulte reculait, appréhendant ce qui allait se passer.

Presque-adulte, parce que le lendemain, ce serait son anniversaire...

Cette pensée la fit frissonner alors qu'elle reculait de plus belle jusqu'à se cogner contre le mur. Mais pourquoi est-ce que le fait d'arriver au jour de son anniversaire lui faisait aussi peur ?

Elle décida de se reconcentrer sur l'Alpha en colère devant elle.

Comprenant qu'elle était coincée, elle arriva à atteindre avec sa main la poignée de la porte vitrée, qu'elle enclencha.

Elle se retrouva donc sur le balcon, coincée dans un coin, avec Aaron qui s'approchait les yeux rouges.

Elle avisa l'herbe à trois étages plus bas et affronta le regard de son âme-sœur. S'il continuait à s'approcher, elle sauterait et déploirait ses ailes.

-Ne t'approche pas...

-Je fais ce qu'il me plaît, tu es à moi.

-Jamais.

-Cette marque prouve le contraire.

-Quelle marque ? fit-elle innocemment. Tu en vois une ?

Elle se rendit compte de son erreur bien trop tard, car elle se sentit ramenée à l'intérieur de force, tirée par un bras.

-LÂCHE-MOI ! LÂCHE-MOI !

Elle fut plaquée contre un mur si brusquement qu'elle en perdit son souffle.

-Tu vas amèrement le regretter, Émilie...

Elle frissonna d'horreur et se débattit de plus belle pour qu'il la lâche. Seulement, il l'immobilisa contre le mur et approcha ses crocs sortis de son cou.

Les larmes dévalèrent le long de ses joues alors qu'elle le sentait approcher de sa peau. Elle trembla en sentant son souffle irrégulier sur sa peau. Même dans une telle situation il réussissait à lui faire de l'effet...

Elle secoua sa tête blonde pour l'empêcher d'approcher ses crocs encore plus de sa peau. Mais, ne maîtrisant pas sa colère, Aaron écarta sa tête vers la gauche pour se laisser de l'espace. Et alors, il planta furieusement ses crocs dans la chair de son âme-sœur.

Émilie étouffa un cri de douleur, tandis que ses larmes se faisaient plus abondantes.

Elle tenta de se débattre, malgré le désir qui l'emplissait. Il aurait juste pu lui demander d'enlever le maquillage. Mais non, il la mordait une énième fois.

Les yeux fermés, Aaron goûtait au plaisir de sentir une force bouillante en lui. Contrairement aux autres fois, il ne put s'empêcher de rester en elle... Il voulait se délecter d'elle, de son parfum, de sa chaleur.