Chapitre 34 :

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 Madeleine: Dit moi tout ce que tu sais sûr eux et comment il fonctionne. 

Draco*s'assoit sur le lit à côté de sa sœur*: Il n'y a pas grand-chose à en dire à part que le maître fait peur à tout le monde. C'est d'ailleurs la principale raison de pourquoi on lui obéit. Le problème, c'est qu'une fois qu'on le suit, on est comme pris au piège. Il n'y a pas de retour en arrière. 

Madeleine*le dévissage*: Pourquoi il n'y a pas de retour en arrière ?

L'aîné remonte doucement sa manche gauche pour révéler son tatouage de tête de mort accompagné d'un serpent inscrit sur son avant-bras. La cadette regarde le dessin attentivement.

Madeleine*laisse échapper un petit rire*: C'est à cause d'un tatouage aussi moche que t'es obligé de lui obéir ?

Draco*vexé*: Et oui. On n'est pas tous comme toi, à être libre de ses choix. Mais bref, ça lui permet de nous localiser. 

Madeleine: Waoh. Alors il doit sacrément manquer de confiance en soi pour être obligé de vous épier par peur d'être trahi. 

Draco*hausse les épaules*: Je pense que s'est tout se qu'il a à savoir.

Madeleine: C'est tout ? Si se n'est que ça, je me débarrasse de ton mauvais goût qui te colle à la peau et on retourne à Poudlard

Draco*baisse la tête*: Non... Tu ne comprends pas... Je ne peux pas et je ne veux pas que tu y retournes.

Madeleine*perplexe*: Pourquoi pas ?

Draco*soupir*: Une guerre s'annonce à Poudlard et je ne veux pas que tu sois blessé. Et puis regarde toutes tes cicatrices... 

Madeleine: Alors quoi ? Je serais plus en sûreté ici ?

Draco*cache son visage dans ses mains*: Oui. Je pense ?

Madeleine*baisse les yeux et se lève*: Je suis désolée Draco. Mais je ne peux pas rester ici. Cet endroit n'a été et est encore qu'une prison et un lieu de torture pour moi. 

Draco: Je sais que nos parents peuvent être cruels mais tu peux peut-être reconsidérer les choses. Enfin... Tu exagères sûrement ?

La petite laisse échapper un soupir et se place dos à son aîné. Puis, avec ses mains tremblantes, elle relève difficilement son t-shirt. Elle lui dévoile, honteusement, son dos, la partie de son corps la plus sombre, celle qu'elle voudrait oublier. Par ce geste, elle se sent vulnérable et exposer au danger. Sa respiration se faisant plus rare, remplacer par des sanglots. Son frère ne peut décrocher le regard de ses nombreuses blessures, horrifier. 

Madeleine: Il n'y a quasi plus de peau, pas vrai ?

Draco*baisse la tête et sert les points, souffle court et petite voix*: Oui...

Madeleine: Toutes ses marques et cicatrices sont l'œuvre de nos parents, surtout de père. *rire ironique* Est-ce que tu aimes leur chef-d'œuvre ?

Draco*s'énerve, les larmes aux yeux*: Comment tu peux dire ça ?! C'est monstrueux !

Madeleine: Quand Dobby arrivait en retard lorsque vous l'appeliez ou quand il ne jouait pas les esclaves. En réalité, il me soignait, il me maintenait en vie. C'est grâce à lui que je suis encore là aujourd'hui. Mais tu vois, *reprend une respiration* les marques sur mes côtes. C'est moi qui me les suit faites. M'arracher la peau me permettait de canaliser la douleur des coups mais surtout, c'est ce qui m'a permis de débloquer ma magie. Dobby a toujours été là pour me soigner à chaque fois. Au début, il m'arrêtait. Mais il a compris que ça ne servait à rien. Donc, il a opté pour l'option sécurité et soins. Même si je me faisais... mal ? Il était à coter et contrôlait la situation dans le sens maladie transmissible, hémorragie et tout ce qui va avec. *laisse échapper un rire* C'était donc de ça, que Dumbeldor me parlait à notre première rencontre, "quelle torture j'ai pu m'infliger" *sourit bêtement* Mais bon... Tu comprends ? Rester ici me rappelle, à chaque instant, les souffrances que j'ai subies.

Draco*replace le t-shirt de la paraplégique*: Je ne peux pas l'accepter... Pourquoi tu ne peux être en sécurité nulle part ? C'est... tellement injuste... Tu ne mérites pas ça...

La cadette sourit doucement face à son frère, osant enfin jouer carte sur table et montrer ses émotions. Une fois son t-shirt remit correctement, elle se retourne pour lui faire face et le prendre tendrement dans ses bras. Elle passe son bras droit autour de son cou et sa main gauche derrière sa tête. Son frère écarquille les yeux, surpris. On ne l'avait jamais enlacé avec autant de tendresse. Il passe, après un instant d'hésitation, ses mains dans le dos de la cadette. C'est alors qu'il se mit à pleurer. Il ne sait pas pourquoi, mais il ne put contenir ses larmes. 

Madeleine*le câline tendrement*: Tu sais, toi aussi, tu ne mérites pas ça. Tu devrais pouvoir être libre. Alors laisse-moi t'aider. Aidons-nous mutuellement. D'accord ? 

Le blond hoche la tête en signe d'acquiescement et essuie ses larmes comme il peut. 

Draco: J'imagine que tu as un plan en tête ? 

Madeleine*sourire confiant*: Évidemment. Je vais rester quelques jours finalement. Si comme tu le dis, j'ai éveillé la curiosité du mage noir, il va bien finir par venir me voir à un moment. Surtout s'il sait où je suis. Et puis ça nous laissera du temps pour chercher comment enlever ton tatouage. 

Draco*sourit, rassurer*: Merci Amabella, sincèrement 

Les deux Malfoy se lâchent après s'avoir souri et réconforter. Puis ils mettent en place leur plan. Draco va faire en sorte d'être le seul à venir la voir et lui apporter ses repas. Il lui donnera dans un premier temps de quoi écrire. C'est essentiel pour noter ses recherches sur ce fameux tatouage. 

Deux jours se sont écoulés. Les deux jeunes Malfoy sont presque inséparables. Lorsqu'ils sont tous les deux, c'est comme si le monde n'existait plus. Il partage des vrais moments frère sœur, sans pression. 
Aujourd'hui, Madeleine est seule dans sa mini chambre, son frère étant en repas. Elle écrit des lettres pour Neville. Elle se demande comment va son botruc et comment ça se passe à Poudlard, car en une journée, tout peut se passer. C'est alors qu'elle reçoit une visite inattendue. Une petite créature aux oreilles pointues apparait au milieu de la pièce. Tout d'abord surprise, la jeune fille lâche ses affaires. Puis, un grand sourire illumine son visage. Son énergie et enthousiasme étant remonté à bloc. 

Madeleine: Dobby ! 

Dobby: Dobby a un peu de retard

Madeleine*sourit bêtement*: Non pas du tout. Tu arrives toujours au bon moment 





L'intrus de PoudlardWhere stories live. Discover now