Léandros Alastair , Alpha suprême de la meute d'arcadys est un loup-garou froid et effrayant qui voue une haine féroce envers la gente féminine.
Lors d'un voyage d'affaires au royaume d'Aramis, il fait une rencontre surprenante: celle de son âme sœ...
Une fois la porte fermée, Je laisse libre cours à mes larmes. Jamais je n'avais eu aussi mal, en plus de m'avoir encore humilié avec ses paroles, il l'avait fait devant quelqu'un, il l'avait fait devant elle.
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Tout devint soudainement plus clair. C'est maintenant si évident, comment ai je pu ne rien voir tout ce temps alors que tout étais là sous mes yeux? Comment ai je pu être aussi aveugle? Toute cette animosité de Skaï envers moi, leurs hostilités à tout les deux, tout leurs mauvais traitement etc. Tous s'explique maintenant : le loup et Skaï sont amants, et ma présence est un obstacle à leur relation.
Comment aurais-je pu savoir ? Et même si j'avais su, qu'aurais-je pu faire différemment ? Je ne suis qu'un pion dans cette histoire, C'est lui qui a besoin de ce maudit Rufus.
Maintenant je comprends tout, son plan devait être de m'épouser, d'obtenir ce qu'il voulait de mon royaume, puis de se débarrasser de moi. Mais le destin étant plus rusé que lui en a décidé autrement, en liant nos vies d'une manière que ce loup n'avait pas prévue. Pris à son propre piège je suis devenue un fardeau dont il ne sait pas comment se débarrasser.
C'est donc ça mon destin? être "l'épouse" supposée d'un homme dont le cœur appartient à une autre femme. Et vivre sous le même toit que lui et sa maîtresse. Mon cœur se serre douloureusement à cette pensée.
Quelle Cruelle destin !
La douleur dans ma poitrine est si intense que je crains presque pour ma santé.
Je passe la soirée en larmes, recroquevillée au pied de mon lit, perdue dans ma douleur. Je ne sais combien de temps je suis restée ainsi jusqu'à ce que Gaia me trouve. Je me jeta dans ses bras et recommença à nouveau à pleurer. Je ne lui raconta pas dans les détails mais je lui dit juste que je m'étais disputé avec ce maudit loup qui avait été odieux comme d'habitude. Elle tenta de me calmer comme elle pouvait.
Cette nuit là je n'étais pas descendu pour le dîner. Gaia leurs avait dit que je ne me sentais pas hyper en forme , Maïthé et Isis étaient passée me voir mais j'avais simulé d'être endormie , je n'avais la force de parler à personne.
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Aujourd'hui je m'étais réveillé avec la boule au ventre, jamais de toute mon existence je m'étais sentie aussi vide. J'avais l'impression d'être spectatrice de ma propre vie.
Dès l'aube, Gaia m'avait tirée du sommeil pour les préparatifs. Je me sentais comme une automate, exécutant des tâches sans âme ni volonté. Autour de moi, l'agitation régnait, chacun s'affairant avec un enthousiasme que je ne partageais pas. Retirée dans ma propre bulle, j'étais imperméable à leurs tentatives de m'insuffler de la joie. Les filles s'efforçaient de m'entraîner dans leur excitation, mais en vain. Mon esprit était ailleurs, et mon cœur, loin de toute envie d'exulter.
Cette journée, que d'autres auraient qualifiée de joyeuse, n'était pour moi qu'un calvaire. Vous l'avez deviné : c'est le jour où je dois m'unir à cet homme que je méprise de toutes mes forces. Un homme sans cœur, dont la simple pensée m'inspire plus de dégoût que d'affection. Tout ce que je désirais, c'était que cette maudite journée se termine aussi rapidement qu'elle avait commencé, me libérant de ce fardeau qui pesait sur mes épaules.
