XXXIV 🌗

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Je ne m'étais pas rendu compte que j'étais parvenue au bord des escaliers, et j'avais basculé par-dessus.

Avant que je ne tombe dans les escaliers, je me sentis tirée en avant par une de mes mains et, au lieu de me retrouver à dévaler les escaliers, mon corps rencontra un torse dur.

J'avais les yeux écarquillés, il venait de me sauver la vie. L'Alpha m'avait rattrapée de justesse et m'avait ramenée contre lui.

Ma tête reposait sur sa poitrine et sa main gauche maintenait fermement ma tête contre lui. Mon cœur battait à tout rompre; j'aurais pu mourir dans ces escaliers, ou au moins me faire une méchante commotion cérébrale.

Je sentis sa tête se rapprocher de la mienne et se poser dans mon cou. Il pressa mon corps contre le sien.

-Léandros: Pourquoi vous ne m'écoutez jamais? Vous auriez pu vous faire mal

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-Léandros: Pourquoi vous ne m'écoutez jamais? Vous auriez pu vous faire mal. Me dit t'il d'une voix si douce que je ne lui connaissais pas.

Ce fut comme un électrochoc dans tout mon corps. Cette fois-ci, je ne parvenais plus à ralentir les battements de mon cœur.

Mais qu'est-ce qui lui prend ? Pourquoi à t'il sa tête enfoui dans mon cou?

Lorsque je sentis son souffle chaud sur mon cou, je crus défaillir. Tous mes membres se raidirent et mes pensées devinrent soudain très confuses.

Je sentis son souffle chaud à côté de mon oreille, et tout mon corps frissonna.

Léandros : Tu t'inquiètes toujours pour tout le monde, mais pourquoi ne t'inquiètes-tu jamais pour moi ? Je suis ton mari, Azelia.

Tout mon corps se raidit à nouveau, mon sang pulsa dans mes veines et des milliers de papillons vinrent se bousculer dans mon ventre.

Tout comme Hélios, l'Alpha venait de m'appeler par mon deuxième prénom, et tout à coup, ce fut comme le plus beau prénom au monde. À mes oreilles, il n'avait jamais été aussi beau. J'avais subitement l'impression d'être unique à ses yeux, d'être exclusivement à lui  corps et âme.

Et sa phrase, il l'avait prononcée avec une voix si douce, si brisée, que tout à coup j'eus l'impression d'avoir rêvé ces mots. Mais contre toute attente, je m'empressai de lui répondre :

- Je m'inquiète pour vous... J'étais inquiète de ne pas vous avoir vu au dîner aujourd'hui alors que vous étiez censé rentrer.

Il redressa brusquement la tête et me détacha de lui mais me tint toujours à quelques centimètres.

Léandros : Sérieusement ? Tu t'es inquiétée pour moi ?

Merde, Maëlys, qu'est-ce qui m'a pris d'avouer une chose pareille ? Mais à quoi pensais-je en disant ça ? Je me mordis la lèvre et baissai les yeux.

Léandros : Tu t'es vraiment inquiétée pour moi ? me demanda-t-il avec une voix si calme et si rauque.

J'avais toujours la tête baissée, n'osant plus le regarder après mon aveu.

- Je... Ulys m'avait dit que vous rentriez aujourd'hui et ne vous voyant pas arriver... je... je me suis inquiétée qu'il vous soit arrivé quelque chose.Dis-je en levant les yeux vers lui.

En relevant les yeux vers lui, je fus saisie par l'intensité de son regard, d'une profondeur que je ne lui connaissais pas. Il était difficile de définir précisément ce qui rendait son regard si captivant; pje crois que c'était le même regard que m lors du bal de présentation, où il m'avait observée de la sorte toute la soirée. Ce regard n'était pas dur, mais il avait quelque chose de perturbant, presque bouleversant.

Nos yeux se verrouillèrent l'un dans l'autre, comme attirés par une force invisible.

Chaque fois qu'il me regarde, je sens un feu s'allumer en moi, une flamme qui ne demande qu'à être attisée par son toucher, son souffle, sa présence. Il ne capture pas seulement mon regard, il capture mon âme. Dans ces instants, je réalise que je ne suis pas seulement amoureuse de lui; je suis consumée par cet amour, brûlante d'une passion qui défie les mots.

Sans prévenir, il rapprocha son visage du mien, ses yeux mi-clos, et avant que je puisse réagir, ses lèvres trouvèrent les miennes. Prise par surprise, mon cœur fit une pause, mon souffle se suspendit et le temps sembla s'arrêter autour de nous.

Il appuya doucement sur ma lèvre inférieure, comme pour m'inviter à m'ouvrir davantage à lui, à approfondir notre échange.

Quand sa main trouva le chemin de mes cheveux, et que l'autre enserrait mon dos, je perdis toute retenue. Je laissai tomber mes défenses et me rendis entièrement à la douceur de ses lèvres contre les miennes.

 Je laissai tomber mes défenses et me rendis entièrement à la douceur de ses lèvres contre les miennes

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Mes yeux se fermèrent, et un frisson parcourut mon corps, électrisant chaque fibre de mon être. Mes jambes, qui jusqu'alors me soutenaient, commencèrent à trembler, prêtes à fléchir sous le poids de l'émotion qui m'envahissait. Dans mon ventre, des milliers de papillons s'envolèrent, créant un tourbillon de sensations à la fois enivrantes et déstabilisantes.

Alors que ses mains exploraient mon corps, un mélange de chaleur et de froid envahit mon être, mêlant chaleur et frisson, comme si un soleil d'été et une brise d'hiver avaient décidé de danser ensemble au sein de mon corps. C'était en gros comme si les éléments opposés décidaient de se rencontrer en moi. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait s'échapper de ma poitrine.

Ce baiser n'était pas ce que j'avais imaginé pour mon premier baiser; il était fougueux, sauvage, possessif, mais ô combien il surpassait de loin les rêveries d'un premier baiser parfait. Malgré le manque d'air, je souhaitais que ce moment s'éternise, que ce baiser ne prenne jamais fin. Mais cette pensée éveilla en moi une douloureuse réalité : cet homme était lié à une autre, et pour lui, ce moment n'était qu'un jeu cruel.

Avec une force insoupçonnée, je me dégage. Malgré le manque d'air, je priais pour que ce moment ne s'arrête jamais, pour qu'il dure éternellement. Mais cette simple pensée me frappa soudainement, rappelant la réalité cruelle et implacable : cet homme appartenait à une autre, et pour lui, tout ceci n'était qu'un jeu cruel destiné à me tourmenter.

Mon regard croisa le sien un instant, et je tressaillis. Il tentait de reprendre son souffle, le gris de ses yeux avait complètement disparu, laissant place à une teinte rouge sombre.

Je me détournai précipitamment et courus vers ma chambre.

Une fois à l'abri, je verrouillai ma porte, comme pour me protéger d'une menace imminente.

Assise au bord de mon lit, j'essayais de calmer les battements désordonnés de mon cœur.

Léandros venait-il réellement de m'embrasser ? Avais-je réellement réagi avec tant de ferveur à son baiser ?

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant