La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangé

LI🌓

Maëlys

Je me retrouvais ici depuis un certain temps déjà, laissant couler mes larmes pour une dernière fois. Plus jamais je ne laisserais cet homme, ou quiconque d'autre, me faire pleurer. J'avais pris la décision de ne plus me lamenter sur mon sort et de devenir la meilleure version de moi-même : une femme forte, courageuse, qui refuse d'être écrasée. Mais j'avais lamentablement échoué. Cependant Cette fois-ci, je ne fléchirais devant personne.

«Je ne pourrais jamais vous offrir de l'amour » - ces mots résonnaient incessamment dans mon esprit, et leur simple évocation me nouait la gorge. Cette vérité m'était déjà familière, mais l'entendre de sa propre voix avait été comme un coup de marteau. C'était comme si le ciel lui-même s'abattait sur moi.

Soudain, une voix m'interpella :

- ?: Eh bien dis donc...

Je levai subitement la tête et vis un homme se tenant devant moi, son aura ne présageant rien de bon. Il me regardait avec une lueur malsaine, une lueur qui annonçait des ennuis si je restais là. Pourquoi avais-je été si imprudente de m'aventurer aussi loin, aussi tard dans la nuit ?

-Excusez-moi. Tentai-je de m'échapper.

Mais il me saisit le poignet et me ramena face à lui.

-?: Pas si vite, ma jolie. Pourquoi es-tu si pressée de partir ?

Je me débattais pour qu'il me lâche le poignet, sachant que j'avais horriblement mal à cause d'une blessure antérieure.

-Je vous préviens, si vous ne me relâchez pas immédiatement, vous aurez de gros ennuis.

Mon cœur battait la chamade, la peur s'emparant de tout mon être. Même si je n'avais plus goût à la vie, je ne voulais pas mourir entre les mains de cette vermine.

Il commença à se rapprocher de moi, ses mains se baladant sur mon corps. Je tentai de me débattre, mais je ne faisais pas le poids face à lui. Tout à coup, ses traits se déformèrent, deux canines pointant depuis sa bouche : un vampire.

- ?: Tu ferais mieux de te tenir tranquille, sinon je te viderai de ton sang.

Mon corps était pris d'effroi, mon visage marqué par les larmes et la frayeur. Je ne voulais pas mourir ainsi.

Il tenta de m'embrasser, mais je me débattais dans tous les sens, lui interdisant l'accès même à mon menton.

Soudain, un grognement strident retentit derrière lui, et avant que je ne réalise ce qui se passait, le vampire avait été projeté à une vitesse phénoménale. Face à moi se tenait Helios.

Mon loup avait entendu mon cri de détresse et était venu à mon secours. Je n'arrivais pas à croire qu'il était là. Son regard plongé dans le mien, ses yeux lançant des étincelles, réclamant le sang. Jamais je ne l'avais vu aussi terrifiant.

-Hélios...

Toute la tension accumulée retomba à sa vue, mes pieds se dérobant sous moi. Je m'écroulai au sol, prenant mes mains entre mon visage. Je n'arrivais pas à croire ce qui avait failli m'arriver.

-Vampire: Je vois que les toutous n'ont aucune politesse. Ça ne se fait pas d'interrompre deux adultes sur le point de prendre du bon temps.