Léandros Alastair , Alpha suprême de la meute d'arcadys est un loup-garou froid et effrayant qui voue une haine féroce envers la gente féminine.
Lors d'un voyage d'affaires au royaume d'Aramis, il fait une rencontre surprenante: celle de son âme sœ...
Un frisson me parcourut, bah géniale, j'aurais du réfléchir à deux fois avant de sortir dans le jardin en robe de chambre.
J'étais debout au milieu du belvédère à contempler les étoiles dans le ciel. Il y'en avait tellement ce soir et cela apaisait ma douleur.
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Père , Jalan et Maethë était réparti pour Aramis, soudain je m'étais retrouvé si seule.
Isis ne m'a pas lâcher depuis leurs départs je savais que c'était parce qu'elle ne voulait pas que je me sentent seule et je l'en remercie. Mais sans ma Maethë à mes côtés ça allait être si difficile.Je ne pourrais par exemple pas me plaindre chez elle de son alpha, j'avais confiance en Isis mais l'alpha était quand même comme son frère et elle le connaît depuis plus longtemps que moi.
En parlant de lui, lors du dîner d'aujourd'hui, j'ai perçu ses regards furtifs dirigés vers moi, mais je n'ai pas eu le courage de lever les yeux pour rencontrer les siens. Depuis que j'ai pris conscience de mes sentiments pour lui, je ne parviens plus à le regarder dans les yeux, de peur qu'il puisse lire mon secret à travers mon regard.
Chaque fois qu'il est dans la même pièce que moi, je m'efforce de maîtriser les battements effrénés de mon cœur, pour éviter d'être dévoilée aux yeux de tous ceux qui nous entourent.
Je vis dans la crainte constante d'être démasquée , terrifiée à l'idée que le monde découvre mon amour absolu pour cet homme, qui me méprise et en aime une autre.
Je repense sans cesse à ses mots d'hier. N'avait-il pas affirmé que j'étais l'autre moitié de son âme ? Qu'il croyait en ma capacité à diriger sa meute ? Il avait prononcé ces mots devant tant de témoins que soudain, tout me sembla plus clair. Quelle idiote j'ai été de penser autrement. Bien sûr qu'il jouait son rôle, faisant semblant pour ne pas dévaloriser leur Luna devant sa meute. Mais quelle naïveté de ma part d'avoir espéré plus. "Oh ma pauvre Maëlys, ta crédulité te perdra," me dis-je à moi-même.
Perdue dans mes pensées, je sentis tous mes poils se hisser. Ça ne pouvais signifier qu'une chose qu'il était dans les parages.
Mon cœur se mit à battre à tout rompre. Je pivotai vers la droite et l'aperçus avançant vers moi, ou plutôt vers le belvédère, avec une désinvolture qui lui était propre. Les mains dans les poches, il déambulait avec une assurance qui reflétait parfaitement son statut. Vêtu d'une chemise en lin blanche moulante mettant en valeur sa musculature impressionnante et d'un pantalon en lin beige, sa prestance incarnait la grâce et l'élégance. Sa beauté était indéniable, frôlant la perfection.
À son approche, mon cœur s'affola, ma gorge se dessécha. Je m'écartai brusquement de la balustrade, comme si elle venait de me brûler. Que faisait-il ici ? Chaque pas qu'il faisait vers moi amplifiait ma nervosité. Son regard sombre et son visage imperturbable ne trahissaient aucune émotion.
