XLIX🌓

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J'avais senti son aura avant même de pénétrer dans la chambre. J'inspirai un coup et tournai la poignée. Je le trouvai là, dans la chambre, à faire les cent pas en marmonnant des choses inaudibles. Lorsqu'il aperçut enfin ma présence, il me lança un regard meurtrier mais je ne réagis pas. J'avais décidé de l'ignorer complètement et c'est ce que j'allais faire.

-Léandros : Que faisais-tu avec cet imbécile ?

Je ne relève pas, je me déchausse et me dirige vers le lit. Je grimpe sur le grand lit pour me reposer au moins une petite heure avant le banquet du soir. Mine de rien, j'avais énormément marché aujourd'hui.

-Léandros: Ne t'ai-je pas dit que je ne voulais pas te voir avec lui ? Te rends-tu compte de toutes les rumeurs que tu vas créer ?

Il s'avança vers le lit et je me redressai automatiquement.

-Je vous jure que si vous me touchez cette fois, je vous le ferai regretter, dis-je, la voix emplie de colère.

Je le vis se figer et me fixa avec étonnement.

-Léandros: Êtes-vous en train de me menacer ?

-Prenez-le comme vous voulez. Pour ma part, c'est juste un avertissement.

Je lui tournai le dos et me reposai sur mon oreiller, l'ignorant complètement, lui et tout ce qu'il baragouinait.

Il était l'heure du dîner, je voulais des boucles
( comme sur le média) mais je ne savais pas comment il fallait procéder. J'avais demandé l'aide de Kani qui, fort heureusement, s'en était bien sortie. J'aimais beaucoup le rendu final. Après m'être légèrement maquillée, elle m'aida à enfiler ma robe et j'étais fin prête.

Il n'y avait aucune trace de cet homme méprisable, l'heure passait et je commençais à me demander s'il n'était pas parti sans moi

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Il n'y avait aucune trace de cet homme méprisable, l'heure passait et je commençais à me demander s'il n'était pas parti sans moi. Connaissant le personnage, cela ne m'aurait pas du tout étonné. Et bien, je ne voudrais pas, en plus de me présenter seule, me présenter en retard.

Résignée, je récupérai ma pochette et quittai la pièce. À peine avais-je quitté ma chambre que je le croisai dans le couloir.

Nous nous faisions désormais face. J'avais le souffle coupé. Comment pouvait-on être aussi beau ? Je commençais à sentir tous mes remparts céder, mais aussitôt, je me ressaisis. Je détournai le regard et, sans un mot pour lui, je le dépassai et descendis les escaliers.

J'étais bien décidée à ne plus me laisser marcher dessus par cet homme. Peu importe les réactions qu'auraient mon corps en sa compagnie, je ne me laisserais plus humilier par Léandros Alastair.

Cette fois-ci, le banquet avait lieu dans une des salles du château. Un majordome nous y conduisit.

Lorsque nous arrivâmes devant la porte de la salle, l'Alpha me tendit son bras. Je dévisageai son bras et lui-même avant de reporter mon attention sur la porte qui venait de s'ouvrir sur nous.

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant