XXVIII🌒

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Ce matin, je me suis réveillé avec une tristesse encore plus profonde qu'hier, ressentant un immense vide en moi. J'ai tenté de ne pas trop me laisser envahir par mes pensées sur ma famille.

La nuit précédente, j'ai encore rêvé de ce loup au pelage d'argent qui me regardait fixement de ses yeux bleus, immobile et silencieux. Je devais découvrir l'identité de ce loup et la raison de sa présence récurrente dans mes rêves, même si une intuition me soufflait qu'il s'agissait du loup de l'Alpha, probablement Hélios.

Ma réflexion fut interrompue par Gaia qui m'apporta ma tenue du jour. Que ferais-je sans elle ? Gaia est, à bien des égards, la mère que je n'ai jamais eue. Je n'ose pas imaginer ce que ma vie aurait été sans sa présence. J'ai tant appris d'elle, et sa compagnie apaise mes douleurs.

-Gaia: Bonjour la Luna , bien dormie

-Ah non Gaia tu ne pas va t'y mettre aussi avec ce Luna. Pitié pas toi.

-Gaia: Mais c'est ton titre désormais, ma petite princesse. Si je ne t'appelle pas ainsi, les autres pourraient croire que je bénéficie d'un traitement de faveur de ta part. Dit'elle moqueuse.

Je me levai, l'enlaçai par les épaules et posai ma tête sur son épaule gauche.

Je me levai, l'enlaçai par les épaules et posai ma tête sur son épaule gauche

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-Eh bien, qu'ils s'y habituent. Ils doivent comprendre que personne ne peut égaler ma Gaia, dans mon cœur et dans ma vie.

-Gaia: Et moi tu es toute ma vie ma princesse.

Je me détache d'elle.

-Tu sais que je n'aime pas quand tu dis des choses comme ça. Je te le répète tout le temps ma petite dame, il faut que tu fasse aussi ta vie ma Gaia. Que tu rencontre un homme qui t'aimera comme tu le mérites.

-Gaia: Et moi, je te répète qu'il n'y a plus de place dans mon cœur. Tu l'occupes entièrement, répondit-elle.

-Tu es vraiment incorrigible. Je demanderai à Sheila si elle connaît de beaux mâles à te présenter dans les environs.

Nous éclatâmes de rire ensemble, et je partis prendre ma douche. Pendant ce temps, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce loup argenté. Pourquoi m'intriguait-il tant ?

À mon retour, Gaia s'occupait dans mon dressing.

-Gaia:Princesse ? dit-elle, me faisant sursauter.

-Oui ?

-Gaia: Un problème ?

-Euh... non, aucun. Pourquoi ?

-Gaia: Parce que je t'ai sentie préoccupée. Quelque chose te tracasse ?

-Gaia, je vais te confier quelque chose, mais je t'en prie, ne me juge pas. Je t'assure que je n'invente rien, et que c'est réel. Promets-moi de me croire.

Elle posa la robe qu'elle tenait et s'approcha de moi, l'air inquiet.

-Gaia: Tu sais que je te croirai toujours, ma princesse. Je ne douterai jamais de ta parole. Que se passe-t-il ?

La meute d'arcadÿs🌗: Un mariage presque arrangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant