Chapitre 26

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Aujourd'hui est un mauvais jour. Ma mauvaise humeur est à son comble, il m'est impossible de me calmer depuis que j'ai retrouvée les filles. Savoir qu'aujourd'hui je vais revoir Camila me rend folle.

Je n'ai pas pu m'empêcher de déverser ma colère sur un petit peu tout le monde alors maintenant je suis dans les couloirs à tourner en rond et à, en quelque sorte, m'énerver contre le mur. Si je ne saurais pas me contrôler un minimum j'aurais déjà taper de toute mes forces contre eux jusqu'à avoir les mains en sang.

Je ne comprend pas, je ne comprend pas ce qui a bien se passer, ce que j'ai pu faire ou non. Je n'ai fais que penser à elle durant cette semaine, jour et nuit, je n'ai même pas pu m'empêcher de lui envoyer un message dès le premier soir, message dont elle a même pas répondue d'ailleurs. Ça a été la semaine la plus longue de toute ma vie, tout ce que je faisais me semblait fade parce que je voulais juste être avec elle, même regarder le plafond blanc en étant avec Camila m'aurait suffit, j'aurais pu le faire tout une semaine ça ne m'aurait pas déplut... Mais elle en a décidée autrement.

En parlant de Camila, la porte au bout du couloir s'ouvre. Elle a les yeux fixés sur son téléphone, elle ne regarde même pas où elle va. Je reste stoïque, je ne dit rien ou fait rien attendant qu'elle remarque ma présence d'elle-même. Ce qui arrive assez rapidement, c'est qu'une fois arrivée à quelques mètres de moi qu'elle lève les yeux et qu'elle s'arrête dès que son regard se pose sur moi. Je n'ai aucune expression sur mon visage, ma colère ayant refais surface à la minute où je l'ai aperçue.

"Lauren..." Elle souffle.

"Je t'en supplie dit moi que rien n'est vrai, que ce ne sont que des rumeurs." Je l'implore.

"Ah Camila! Tu es arrivée je t'attendais, on doit parler de ta relation avec Lucas devant les médias!" Nous interromps notre manager.

Je manque de peu de défaillir suite à ses paroles, mes jambes n'ont jamais été aussi lourdes. Je supplie Camila de me dire que ce n'est pas ce je pense, je la supplie du regard, mais elle ne fait rien à part me mimer un "désolé" et suivre le manager.

Je reste plantée dans le couloir durant de longue minutes jusqu'à que mes jambes me portent automatiquement vers la salle où sont Dinah, Normani et Ally. Quand je rentre il y a un grand silence qui s'installe dans la pièce ou peut-être que je n'entends plus rien, je me sens vide. Je me laisse tomber sur le canapé entre Ally et Normani. C'est qu'une fois que je sens la main de l'une d'elle dans la mienne que je me rend compte que mon corps n'a jamais été aussi tremblants.

Je me sens tellement mal, c'est insupportable, je suis pitoyable. Je suis sur que je suis pitoyable. Je n'ai plus envie de rien je veux arracher ces foutus vêtements, enlever ce putain de maquillage et courir. Courir loin et ne plus me retourner, je veux m'enfermer dans une maison au fond du forêt et ne plus en sortir, je veux me laisser mourir je suis sûr que ça fera moins mal. En fin de compte j'avais raison, tôt ou tard on est toujours blessés par l'amour.

"C'est fini... Tout est vrai..." Je parviens enfin à dire.

Je sens des bras m'entouraient et me tirer dans une étreint, mais je suis incapable de reconnaître la personne. Mes larmes dévalent soudainement mes joues, j'ai tellement de tristesse en moi que l'idée de ne jamais m'arrêter de pleurer me vient à l'esprit.

"Sortait tous s'il vous plaît, laissez nous avec elle..." Cette phrase me parvient difficilement aux oreilles entre deux de mes sanglots, mais encore une fois je n'arrive plus à reconnaître les personnes qui m'entourent.

Ma gorge est tellement douloureuse qu'à chaque sanglots c'est comme une lame qui passe sur mes cordes vocales. J'ai un mal de tête horrible avec tout ces pleurs, toutes onces de bonheur à quittée mon corps depuis le moment où Camila n'a pas démentie sa relation avec Lucas.

SledgehammerWhere stories live. Discover now