Un Amour Inconditionnel

Chapitre 25

Comment ça pourrait être possible, il ne m'aurait jamais quitté comme ça! Il serait venu me voir pour qu'on s'explique... Mais il ne s'est même pas donner la peine de venir pour me l'annoncer en personne.

Je suis plus que perdus, je commence a marcher en rond dans la chambre, je perd complètement la tête. Mes mains tremblent et mes larmes coulent toutes seules, je finis par tomber à genoux devant Rémy qui est toujours assit sur mon lit. Il me regarde avec un sourire mesquin. Il se penche pour essuyer une larme et il la porte à ses lèvres pour sucer son doigt.

Je pleure maintenant à gros sanglots, je suis prête à me donner à Rémy si il peut m'enlever cette douleur que je ressens au fond de moi. Cette sensation de trahison et de haine... 

-Alors qu'est-ce que tu veux faire Adriana?

Surprise je lève doucement mes yeux pleines de larmes vers lui.

-Je ne veux plus souffrir s'il te plaît, j'ai trop mal. Arrêtes la!

Il hausse un sourcil et m'examine comme si j'étais un pauvre animal en détresse.

-BIEN! Tes désires sont des ordres...

Il se lève, mais comme je suis toujours à genoux il m'attrape par la taille et m'aide à me lever. Il me prend par la nuque et me donne un baiser sur la joue. Puis s'arrête soudainement pour braquer une arme à feu sur ma tempe. Je peux entendre les pulsions de mon cœur tellement j'ai peur. J'ai le souffle court et je le lui lance un regard en coin pour voir ce qu'il fait. Il n'a pas bougé, les yeux rivés aux miens.

-Vas-y! VAS-Y JE TE DIS!

Et il tire.

Je me réveille en sursaut dans ma chambre en poussant un cri de terreur! Je suis en sueur et j'ai encore des spasmes de mon réveille perturbé. Mon souffle est rapide et très saccadé. Je regarde autour de moi et aucun signe de Rémy. Aah, ce n'était qu'un foutu cauchemar!

Mais j'ai tout de même l'impression de ne pas être seule, je cligne plusieurs fois des yeux et je remarque une silhouette juste à côté de moi. Je sursaute et me penche pour allumer la lampe de chevet. Maman est assise là en train de m'observer. Elle semble inquiète et vu ses cernes, ça doit faire un moment qu'elle ne dort pas... Je finis par retrouver ma voie et lui parle avec une voie suraiguë.

-Ça fait longtemps que t'es là?

Elle ferme les yeux brièvement et les rouvrent lentement.

-Assez pour dire que j'ai entendus ton premier cri... Tu recommences à faire des cauchemars. (Elle pointe du doigt un verre sur la table de chevet) Je t'ai apportée du jus, tiens bois. J'ai appelée Élodie pour qu'elle s'occupe de trouver un médecin qui puisse te proscrire des médicaments contre tout ça.

Je lève les yeux au ciel.

-Ça va aller maman, je t'assure! Je peux gérée ça toute seule, comme la première fois.

-Oui je n'en doute pas une seconde, mais tu vas quand même prendre les médicaments que le docteur te prescrira. C'est compris? (Je hoche la tête) Florian est là, il est venu te voir.

Je me lève alors de mon lit pour aller dans le salon où m'attend Florian. Dés qu'on se voit, on se prend directement dans les bras l'un de l'autre. Je commence à pleurer et il me réconforte en me caressant les cheveux. On s'assoit tout les deux sur le canapé et il m'essuie les joues pleines de larmes. Ses yeux plongent dans les miens et s'y accrochent.