Mon histoire d'amour avec Ciel Phantomhive

Chapitre 15.

Je sursautais et me retournais pensant voir Ciel mais quelqu'un me poussa et je tomba en arrière, dans la classe. La porte se ferma. Je me releva et essaya d'ouvrir la porte en vain. Je frappa à la porte et dis :

- Il y a quelqu'un ? Ouvrez-moi.

Personne ne me répondis. Je m'assis contre la porte. Quelques minutes passèrent et je commençais à paniquer. Ma respiration s'accéléra, mon cœur battait de plus en plus vite, j'avais l'impression d'étouffer, je retira la cravate de mon uniforme, la sueur perlait dans mon cou. J'étais en train de faire une crise d'angoisse, sa faisait des années que je n'en avais pas fait. Je commençais à voir flou et je tremblais. Je tenta de me lever mais à peine étais-je debout que je m'écroulai sur le sol, avant de perdre connaissance, j'entendis la porte de la classe se déverrouiller.

Quand je me réveilla, j'étais sur un lit, dans une chambre que je ne connaissais pas. Elle me semblais bien trop luxueuse pour faire partie du lycée donc je cru que j'étais en train de rêver. J'étais dans une chambre plutôt grande allongée sur le lit qui y trônait en plein milieu, la pièce ressemblait à l'une de ces pièces que l'on trouve dans les châteaux. Au moment où j'essayai de relever mon dos pour m'asseoir, quelqu'un entra dans la pièce et accouru jusqu'au lit pour m'empêcher de me relever. La personne en face de moi était Ciel. Je clignais des yeux me demandant si c'était vrai ou si je rêvais. Ciel se mit à parler :

- Tu vas mieux ? Demanda-t-il.

Je répondis par une autre question :

- J'ai l'air d'aller mal ? Dis-je en riant.

- Un peu.

- On est où ?

- Dans ma chambre.

Mes yeux s'arrondirent. Il était sérieux ? Il en avait l'air.

- T-Ta chambre ? Bégayais-je.

- Oui. C'est étonnant, n'est ce pas ? De trouver une chambre comme sa dans ce lycée.

- Elle est magnifique.

- Elle te plait ?

Je secoua la tête positivement, sa chambre était vraiment très belle et spacieuse.

- Pourquoi je t'ai retrouvé évanouie dans la classe ? Demanda Ciel.

- Quelqu'un m'a enfermé dans la classe et j'ai fais une crise d'angoisse.

- Tu as vu qui t'as enfermé dans la classe ?

J'essayais de me souvenir mais je n'avais pas bien vu le visage de la personne.

- Je n'ai pas vu son visage.

- Tu ne te rappelle pas d'un détail ? Sa taille, son odeur, la longueur de ses cheveux, ou autre chose.

- Je crois que c'était un garçon, et il était plutôt grand.

- Je vais essayer de le retrouver avec sa, je vais demander de l'aide à Sebastian.

- Sebastian ?

Il me regarda et demanda :

- Tu as soif ? Je vais te chercher un verre d'eau.

J'aquiecsais et il sorti de la pièce. À ce moment là, je me souvins de quelque chose, le prénom du professeur de violon était Sebastian, je l'avais vu à l'infirmerie. Ciel venait juste de dire son prénom, je me demandais si c'était une coïncidence ou si Ciel et le professeur se connaissaient vraiment. Ciel revint avec un verre d'eau, je le bu d'une traite. Je m'asseyais sur le bord du lit et remarqua un piano au fond de la pièce.

- Tu joue du piano ? Demandais-je.

Il se dirigea vers le piano, s'assit et commença à jouer un morceau que je connaissais. Red berries in blossom de Dunayevsky. J'allai m'assoir à côté de lui, regardant ses doigts glisser sur les touches du piano. Il ne faisait pas une seule fausse note et il avait l'air tellement concentré sur ce qu'il faisait, il avait l'air encore plus sérieux que d'habitude. Quand il eu finit, il se tourna vers moi et me demanda :

- Alors ?

- Tu joue merveilleusement bien.

- Tu sais jouer ?

- Je ne connais qu'un seul morceau.

Il se décala un peu pour me mettre bien au milieu du piano.

- Joue.

Je commença donc à jouer la serenade de Schubert, la seule musique que je savais jouer au piano. Lorsque j'eus finis Ciel dit :

- C'est pas mal. Tu devrais appuyer moins fort sur les touches, plus tu seras douce avec l'instrument plus la mélodie qui en sortira seras jolie.

Il pris mes mains et plaça mes doigts sur certaines touches avant de continuer.

- Si tu place tes mains comme sa au départ, tu atteindra plus facilement les touches que tu veux.

Il tenait toujours mes mains, je sentais mon cœur s'emballer.

- Tu voudrais que je t'apprennes à jouer ? Demanda Ciel.

Je tourna ma tête vers lui, surprise de sa proposition. En me tournant, ma tête se retrouva à quelques centimètres de celles de Ciel, je resta bloqué un instant regardant Ciel dans les yeux. Il détourna la tête et je fis de même en rougissant.

- Je veux bien. Répondis-je.

- Alors, on se retrouve ici plutôt que dans une salle de classe maintenant ?

- D'accord.

- Ça va aller ? Demanda-t-il.

- Pourquoi ?

- Tu dois traverser tout le dortoir des garçons pour arriver ici.

Mes yeux s'agrandirent. Il avait dit tout le dortoir des garçons ? J'hésitai un instant et répondit.

- Ça va aller.

Puis je posa la question que j'aurais du demander depuis le début mais à laquelle je n'avais pas pensé :

- Il est quelle heure ?

Ciel se leva d'un coup et alla voir se montre.

- 6h. Répondit-il.

Je me leva aussi soudainement et avant de sortir dis :

- Je dois aller en cuisine.

Puis je sortie en vitesse. En sortant, plusieurs garçons qui trainaient dans les couloirs me regardèrent intrigués. En traversant le dortoir des garçons, je croisa quelques garçons qui trainaient en caleçon donc je marcha le plus vite possible. Arrivée dans ma chambre, Laura n'était pas encore levée, je me changea en vitesse et parti vers la cuisine.