Mon histoire d'amour avec Ciel Phantomhive

Chapitre 85.

Après plusieurs longues minutes, Ciel rentra au manoir. Nous dînâmes tout les trois puis Ciel demanda à me parler, en privé.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demandais-je lorsque nous fûmes seuls.

- C'est à propos de ce que j'ai fais cet après-midi.

- Cet après-midi ? Ah, ta discussion avec la reine ?

- Oui, ça. Je ne veux plus rien te cacher alors je pense que je dois t'en parler.

- C'était important ? Demandais-je comme si je ne savais rien.

- Elle m'a demandé de quitter le lycée.

- Pourquoi ?

- Elle... Veut que je m'éloigne de toi.

- De moi ?

- Oui, elle pense que tu m'as retourné le cerveau et que tu es réellement un danger.

- Elle est folle !

- Je sais... Elle était pas comme sa avant...

- Et tu vas faire quoi du coup ?

- Je lui ai dis que je voulais rester avec toi.

- Tu... N'as pas peur de regretter ton choix plus tard ?

- Pourquoi je regretterais ? Tu as l'intention de me quitter ? Dit-il en souriant.

- Non ! Bien sûr que non !

- Alors je ne vois pas de raison pour que je le regrette. Ce n'est pas plutôt toi qui va regretter ?

- Pourquoi ?

- Je sais pas. Je ne suis pas quelqu'un de facile, jeune fille. Et j'ai un sale caractère.

- Je crois que je peux m'y faire. Mais tu dois être fatigué, tu devrais aller dormir.

- Tu devrais y aller aussi.

- Vas-y en premier. Je reste un peu ici.

- Ne reste pas trop longtemps.

- Ne t'inquiète pas, je rentrerais vite.

Ciel rentra dans le manoir après m'avoir souhaité une bonne nuit. Je m'assis sur un banc et soupira.

- Qu'est ce que je dois faire ? J'espère que sa ne posera pas de problème à Ciel de se rebeller comme sa... Il va sûrement finir par regretter même si il dit le contraire.

Je resta dehors encore quelques instant avant de retourner dans le manoir. Je chercha ma chambre en vain, j'avais oublié où elle était. Je soupira une fois de plus et m'assis contre un mur. Alors que je ne savais pas quoi faire, Sebastian apparut devant moi.

- Vous êtes perdue, Mademoiselle ?

Je me leva difficilement. Alors que j'étais debout, je ne sentis plus mes jambes et Sebastian me rattrapa avant que je ne tombe par terre.

- Vous allez bien ? Dit-il, inquiet.

- Oui...

- C'était vous ?

- Quoi ?

- La personne derrière la porte.

- Oui...