Chapitre 21.

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- Tu as déjà vécu la mort d'un proche ? Demanda Ciel.

- Non, encore jamais. Mentis-je.

J'avais déjà vécu cela mais je ne souhaitais pas du tout en parler.

- Tu as des frères et sœurs ? Me demanda-t-il.

- Hum, non je n'en ai pas.

- Vraiment ? Dit-il surpris.

- Oui.

- C'est bizarre tu n'as pas le caractère d'une enfant unique. Normalement les filles uniques ont un sale caractère et se croient supérieures aux autres.

- Et bien, pas moi.

- Tu es différente des personnes que j'ai rencontrés jusqu'à maintenant.

- Comment sa ?

- De l'extérieur, tu semble fragile mais froide. Et quand j'apprends à te connaître je me rends compte que tu es plutôt forte et moins froide qu'il n'y paraît.

Je sentis mon cœur s'accélérer. Nous continuâmes ensuite de parler pendant plus d'une heure. J'allais ensuite dans ma chambre et essayais de m'endormir, j'y parvins malgré quelques difficultés. Je pense souvent beaucoup et cela ne me facilite pas la tâche pour m'endormir. Le lendemain matin, arrivée en cuisine, le petit-déjeuner était prêt, comme la veille. Ceci n'était pas l'œuvre des employés de l'établissement qui me félicitèrent encore une fois pour la qualité des préparations. Je me demandais qui avait bien pû préparer le petit-déjeuner avant que je ne le fasse. Après avoir beaucoup réfléchis je décida de découvrir qui avait fait cela. Le lendemain, je me réveillerais plus tôt et espionnerais la cuisine pour savoir qui faisait mon travail à ma place, cette tactique ne marcherait que si cette personne récidivait.

Après avoir mis les plats en place, j'attendis que les élèves arrivent. Il était encore très tôt, les élèves devaient arriver environ une heure après. Cependant à peine cinq minutes passèrent et quelqu'un entra dans la salle de réception. Je vis la porte du dortoir des garçons s'ouvrir, Ciel passa le pas de la porte et se dirigea vers moi. Quand je vis son visage, je souris inconsciemment et mes joues rosirent. À chacun de ses pas, qui le rapprochait de moi, mon rythme cardiaque s'accélérait. Je ne comprenais pas ce qui ce passait. Lorsqu'il fut en face de moi, je crus que le temps s'arrêtait, et mon cœur de même.

- Yuuka ?

Je voyais ses lèvres bouger sans entendre ce qu'il disait.

- Yuuka ?

J'entendis à peine se qu'il me dit.

- Yuuka ?

Je cligna des yeux, et tout redevins normal : le temps et mon cœur.

- Yuuka ?

- Q-Quoi ?

Quel est ce sentiment ? Me demandais-je.

- Ça va ?

- Oui.

Pourquoi je suis comme sa ?

- Tu es sûre ?

- Oui, oui.

Pourquoi il me fait cet effet là ? M'interrogeais-je.

- On mange ensemble ?

- D'accord. Articulais-je avec difficulté.

Est-ce que je serais amoureuse de lui ? Amoureuse ? Pensais-je. AMOUREUSE ?? Impossible.

Je secouais énergiquement ma tête pour en faire disparaître cette idée, comme si un simple coup de vent pouvait la faire s'envoler. Après un long soupir de soulagement, pour avoir retrouvé mes esprits, je passa de l'autre côté du self et alla m'asseoir avec Ciel. Lorsque j'arrivais à la table, il tira une chaise et me fit signe de m'asseoir. Je pris place et dis :

- Quel gentleman.

- J'ai été élevé comme cela. Dit-il en japonais.

- Comment sais-tu ? Que je parle japonais.

Je répondis inconsciemment en japonais. Il parut hésiter un moment avant de répondre :

- Le bouche à oreille. C'est un petit lycée. Et...

- Hum, c'est plutôt grand ici...

- ET, tu es plutôt populaire auprès des garçons.

- Moi, populaire ? Tu te fiche de moi ?

- Pas du tout.

- Je ne suis pas populaire. De nous deux la personne populaire ici, c'est toi.

- Moi ?

- Bien sûr. Tu ne te souviens pas ? Je me suis fait agréssée par trois filles, à cause de qui selon toi ?

- Tu veux dire que c'est de ma faute si elles t'on agressé ?

- Bien sûr, elle m'ont engueulées parce que je t'avais parler !

Nous avions commencer à parler plus fort sans nous en rendre compte et quelques élèves commençaient à arriver, encore en pyjama, alertés par notre discussion. Ils nous entourèrent mais nous n'y fîmes pas attention, trop occupés pas notre discussion. Comme nous parlions japonais, les autres élèves n'avaient pas l'air de comprendre.

- Elles ne t'ont pas engueulé que pour sa !

- C'est quand même de ta faute !

- Ce n'est pas moi qui ai frappé le professeur le plus populaire auprès des filles à ce que je sache !

- Calme toi ! Criais-je en me levant et en frappant du poing sur la table.

- Oh, non mais je rêve. La fille est en train de me gueuler dessus et elle me demande de me calmer ! Dit-il en se levant à son tour.

- Tu es schizophrène ?

Ciel explosa tout à coup de rire, et je ne pu m'empêcher de rire à mon tour. C'était la première fois que je voyais Ciel rire. Après avoir beaucoup inspiré et expiré pour nous calmer, Ciel dit :

- On dirait un vieux couple qui s'engueule pour des broutilles.

- C-Couple ? Bégayais-je.

Je rougis instantanément.

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Désolé d'avoir pris autant de temps à sortir ce chapitre qui n'a rien d'extraordinaire, je ne suis pas très régulière dans mes sorties de chapitres et en plus j'ai l'impression que mon histoire est de plus en plus ennuyante... Bref ^^

Est-ce que vous avez remarqué quelques incohérences entre certaines choses dont Yuuka à parler avec Ciel ( dans ce chapitre et celui d'avant ) ? Si oui, ne vous inquiétez pas, c'est normal ^^

Mon histoire d'amour avec Ciel PhantomhiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant