Mon histoire d'amour avec Ciel Phantomhive

Chapitre 22.

Lorsque le service du matin fut finis, je retourna à ma chambre. Ce petit-déjeuner m'avait ouvert les yeux : j'étais amoureuse de Ciel Phantomhive, et le nier ne me serais d'aucune utilité. J'étais assise sur mon lit en train de penser quand Laura me dit :

- Tu as l'air ailleurs, ça va ?

- Oui, je réfléchis...

- Tu devrais arrêter, on dirait que tu déprime.

- Je peux pas, je pense à lui tout le temps.

J'avais dit cela sans m'en rendre compte et je le regrettais immédiatement.

- Lui ? Tu penses à Ciel ?

- Comment tu as deviné ?

- Intuition féminine.

- Je crois que je suis amoureuse de lui. Enfin non, je ne crois pas...

- Tu en es sûre !

- Exact.

- Va lui dire.

- Lui dire ? Mais tu es folle, je vais pas aller le voir comme sa et lui dire : Salut Ciel, au fait je suis amoureuse de toi.

Laura rigola. Je ne pus m'empêcher de rire avec elle. Je ne savais pas comment j'allais pouvoir le dire à Ciel et je me posais tout un tas de questions :

* Est-ce qu'il m'aime aussi ?

* Est-ce qu'il a déjà quelqu'un dans sa vie ?

* Est-ce qu'il allait m'accepter ?

Je ne voulais pas me précipiter et faire quelque chose que je regretterais ensuite, je décida donc d'attendre pour être sûre de moi. Je me prépara rapidement avant d'aller en classe. Arrivée là-bas, Ciel me fit signe de m'asseoir à côté de lui, je préférais décliner l'invitation et allais m'asseoir tout au fond de la classe. Lorsque le cours fut finis, je me précipita hors de la classe pour éviter Ciel, j'avais peur de devoir parler avec lui dans l'état d'esprits où j'étais et finir par tout déballer. Je prépara le déjeuner, puis le servie. Lorsque je vis Ciel s'approcher pour que je le serve, je couru dans la cuisine. Qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Je perdais complètement les pédales. Je soupira puis retourna dans le self pour servir Ciel.

- On se voit ce soir ? Demanda-t-il.

- O-oui, bien sûr.

Après avoir entendu ma réponse, il s'éloigna. Quand le service fut finis, j'allais chercher mon violon puis rejoins la salle des professeurs. J'étais sur le point de frapper à la porte quand j'entendis Sebastian me dire d'entrer, je m'exécutais. J'acceptais le café qu'il me proposait et m'assis en face de lui. Il prit la parole en premier.

- J'ai entendu dire qu'un nouveau professeur de peinture avait enfin été trouvé et qu'il arriverais vers la fin du mois.

-Enfin ?

- Oui, mais je ne sait pas encore qui c'est.

- Je vois.

- Il ne te reste plus que 3 jours à me supporter, en comptant aujourd'hui.

- Ah, oui. C'est vrai. Je ne m'en étais pas rendu compte, j'aime bien travailler avec vous... euh, toi. 1 semaine sa passe vite.

- Tu voudrais travailler avec moi plus longtemps ?

- Vous pensez que je peux ?

- Si tu veux, je peux voir avec le directeur pour que l'on annule ta punition en cuisine et que tu travaille avec moi jusqu'à la fin de l'année.

- Vraiment ?

- Oui, sauf si tu préfère continuer à supporter ces mégères.

- Comment vous savez ?

Il ne répondit rien.

- Sa me plairait vraiment mais si je ne cuisine pas la nourriture va redevenir immangeable.

- On peut toujours arranger sa.

- Comment ?

- Je vais faire sa à ma façon.

- Votre... Façon ?

- C'est un secret.

Il plaça son doigt sur sa bouche en accord avec ce qu'il disait, et en souriant.

- Alors c'est d'accord. Répondis-je tout sourire.

- Très bien, j'en parlerais au directeur ce soir.

Après cela, nous sommes allés en cours pour installer les affaires du professeur et avons attendu les élèves en parlant.

-L'important c'est d'exprimer ce que l'on pense et ressent. Disait Sebastian. Personne ne peut le faire à ta place.

Nous avions commencé une discussion sur la liberté d'expression par rapport à la musique. Et il avait raison personne ne le ferait à ma place, je devais le dire moi même à Ciel. Même si l'on parlait d'autres sentiments, j'avais pris cette remarque de la part de Sebastian pour moi. Mais même si je pensais que je devais le dire, je savais que je n'étais pas prête à l'avouer.

- Mais certaines choses sont plus difficiles à exprimer que d'autres, Sebastian.

- C'est bien pour cela qu'il y a la musique, elle permet d'exprimer ce que l'on ressent mais sans mots, à travers des notes. C'est beaucoup plus subtile et moins difficile d'avouer les choses à l'aide de la musique.

- Ce que vous sous-entendez, c'est que chaque musique à un sens caché ?

- Oui, chaque musique à été écrite pour que l'auteur exprime ce qu'il ressent. Ce ne sont pas que des notes et des sons, chaque musique contient un sentiment unique de l'auteur. Il utilise son état émotionnel actuel pour écrire une musique unique.

- Donc vous pensez que l'état émotionnel de l'auteur influence la musique qu'il écrit.

- Bien sûr, et c'est pareil pour tout le monde : les auteurs par exemple, en fonction de leur état émotionnel au moment où ils écrivent, le texte sera plus triste, plus joyeux, plus romantique. C'est la même chose en musique, en peinture, et dans tout les arts.

- À partir d'une musique, on peut comprendre les sentiments de la personne qui l'a écrite ?

- C'est un peu plus compliqué que sa, à moins que ce ne soit flagrant, il est compliquer de comprendre ce que pensait l'auteur au moment de l'écriture de la musique.

À peine eut il dit cela que es élèves commencèrent à arriver. J'allais m'asseoir au bureau à côté de celui du professeur. Ciel entra dans la classe et choisit, malheureusement, le place juste devant mon bureau. On était maintenant face à face et je ne pouvais m'empêcher d'éviter son regard.

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Après avoir eu une longue et très emmerdante ( pardonnez moi ce langage ) panne d'inspiration, j'ai enfin réussi à écrire ce chapitre ...

J'espère qu'il vous a plu ^^