Mes petits OS de Miraculous Ladybug

1 : encore une histoire de parapluie

He he...

La cloche grésillait dans mes tympans. Ramassant mes affaires et les jeta dans mon sac, je salua ma nouvelle meilleure amie et quitta la salle de classe . Juste devant moi passa le mannequin nouvellement étudiant au collège. Ce garçon, ce nouveau, malgré son air craquant et son côté vraiment mignon, m'avait fait sérieusement mauvaise impression avec ce qui c'était passé le matin même. Chloé Bourgeois, cette peste de première classe, ainsi que son acolyte et seule amie Sabrina, s'étaient bien moquées de moi en collant cet immonde petit bout de bonbon à ma place. Cependant, celui que j'avais aperçu à ma place, essayant vainement de détacher la friandise gluante de ma chaise, s'agissait bel et bien du populaire mannequin Adrien Agrestre.
Plongée dans mes pensées, je ne remarqua pas, en sortant du Collège Françoise-Dupont, la fine pluie qui tombait sur Paris. Les nuages,autrefois balayé par un soleil doux et chaud de fin d'été avaient repris possession du ciel à leur avantage. La précipitation était glaciale et verglaçante, mais, comme je n'habitais pas si loin, je devais marcher et sûrement rentrer tremper.
Je soupira, et, au même moment, une ombre furtive se glissa derrière moi en me touchant l'épaule. Je sursauta, et, un sourire gêné sur le visage, salua en retour le blond de ma classe.
-" il pleut bien fort, tu ne trouve pas ?"
Je murmura une réponse sûrement incompréhensible dû à mon marmonnage. Je ne lui avait toujours pas réellement pardonné ce qui s'était passé le jour même, ce qui ne semblait pas son cas, car il me fit un tendre sourire qui me réchauffa immédiatement. Sortant un objet de son sac, il ouvrit son parapluie noir trempée par les gouttelettes d'eau glacées.
Il essaya de m'expliquer rapidement ce qui s'était passé juste avant la classe, mais je ne l'écoutais pas. Je fixais ces yeux profonds, verts émeraudes, m'hypnotisant, me plongeant dans un sommeil éternel...
Un bruit sourd me dérangea. Un éclair puissant avait frappé non loin de là. Adrien me fixa, puis regarda le ciel, puis moi, le ciel, et finit par, d'une main à la fois tremblante et rassurante, tendit doucement son ombrelle vers moi. Je fus surprise, peut-être même jusqu'à dire que j'étais légèrement choquée, mais j'étais tout de même rassurée, car ce geste prouvait qu'Adrien Agreste n'était pas si méchant, peut-être même avait-il agit sous l'influence de Bourgeois, qui, à cause de son père le maire, croyait posséder tous les droits, y compris celui de flirter avec Adrien, ou plutôt "Adrichou". J'attrapa après une petite hésitation l'objet qu'il me tendait, mais, bien sûr, ma maladresse avait dû s'incruster une nouvelle fois dans ma vie personnelle; celle-ci se referma presqu'immédiatement sur mon visage. J'entendis éclater de rire, une beau rire, clair et mélodieux, le plus beau que je n'avais jamais entendu. Relevant le pan de la protection, je pouffa moi aussi devant le malheur. Il soupira puis toujours avec ce même sourire ravageur, il me murmura qu'il devait me quitter pour rentrer. Mon sourire s'effaça, laissant place à une moue de désespoir. Je le salua vagement, puis m'en alla chez moi. Tout en marchant, je me dis que le beau, le grand, le talentueux, celui que toutes les filles aiment, peut importe leurs qualités ou leurs défauts, le seul et l'unique, Adrien Agreste, avait pris une place énorme dans mon cœur.

~~fin~~