15: Jalousie (suite de troubles)

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Je rejeta l'une de mes mèches bouclées dorées qui tombait sur mon visage. Sortant de la limousine pour me rendre vers le collège, je pestais contre Sabrina qui était malade aujourd'hui. Grrr, elle ne me servait vraiment à rien celle-là. Remontant mon sac sur l'épaule, je continuais de réfléchir. Qui ferait mes devoirs aujourd'hui ? J'allais devoir...travailler ?!? Moi, la fille du maire ?? Non mais ! Tant pis, je paierai quelqu'un pour le faire. Je me dirigeais vers la cour quand j'aperçus mon Adrichou avec ce boulet de Marinette. Celle-ci, comme à son habitude, était rouge cerise et bafouillait des mots sans sens. J'allais intervenir quand mon bien-aimé la traîna jusqu'à la bibliothèque, où il n'y avait personne encore à cette heure. J'étais confuse. Qu'allait faire mon Adrichou avec elle ?
Alors, pour effacer mes soupçons et donner des réponses à mes questions, je me glissa sans me faire remarquer dans la grande pièce couverte d'étagères de nombreux livres.
J'avais manqué une bonne partie de leur conversation, mais le sourire à leurs lèvres me faisaient tout sauf bonne impression. Je fronça les sourcils, désormais convaincue qu'il tramaient quelque chose tous les deux.
Et puis soudain, tout ce passa si vite, mais...
Il l'embrassa. Elle. Marinette Dupain-Cheng. Cette petite gamine inutile qui ne servait à rien. Je plaqua une main sur ma bouche, m'empêchant de crier au meurtre. Toutes ces années où je l'avais quasiment vénéré n'avaient donc servis à rien ? J'avais tant fait pour lui plaire, pour me faire aimer.
Une cloche lointaine sonna, les interrompant dans leur délit.
Je sortis de la bibliothèque en trombe et en pleurs, car, derrière mon apparence de petite dure à cuire, j'ai un cœur sensible et fragile. J'étais bien consciente que tout le monde me fixait avec étonnement.
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C'est bien fait pour elle. Elle le mérite. Qu'elle aille donc pleurer seule, elle n'est pas digne qu'on s'occupe d'elle.
Ces mots résonnaient dans ma tête comme une tambour. Elle est si égoïste. Assise sur le banc des toilettes féminines, j'étais bien déterminer à ne pas sortir de là. Mon mascara frais avait bien coulé le long de mes joues, tout comme mes larmes, mais je m'en foutais royalement. Personne n'étais venu voir si j'allais ou pas. Même pas un professeur ayant eu pitié. C'est peut-être vrai que j'ai fait des erreurs durant toutes ces années, à insulter tous ces pauvres gens, mais je regrettais. Sincèrement.
L'avant-dernière cloche de la journée sonna, signifiant la dernière période commençant. Résignée, je me décida à me lever de cette cuvette et, la tête la plus haute possible, je me dirigea vers ma salle de cours. Malgré tout, avec ça, j'avais complètement oublié le maquillage qui trainait sur mes joues, me laissant bien belle ainsi avec de longues traces noires en-dessous des yeux.
Le cours commença, et j'entendais les chuchotements de mes voisins, leurs ricanements, même parfois leurs insultes. On aurait que j'étais un arbre avec des milliers de bûcherons tout autour, qui me plantaient leur haches dans le tronc. J'étais à bout. Finalement, je me décida à demander une permission pour aller à la salle de bain, la voix remplie de trémolos. Voyant ma tristesse, la professeur accepta presqu'immédiatement. Et sans que personne ne s'en aperçoive, un petit volatile mauve et noir se rapprocha du collège...
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Antibug est de retour, sa tristesse permettra à mes petits akumas de festoyer ce soir...

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Niah niah niah.... Je sais, je suis démoniaque ! Aucun de mes OS ne finira bien ! La suite en suspends....

Mes petits OS de Miraculous Ladybug Where stories live. Discover now