23: le retour du printemps

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Un vent doux me caressa le visage tendrement. Je souris, sur l'une des nombreuses poutres de la fameuse Tour Eiffel, assise les pieds dans le vide. Depuis quelques jours déjà, le temps chaud était revenu de ses vacances, et j'avais pu mettre mon premier t-shirt de l'année dehors. Le soleil rayonnait, les oiseaux chantaient, et j'avais enfin pu me remettre à mes sorties nocturnes dans le ciel de Paris, la température glacial des mois hivernaux me l'ayant empêché. J'étais heureuse de retrouver cette sensation de plaisir et d'envol, car ma combinaison à pois n'avait pas beaucoup servie ces derniers temps; il fallait croire que le Papillon aussi prenait des vacances.
Un craquement me sortit de mes pensées. Sans même me retourner, je devinai qui c'était.
-" Salut, Chat noir. "
Qui d'autre, après tout, pouvait grimper jusqu'au sommet du monument, à part moi ?
-" Bien le bonsoir, ma Lady. Tu es tout simplement ravissante, comme toujours. "
Il me fit un baise-main délicat et, pour une fois, je ne retirai pas ma main aussitôt, comme autrefois. J'étais de bonne humeur, et je ne voulais pas lui gâcher ça.
Je l'aperçus rougir légèrement, et il sortit de son dos une belle rose fraîche.
-" Tu es comme cette fleur. Sensible et fragile, en même temps que dangereuse et rebelle. "
Tous ces compliments, je ne pourrais dire le contraire, avaient le don de m'enflammer les joues. Je pris la plante qu'il me tendait, humai son parfum exquis, le savourant.
Les étoiles commençaient à peine à pointer le bout de leur nez, et la ville s'endormait peu à peu. Appréciant ce moment de silence, je me tournai vers Chat Noir, qui, d'ailleurs, avait l'air d'être perdu dans ses pensées.
-" Quelque chose ne va pas, chaton ?"
Il secoua vivement la tête, négativement. Pourtant, je sentais bien que quelque chose le tracassait. Alors, je m'approchai doucement de lui et accotai ma tête sur son épaule. On aurait pu voir le rouge sous ses yeux à des kilomètres tant il était présent.
Nous étions bien, l'un sur l'autre, à humer l'air Parisien débordant de parfums différents, jusqu'à ce qu'un bruit strident sonna, me rappelant d'aller nourrir mon kwami affamé. Je fixai un Chat Noir déçu de me voir me défaire de ses étreintes pour le quitter au plus vite.
Je lui fis rapidement relever la tête quand il aperçut ma main tendue vers lui.
-" Allez, suis-moi !"
-" Mais nos identités risquent d'être dévoilées, et tu dis toujours que..."
-" Le passé, c'est le passé, le présent, c'est maintenant ! On s'en fiche de se que j'ai pu dire ou pas !"répondis-je en éclatant d'un rire enfantin.
Son visage s'illumina, et il se remit rapidement sur ses pieds. Me prenant par la taille d'une façon plutôt galante, il nous fit descendre jusqu'à la terre ferme, et nous marchâmes ainsi, main dans la main, dans les boulevards vides éclairés par plusieurs petits lampadaire, jusqu'à ce que le dernier petit point noir de ma boucle d'oreille et le dernier coussinet de la bague de mon acolyte disparaissent, laissant place à notre alter-ego respectif. Pourtant, nous ne nous lâchèrent pas, malgré la surprise de découvrir qui était l'autre réellement.

Toute rose a ses épines, mais, si on s'y prends correctement, on peut éviter de se blesser.

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Voilà pour vous, parce que les premiers beaux jours sont arrivés chez nous, au Canada ! J'étais super contente, et j'ai sorti mon vélo, mes rollers, mon skate et ma raquette de tennis. Bref, j'ai pu enfin profiter de la température clémente !
:)

Mes petits OS de Miraculous Ladybug Where stories live. Discover now