19: comme une bombe

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J'étais si joyeuse, avant. Après la journée de travail à l'hôtel (voir Numéric), Alya, Nino, Adrien et moi avions reçu des billets pour le concert de Jagged Stone. J'en avais été bien heureuse, mais je le fus encore plus quand j'ai appris que mon amoureux y venait avec nous !
L'ambiance était incroyable, la musique et les cris de groupies résonnaient dans toute la salle de concert.
Et puis soudain...
Une explosion. Énorme. Une vague de résonance me projeta à terre, me bouchant violemment les oreilles. Une deuxième, un peu moins forte, troubla les hurlements de terreur et les pleurs. J'avais de la poussière plein les yeux, j'arrivais à peine à respirer tant j'en avais dans les poumons. Puis, je sentis un liquide poisseux se frayer un chemin sur mon front, entre mes yeux. Rouge. Rouge sang. Une légère entaille troublait mon front lisse, mais c'était bien le dernier de mes soucis. Est-ce qu'Alya était blessée ? Est-ce qu'Adrien était blessé ? Je paniquais intérieurement, j'étais embrouillée, désorientée.
Mais qu'est-ce qui s'était passé ?
Comme un réveil soudain, une douleur insoutenable apparut soudainement dans mon bas-ventre. Je regardai. Le même rouge, mais en beaucoup plus grande quantité. C'était visqueux.
Toute musique avait cessée, laissant place à des cris de douleur. Espérant une réponse, j'essaya de crier le prénom de mon amie, mais seul un petit gémissement s'échappa de ma bouche. J'avais le crâne qui vibrait encore. Je n'entendais rien, ou presque, mais une petite lueur d'espoir se permit de s'échapper quand j'entendis, au loin, des sirènes de police, ou bien de pompiers. Peut-être des deux. Une grand trou perçait le toit, et je pouvais y apercevoir les étoiles brillantes. J'espérais intérieurement que ce ne serait pas ce soir que j'irais les rejoindre...

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Des cris. Des gens, couchés sur le sol, agonisant, tremblant, en pleurs ou même parfois tout simplement morts. Je me sentais vide, sans émotions, comme si je flottais. Et puis je l'aperçus.
Une jolie tête blonde, reposant sur le plancher, un regard de terreur, mais ne faisant plus rien. Pas un battement de cil. Je vis aussi deux autres personnes,dans la même position. Ma gorge se serra, j'étouffai, j'agonisai lentement, comme si on voulait me torturer. Je poussa un hurlement de terreur, et ce fut le trou noir.

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- NOON !!!
Je replongeai dans le monde réel. Mon cœur battait à cent à l'heure, je peinai à respirer. Me calmant doucement, je toucha mon front en sueur, quand je frôla un bandage. Mon entaille avait été panser, donc, par conséquent, je n'avais pas perdu la vie. Retenant un soupir de soulagement, je détailla la pièce où je me trouvais. De chaque côtés de mon lit se trouvaient des rideaux, me séparant de mes voisins.
Mes voisins...
Mon rêve me revint en tête. Je me creusai vainement la tête, tentant de me rappeler ce qui s'était passé. J'essayai de me lever, mais une douleur sourde me vrilla l'estomac.
-" Tu ferais mieux de ne pas te lever, Mari. "
Cette voix, je la connaissais bien, mais pourtant....
-" Qui es-tu ?"

Mes petits OS de Miraculous Ladybug Where stories live. Discover now