#Qu'est-cequetufous?

1.7K 105 0
                                    

La nuit est fraîche. Je fume mon derniers joint en regardant les étoiles par la fenêtre. Je les admire assis par terre. La lune éclaire ma chambre. J'ai mal, très mal mais je m'en fous. Je suis bien là. Je suis apaisé. Peut-être à cause des médicaments ou bien parce que je fume. Je ne sais pas. Je pense à mon arrivé à Londres. À tous ce qui s'est passé depuis que je suis arrivé, il y a déjà presque deux semaine. Il peut se passer beaucoup de chose en deux semaines. Je suis content d'avoir quitté Doncaster, et Bradfort. Ces villes m'étouffaient. Je remercie la mère de Zayn qui a été muté ici. Je n'ai pas hésité à partir avec eux. Je ne peux pas y retourner. Ça me rappelle trop de mauvais souvenir. Je préfére oublier mon passé et recommencer à zéros.  

Ma classe a l'air sympatique.Je suis un peu déçu de ne pas être dans la même classe que Zayn, mais moi et les chiffres ça fait deux. Je n'y comprend rien. Je me suis toujours pas mal bien démerdé en langue alors voilà pourquoi je me trouve en terminal L. Un jeune homme me fait rire dans ma classe. Il croit que je ne le remarque pas. C'est faux. Je ne vois que lui. Je pense à lui en ce moment et je ne devrais pas. Je pense à des yeux vert avec des cheveux bouclé. Il est putain de beau. C'est mal ce que tu fais Louis ! Il me fait perdre mes moyens. Je ne devrais pas l'approcher mais à chaque fois c'est lui qui vient à moi. Lui et son innocence. Lui et sa gentillesse. Lui et sa naïveté. Je ne suis pas ce qu'il croit. Depuis que j'ai vu ses yeux, j'en rêve toutes les nuits -du moins quand je dors. C'est frustrant et effrayant. Il m'obsède. Il a l'air tellement innocent que j'en ai pitié de lui mais en temps je trouve ça mignon. Non Louis tu ne dois pas penser ça ! J'ai dit que je m'approchais de personne. Je ne veux pas d'amis. Zayn me suffit. Il est le seul et l'unique qui me comprend et qu'il m'abandonnera jamais. Je peux lui faire confiance et lui aussi. C'est le seul que j'ai besoin. Par contre, il faut que Harry arrête de s'approcher de moi. Je pers mes moyens quand je le regarde. Pourtant il a que de bonne attention. Il n'est pas méchant. Il m'a même aidé et moi je suis parti. Je suis parti car je ne veux pas qu'il m'approche. C'est trop risqué. Soit dit en passant, je l'ai aidé la dernière fois, alors ça veut dire qu'on est quitte non ? Il me doit plus rien et moi non plus. Tout ce qu'il faut que je fasse c'est d'éviter de le regarder. Ça ne peut-être que facile. Je dois rester bien à l'écart de lui avant que ce soit trop tard. C'est dommage, il avait l'air adorable.

Je m'énerve contre moi-même. Je casse tout ce qu'il a dans cette chambre -qui au fond n'est pas la mienne, et jamais elle le deviendra. Tout ce que je trouve vol.

« J'en ai marre ! » je hurle.

Je cherche mon paquet mais je ne le trouve pas alors je suis encore plus énervé. Tant pis, je sors. Je sais où je peux en trouver à cet heure tardive. Il doit être 2h du mat mais je m'en fous.

Je prend ma veste et me tire. Ils vont râler -encore mais qu''est-ce que j'en ai à foutre ? L'air est frais dans Londres. Comme d'habitude je vais à Hyde Park. J'adore cet endroit. Je m'asseois sur le banc et je l'attend. Je lui ai envoyé un message et il m'a di qu'il arrivé. Tiens le voilà.

« Salut Louis. Je suis désolé, je n'ai plus de chit comme tu me l'avais demandé mais j'ai autre chose qui devrait te plaire. Tu vas voir, tu vas halluciner. » Tant mieux. C'est ce que je veux.

« Je prend tout ce que tu peux me donner. J'en ai besoin ! » je répond impatient d'avoir ma dose.

L'échange se fait dans le silence. Je lui donne l'argent et il me donne la drogue. C'est aussi simple que ça. Ensuite, on se sépare. Chacun part de son côté. Je m'arrête à un arrêt de car. Je ne sais pas où je suis mais à vrai dire je m'en fous. Tout ce qui compte pour moi en ce moment c'est de me défoncer. Je regarde ce j'ai dans la main. Je n'ai jamais pris de cocaïne. Tout d'un coup, une douleur surgit. J'ai mal. Très mal. Je ne supporte plus cette douleur mais je n'arrive pas à m'en défaire. Je crois que je suis devenu accroc à la drogue. J'en ai besoin. Autant besoin que de respirer, c'est devenu vital. Grâce à ça, j'oublie ma douleur. J'oublie mes problèmes. Je me sens mieux après ça. Je me sens vivant, invincible. Ce que je ne suis pas. La douleur étant insupportable, je me fous que ce soit de la cocaïne, je me sniffe un rail. Je m'étais juré que je ne toucherais jamais à ça. Soit disant parce que c'est trop dangereux et que je ne voulais pas mourir d'une overdose. Mais les promesses qu'est-ce que c'est ? Juste des paroles en l'air. Des mots, dit pour faire plaisir. Ça fait bien longtemps que j'ai arrêté d'y croire ou même de continuer à faire. De toute façon, elles sont tous brisées comme je le suis. Les effets de la drogue ne tarde pas à arriver. Tout d'un coup, j'ai soif. Je sais qu'il n'y a une boîte pas loin. Je m'y rends. Content. Il me laisse passer. Je suis majeur.

Ce soir là, je donne tout ce que j'ai. Je danse pour perdre la notion du temps, je bois et je fume pour oublier. Je chante, je hurle jusqu'à m'en casser la voix. J'embrasse n'importe qui. Je m'en fous. Je me sens bien. Je me sens vivant. Je vomis et je suis content. Tellement que je me marre. Je me suis fait sucer par un mec dans les toilettes, et ça me plaît. Je ne connais même pas son nom mais peu importe. Je vis. Je vis. C'est tout ce qui compte. L'alcool et la drogue me fait du bien. Je suis complètement défoncé. Je vois flou. Je ne marche pas droit. Et pourtant je rigole. La boîte m'a virer à 4h. J'ai eu à peine le temps de profiter de ma soirée. Je retourne à l'arrêt de car. Il y a un banc. C'est cool les bancs. Tu peux dormir dessus. J'ai la tête qui tourne. Merde c'est mauvais signe. Je n'ai pas le temps de comprendre que je m'écroule encore une fois sur le banc.

C'est la deuxième fois en une journée.

Merde !

Je crois que je suis vraiment un drogué.

Je ne peux pas vivre sans.

J'en ai besoin.

Pour vivre.

Pour mourir. 

« I need you ! » [terminé] Where stories live. Discover now