Chapitre 16

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Le lendemain, je me réveille blotti dans les bras de Louis. Après sa révélation d'hier soir, j'ai bien compris qu'il ne dirait rien de plus. Je n'ai pas posé de question. J'ai simplement serré sa main un peu plus fort pour qu'il comprenne que je compatissais et que je ne le jugerai pas. On a regardé un film dans mon lit, tous les deux sous les draps. Je me suis blotti contre lui et il me serrait, limitant l'espace entre nous. L'ordinateur portable était sur nos genoux. Je n'ai pas vu la fin du film parce que je me suis endormi dans ses bras. Louis a dû éteindre l'ordi et la lumière mais je n'ai rien entendu. J'étais plongé dans un sommeil profond. Sa chaleur corporelle m’apaisait, le rythme de sa respiration et les battements de son cœur me berçaient. Le seul endroit où je me sens bien c'est dans ses bras, ma tête contre son torse.

Louis dort paisiblement. Je regarde l'heure affichée sur le réveil. Il va être midi et je me rends compte que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait une grasse matinée. J'embrasse le torse de Louis ce qui le fait bouger légèrement mais il ne se réveille pas. J'embrasse sa mâchoire, puis son nez, ses yeux clos et il frimousse son nez mais il ne se réveille toujours pas alors je le chevauche. J'embrasse son ventre, léchant l'intérieur de son nombril. Cette fois-ci, il réagit : il ouvre grand les yeux en cambrant son dos. Je crois que je viens de toucher une partie sensible. Je souffle sur son nombril que je viens de lécher, un petit gémissement rauque de bon matin s'échappe de sa bouche.

« Bonjour toi. » dis-je en souriant de toutes mes dents.

Il se frotte les yeux. « Belle façon d'être réveillé. »

Je l'embrasse, encore une fois. Il caresse ma nuque avec le bout de ses doigts et des milliers de frissons me parcourent. Ses baisers sont magiques. Quand il y met fin, mon corps en redemande. Je comprends à présent l'expression avoir des papillons dans le ventre, c'est ce que je ressens en ce moment. Louis me fait tourner la tête. Tous mes sens sont éveillés au moindre geste qu'il a mon égard. J'ai ce besoin constant de le toucher ou qu'il me touche, de l'embrasser ou qu'il m'embrasse, de le serrer dans mes bras ou l'inverse.

Nous sommes que tous les deux à la maison. Maman est partie travailler et Gemma est chez une amie. Je n'avais pas envie de faire à manger alors j'ai pris la décision qu'on irait au centre commercial. Louis n'était pas pour mais j'ai réussi à le convaincre en disant qu'il pourrait regarder les petites annonces d'appartement. En effet, il m'a raconté qu'il ne voulait pas s'imposer chez moi. Je lui ai pourtant dit que ça ne nous dérangeait pas qu'il reste mais il a insisté et comme c'est Louis Tomlinson, il est dur de lui faire changer d'avis quand il a une idée en tête.

Avant de partir, maman nous avait laissé un mot sur la table. Bizarrement, il ne mettait pas adressé. C'était pour Louis. Je le lu avant de lui donner.

Louis,

Prends ses foutus médicaments !

Anne

Avec ce mot, il y avait deux comprimés et un verre d'eau. Je regardais Louis espérant qu'il m’expliquerait ce que ma mère voulait dire, ou bien pourquoi il doit prendre ces médicaments. Louis ne dit rien donc je l'oblige à les prendre. Si ma mère l'ordonne c'est qu'il y a bien une raison. Il avale les deux cachets sans protester. Je pense qu'il ne me dira rien à ce sujet. Des milliers de questions reviennent. Est-ce au sujet de son anorexie. Je suis convaincu que c'est ça. Il est tellement maigre. Ça doit être des vitamines ou des trucs pour l'appétit. Je ne sais pas, et ça m'inquiète. S'il est malade, je veux le savoir pour l'aider sauf que c'est inutile que je lui pose la question, il ne me répondrait pas. Je commence à le connaître. Pour le moment, je l'ai perdu. Il est dans ses pensées. Il fixe le verre. Je serre sa main pour lui montrer que je suis là. Il referme ses doigts sur les miens.

« I need you ! » [terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant