« I need you ! » [terminé]

Chapitre 9

J'aurais aimé que cet instant dure toute l'éternité. J'étais bien dans son étreinte. J'écoutais les battements - parfois irréguliers - de son cœur. J'avais calé ma respiration sur la sienne. Je crois même qu'on s'était endormis. C'était agréable. Il n'y avait personne, juste nous deux. Rien que nous deux. Le silence régnait mais il apaisait. On n'avait pas besoin de se parler, non on avait juste besoin de la présence de l'autre. Mais ce beau rêve fut de courte durée. Louis se leva d'un bond pour je ne sais qu'elle raison. Encore endormi, je fus violemment dégagé. Si bien que je me cognai la tête sur le sol. Ahuri, je le questionnai du regard ne comprenant pas sa réaction. La seule réponse que j'eue de sa part et d'un simple « désolé » à peine audible. Puis il prit son sac et partit sans un mot, sans explication.

Est-ce que je suis choqué ? Non pire que ça, je suis tétanisé. On était si bien et lui il se tire sans rien dire. Je ne le comprends pas. Je ne comprends pas ce qu'il vient de se passer. On était dans notre bulle et il décide de l'éclater sans demander mon avis. J'en ai marre qu'il me dégage à sa guise. Je ne suis pas un jouet qu'on prend et qu'on jette quand on veut.

C'est alors frustré, que je pars à la recherche de Cara. Je suis énervé. Il m'a énervé et je n'ai qu'une envie c'est de rentrer chez moi. Merde ! C'est vrai je dois accompagner Cara faire les magasins. Je ne suis pas du tout d'humeur pour faire du shopping. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas si j'annule au dernier moment mais c'est au-dessus de mes forces. Il faut que je rentre chez moi. Heureusement, les cours sont finis depuis déjà maintenant 1 heure. J'ai dû mal à croire que je suis resté avec Louis aussi longtemps. Le temps passe vite quand on se sent bien avec une personne.

J'avais oublié qu'il était impossible d'annulé avec Cara. Elle a un certain pourvoir de persuasion qui empêche de la contredire. Alors, c'est en tirant la gueule que je la suis dans le magasin. C'est comme je l'avais prédit, elle me fait essayer des nouvelles chemises ou bien des vestes. J'aurais dû parier.

« Tu devrais prendre cette veste, elle met tes yeux en valeur. »

« Cara, je ne suis pas venu m'acheter des fringues. Je te signal qu'on est là pour te trouver une robe. »

« C'est vrai. Qu'en penses-tu de ça ? »

Elle sort de la cabine d'essayage avec une magnifique robe bleue. Une robe bleue électrique très couture qui laisse voir ses longues jambes parfaites. Elle a choisi de la porter avec une veste bleue marine, un collier Urban et des bottines compensées. Cara a un vraiment talent avec les habits. C'est pourquoi j'adore la photographier. Elle arrive à mettre en valeur des fringues plutôt démodées et de nature moche. De toute façon, elle peut porter n'importe quoi, tout lui va à ravir. Même quand elle s'habille à l'arrache ou en clocharde, elle reste magnifique. Je comprends que tous les garçons tournent autour d'elle.

« Tu es sublime. C'est sûr, tu l'as dans la poche. »

«  Merci, j'espère bien ! »

« Tu vas me dire qui s'est ? »

« Non mais je vais faire mieux je vais te le montrer. »

« Hein quoi ?»

« Ne pose pas de question. Trouve-toi juste un truc classe à te mettre histoire que tu n'es pas l'air d'un clochard... J'ai appelé Kaya. Elle est aussi, elle veut le voir. »

« Ne te gène pas dis que je m'habille mal pendant que t'y es. Bah si c'est comme ça c'est toi qui choisis. »

Cara saute de joie. J'adore la voir sourire. Je savais qu'en lui disant ça, elle serait contente. Malheureusement pour moi, j'en ai encore pour longtemps à faire les magasins. Cara est perfectionniste, et elle prend un malin plaisir à me faire languir. Kaya ne tarde pas à arriver. Elle dans la même situation que moi, à se faire habiller par Madame. Kaya non plus, ça ne l'enchante pas trop les magasins mais elle le fait pour sa meilleure amie. On fait tout pour les gens qu'on aime. Notre plus beau bonheur, c'est de les voir sourire, être heureux. C'est donc dans la bonne humeur, les rires qu'on se cherche une tenu pour ce soir. Ni moi, ni Kaya savons pourquoi mais on faisait confiance à Cara.