Crépuscule

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Deux phares dans la pénombre du Crépuscule,
Autant de bouches qui manquent sur les siège de la voiture
Ils ont traversé les branchages craquants sans s'inquiéter du mauvais augure.
Elle clignote de peur, garée sur le bas côté de la forêt minuscule.

La lumière décline,
De sa morosité assassine,
Elle s'en va sans prévenir,
Ne nous laisse pas d'avenir.

Le tapis de mousse en guise de matelas,
Rien de mieux lorsqu'il y a encore l'éclat,
De cet âge où l'on ne meurt jamais,
De cet âge ou le crépuscule n'existe jamais
Alors qu'il est tout près.

Innocence, innocence effrontée,
Qu'as-tu fait ?
Ô insouciance, insouciance brisée,
Tu les as tué.

Leurs baisers interrompus,
Par le son de foudres inconnues.
Ainsi se fini toujours les histoires qui font peurs,
Pour ceux qui n'osent voir les roses qui meurent.

Le crépuscule sans va enfin,
Sans laisser de gain,
Laisse place à la nuit noire,
Qui ne laisse plus d'espoirs.

MOTS POUR MAUXWhere stories live. Discover now