Les nuages balayaient le ciel dans un bruissement d'aile. Ils suivaient les cormorans et cherchaient une place où s'évanouir un instant, emportés par le mistral qui semblait intransigeant.
Et moi, les cheveux dans le vent, l'air me léchant le visage brusquement, l'odeur de la mer s'engouffrant avec une telle hâte en moi, je laissais l'alizé emporter un peu de mon cœur avec lui. Parce que, voyant ces morceaux brûlés s'envoler aussi haut dans les airs et rejoindre les nuages cotonneux ainsi que les oiseaux téméraires, je n'ai jamais trouvé la douleur aussi belle.
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MOTS POUR MAUX
PoetryJe dédie mes mots à tous ces maux qui nous font crier la nuit, nous font pleurer le jour. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous font regretter nos actes, nous laissent imaginer le pire. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous fo...