Et vient un jour où ça te submerge. Tu finis par te regarder, des heures durant, dans un miroir qui finit par jaunir, sans reconnaître la personne qui te regarde en retour.
C'est là, à cet instant même, celui où tu remarques tes joues rosies, tes lèvres tremblantes et tes yeux brillants, c'est juste à ce moment que tu comprends que tu l'aimes. Pas comme on aime lézarder tout un après-midi près de l'eau qui glapit sous les doux rayons du soleil, pas comme on aime la douce brûlure d'un thé noir en ces nuits gelées d'hiver. Non, plutôt comme on aime la vie, et encore, toi tu l'aimes plus que tu n'aimes vivre. Car à quoi bon vivre si c'est sans lui.
Ce jour où tu es submergée par cette révélation ingérable, la fois où tu acceptes que tu l'aimes plus que ta propre vie, alors tu sais que tu as vu ce qu'il y avait de plus beau à voir.
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MOTS POUR MAUX
PoetryJe dédie mes mots à tous ces maux qui nous font crier la nuit, nous font pleurer le jour. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous font regretter nos actes, nous laissent imaginer le pire. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous fo...
