Et, telle la saison des fleurs,
Notre amour a fané,
Juste avant l'été, a tout emporté,
Jusqu'à ce qu'il meurt.Les myosotis épanouis,
A peu à peu dépéris,
Et celles que l'on appelle « forget me not »
N'ont pas suffit à me faire subsister plus longtemps qu'une note.Sans te retourner tu cours,
Sans reprendre ton souffle, sourd,
Tu écrases les fleurs violettes
Qui hurlent d'une voix fluette.Si seulement tu avais préféré les myosotis,
J'aurais su fleurir en attendant le solstice
D'un autre été plus rude que leurs hivers.
Si seulement tu n'avais pas senti le chèvrefeuille de la clairière.Je méritais plus,
Je méritais mieux.
Tu m'as tué un peu plus
À chaque fois que tu aimais mieux.
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MOTS POUR MAUX
PoetryJe dédie mes mots à tous ces maux qui nous font crier la nuit, nous font pleurer le jour. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous font regretter nos actes, nous laissent imaginer le pire. Je dédie mes mots à tous ces maux qui nous fo...