Je serai là pour toi (tome 3)

Chapitre 5 : Informations

PDV général

Ils retrouvèrent Volagil qui les attendait sur un rocher émergeant de l'eau et rentrèrent à Beurk.

-Vous avez retrouvé l'île ? demanda Stoïk qui avait été mis au courant de leur petite expédition d'urgence. Des survivants ?

Mais il remarqua le visage des dragonniers et leurs mines sombres et tristes.

-C'était quelle île qui a été touchée ? vérifia-t-il.

-L'île des Parenvrilles, répondit gravement Harold. Aucun survivant.

Comprenant ce que cela impliquait, Stoïk baissa la tête.

-Je suis désolé, s'excusa-t-il.

-On a trouvé ça, interrompit Astrid pour empêcher l'ambiance de replonger de nouveau.

Elle tendit le morceau de tissu à son chef.

-On ne sait pas à quel clan il appartient.

-Tu as déjà vu ce symbole Papa ? demanda Harold alors que son père observait le motif.

-Une Mort Rouge, murmura Stoïk. Je ne l'ai jamais vu, ajouta-t-il plus haut. Mais un clan ayant pour symbole une Mort Rouge n'est pas forcément sympathique.

-Je suis au courant, répliqua sarcastiquement Harold.

Il était vrai qu'il gardait un souvenir, disons, permanant de sa rencontre avec la Mort Rouge.

-Mais il faut retrouver les Vikings qui vivent sous cet emblème, poursuivit-il. Le massacre de l'île des Parenvrilles ne doit pas rester non-vengé. Tout un village a disparu !

-Harold, je ne crois pas que la vengeance soit la solution. La vengeance peut aveugler les Vikings les plus braves et bons. J'ai moi-même déjà été aveuglé par la vengeance. Ce n'est pas la bonne solution.

-Alors on va juste hausser les épaules et attendre qu'un autre village disparaisse de la carte ? répliqua Harold. On ne peut pas laisser faire ça ! Si on laisse passer, ce sera un jour le tour de Beurk ! Il faut faire des recherches, pour retrouver les Vikings responsables de toute cette destruction !

Stoïk observa son fils un instant. Il semblait vraiment déterminé. Et il savait d'expérience que quoi qu'il dise, Harold ferait tout pour parvenir à ses fins soit, venger son frère et sa sœur.

-Ecoute, commença calmement Stoïk. Je suis d'accord avec toi. On ne peut pas laisser cela impuni. Johann doit passer à Beurk dans quelques jours. Attends son arrivée et demande-lui pour ce symbole. Il a beaucoup voyagé et pourra certainement t'aider. Et quand tu auras plus d'informations, tu viendras me voir avec un plan que je validerais ou non. Ensuite et seulement ensuite, on pourra agir. Et je viendrais avec toi. Je ne veux pas que la douleur d'avoir perdu tes amis t'empêche d'être toi-même.

Sur ce, Stoïk s'éloigna pour reprendre les affaires de son village.

Astrid s'approcha d'Harold qui n'avait pas bougé.

-Harold, commença-t-elle.

-Pourquoi est-ce qu'il fait toujours ça ? l'interrompit Harold. Il se met en travers d'affaires que j'aimerais pouvoir gérer seul. Il a déjà fait ça pour la guerre contre Viggo et-

-Et on a gagné la guerre, contra Astrid. Il t'a demandé de lui proposer un plan, tu l'as fait, il a approuvé et on a gagné. Tu te souviens ? Harold, il ne fait que ce qu'il pense être le mieux pour toi. Il a raison à propos de la vengeance tu sais. Tu te souviens le jour où le Volchemar est revenu sur Beurk ? J'étais tellement déterminé à venger mon oncle Finn et laver le nom de ma famille que sans toi, je serais morte et au fond de l'estomac d'un dragon luisant. Tu vois ce que je veux dire ?