Chapitre 28 : Comment se debarrasser des parasites !

4.3K 485 21
                                    

Regarder Sam dormir est la chose la plus apaisante qui me soit donnée de voir depuis longtemps. Il est allongé sur le ventre, son dos se soulève régulièrement, faisant jouer les muscles de ses omoplates à allure régulière. Son visage est tourné vers moi et je me permets, très délicatement, de caresser sa joue. Il a l'air heureux quand il dort. C'est une expression que je ne vois pas souvent sur son beau visage, mais elle lui va bien.

En grognant, il se retourne et passe le bras sur son visage pour masquer le jour.

Je passe alors la main sur le tatouage sous ses pectoraux.

Dum spiro, spero... tant que je respire, j'espère.

Sam serait-il un de ces optimistes qui est toujours plein d'espoir ? Cela lui ressemble si peu.

— Abby ? Marmonne t'il.

Bien évidement, je fais exprès de ne pas répondre. Je ne suis pas sûre, qu'en m'appelant ainsi, il réalise bien qui je suis et surtout qui je ne suis plus.
Puis, je décide que cela n'a pas d'importance, je me blottis contre lui.

— Je voudrais aller courir...

Mais il s'est déjà rendormi, inutile d'insister.

— Attends mon retour ! Je n'en ai pas pour longtemps.

Aucune réaction.

Je me douche vite fait puis je fonce vers la porte d'entrée avant de freiner des quatre fers. Et si les journalistes étaient encore là ?

— Ne t'inquiètes pas, je les ai fait partir avec l'arrosage automatique, me lance Jim de l'escalier en enlevant ses bottes.

—Et tu avais besoin de ça ? L'interroge Jake avec sa tasse fumante qu'il pointe vers les bottes.

Bon sang tout le monde est levé à cette heure là ?

Jake s'approche de moi et chuchote :

— Nuit câline ou nuit tranquille ?

— Nuit "çaneteregardepas" et toi ? Nuit je me trompe de chambre ?

Je l'ai entendu aller dans la chambre de Zora et se faire jeter. D'ailleurs dès l'aube Zora est repartie en m'envoyant un texto. Pour l'heure Jake est affreusement gêné.

— Arrête, je me suis vraiment gourré de chambre... tu vas où ?

— Courir, tranquillement... si possible.

Je ne suis sûre qu'il ai perçu la note de dépit dans ma voix car il est déjà parti, en courant vers sa chambre - sans sa tasse évidemment - je sais qu'il va me suivre et cela me déprime.
Jim me regarde avec amusement du haut de son escalier.

— Quoi ? Lui lancé-je avec aigreur.

— Rien... ce n'est pas sûr que tu fasses une bonne négociatrice !

— C'est toi qui les a invité à vivre ici.

— Et j'adore, j'ai pleins de projets.

— Comme quoi ?

— Le week-end prochain, on ira fêter mon départ en retraite à la cabane de pêcheur de mon père.

Ps : je rentre bientôt (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant