35. Waiting

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Je tourne la page de mon livre en me dirigeant vers le chapitre sept.

Cette idée de nous faire choisir entre un livre, une balle et une peluche n'était vraiment pas une mauvaise idée de la directrice.

Évidemment j'ai choisi le livre, c'était le meilleur, parmis les trois choses proposées. Et je m'ennuie tellement ici que je dévore chaque page à la minute.

Carolina pénètre dans la cellule, une balle de tennis à la main. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis même pas étonnée de son choix. Elle ne m'adresse pas un regard et monte sur son lit. De là, elle fait rebondir sa balle sur le plafond et évidemment ça me dérange, déjà qu'il n'est pas en très bon état, alors la rencontre de cette balle et du mur provoque un bruit sourd, qui m'empêche de me consacrer sur mon livre, stratosphère.

J'adore la lecture, pour moi il n'y a pas meilleur passe-temps. L'odeur de l'encre, le toucher du papier provoquent en moi une sensation incomparable, rien à voir avec le tricot, ou jouer à la balle.

_ Caro tu pourrais faire moins de bruit ? Je demande aussi gentiment que mon humeur me le permet.

_ Tu fais tes petites affaires je fais les miennes.

_ Sauf que tes "petites affaires" me gênent dans les miennes.

Elle ne semble pas disposer à coopérer, puisque elle continue à taper frénétiquement sa balle contre le plafond. Je soupire lourdement en me redressant. Je me lève du lit et me poste devant elle, les bras croisés sur ma poitrine.

_ Carolina, écoute je ne sais pas ce que je t'ai fait. Mais là je te demande juste un petit service, tu pourrais au moins faire un effort.

Et là, coup de théâtre, elle arrête son bruit et se redresse avant de descendre de son lit et de poster devant moi, dans la même position. Ses cheveux sont raides, du moins plus que d'habitude, sa mâchoire est serrée, et ses yeux tirent plus sur le rose clair que sur le blanc.

_ De un, je fais ce que je veux, je ne suis pas une de tes employés, de deux, tu ne fous jamais rien à part nous mépriser !

_ Quoi ? Qu'est ce que tu racontes ? Jamais je ne vous ai méprisé.

Elle rit jaune, en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

_ Tu ne restes jamais avec nous, tu ne fais pas les activités, tu dénigres nos plats !

Franchement ? C'est à cause de cela qu'elle ne voulait pas cesser son bruit ? C'est une réaction totalement puérile. Je m'apprêtais à lui lancer une réplique bien sanglante lorsque j'entends mon nom dehors. Je me retourne et aperçoit Abigail qui ouvre la cellule.

_ Collins tu as une visite.

Je regarde méchamment Carolina en sortant, Abigail m'emboite le pas.

_ Je rêve où tu allais te battre avec cette fille ?

_ Jamais je ne me rabaisserais à ça.

Je me dirige vers la salle de visite et ma colère retombe directement quand j'aperçois mon avocate, radieuse. Quand j'arrive à sa hauteur, elle se lève et me prend les mains.

_ Ça y est mademoiselle Collins, votre procès est fixé pour après-demain.

Je souris de toutes mes dents, en la prenant dans les bras. Elle semble surprise au début puis referme ses bras autour de moi et me caresse doucement le dos.

Enfin... enfin je vais pouvoir sortir de cet endroit misérable.

****************

Coucou !

Alors je tiens à vous informer que j'écris une nouvelle histoire, qui s'intitule Friends. Elle est plutôt différente de Sensation mais j'espère qu'elle vous plaira... je sais qu'écrire deux histoires en même temps c'est suicidaire, mais bon...

Donc voilà, le prologue et le chapitre 1 sont disponibles donc n'hésitez pas une seconde à aller les lires et me donner des avis constructifs

Sinon qu'avez vous pensez de ce chapitre ?

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Love you~ Mel.

SensationWhere stories live. Discover now