Chapitre 15 : Hugh le relou.

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— C'est simple, chuchotait Jane à Fred et George. Si vous voulez vraiment faire kiffer une fille, il suffit de bien vous servir de votre langue, et pas qu'en parlant, si vous voyez ce que je veux dire ! Admettons que...

— Salut Jane !

— Salut euh... salut.

— Je m'appelle Hugh, je te vois souvent à notre table. La compagnie des Serdaigles ne te suffit plus ?

— Eh bien, Hugh, j'ai des amis au sein de toutes les maisons de cette école donc j'essaie de répartir mon temps entre tout le monde. Je ne mange pas avec les Serpentards parce que, même si certains sont sympas, ils refusent de se mélanger. Et les Poufsouffles ont peur de moi, et comme je ne suis pas un tyran, je ne leur impose pas compagnie, donc je viens ici parfois. Pourquoi, ça te dérange ?

— Pas du tout ! Je me disais juste, qu'à l'occasion, tu pourrais venir manger avec ma bande si tu veux. Pour changer.

— Je vais y réfléchir, Hugh. Mais j'étais vraiment au milieu d'une conversation importante et tu nous as interrompus.

— Désolé, lança celui-ci avec un clin d'œil. Je vais vous laisser, on se voit cette après-midi Jane !

— Non mais je rêve, gronda Fred. Pour qui il se prend ?

— Je l'ai toujours détesté, dit George à son tour. Ce mec se croit tout permis. Il est insupportable.

— Il a carrément l'air. Je ne savais même pas qu'il était avec moi en Défense Contre les Forces du Mal, je ne l'avais jamais vu. Bref, je vous disais que...

— Jeannot !

— Mais putain, c'est pas possible ! Quoi, Rosie ?

— Bouge ! On va être en retard en potion !

— Merde, bon les filles, on en reparle plus tard, hors de question de me faire coller pour un simple retard. Allez, tchou !

Jane saisit son sac et suivit Rosie et Jean au petit trot. Ils traversèrent le château jusqu'aux cachots et s'engouffrèrent dans la salle de classe la plus froide du monde.

— Je pense que son but est de nous tuer à petit feu par hypothermie, suggéra Jane. On se retrouve après, dit-elle en se dirigeant vers sa paillasse.

Elle sortit ses affaires pendant que Rogue fermait, ou plutôt claquait, la porte de la classe, faisant voler ses parchemins de cours. Elle soupira et les attrapa au vol en levant les yeux au ciel. Cet homme faisait tout pour la mettre de travers, elle en était persuadée. Néanmoins, elle ne fit pas de commentaire et s'assis sur son tabouret, prête à écouter les consignes de son professeur de potion. Lorsqu'il passa à travers les rangs afin d'inspecter les chaudrons des élèves, il s'arrêta quelques secondes près de Jane puis repartit, comme si de rien n'était, ne faisant aucun commentaire. Jane eu un rictus de victoire dont elle n'arrivait pas à se détacher jusqu'au déjeuner.

— Il doit tellement te haïr, dit Jean.

— C'est sûr, oser lui tenir tête et faire des potions assez bonnes pour qu'il n'ait rien à redire, il doit vraiment te haïr. Je pense qu'il a monté un autel à Satan et qu'il le prie tous les jours en espérant que le ciel te tombe sur la tête !

— Tu t'imagines, Rogue en train de danser autour d'un feu de joie, en caleçon avec des symboles dessinés sur lui ?

Ils éclatèrent de rire tous les trois en imaginant la scène. Ils entrèrent dans la grande salle et, alors qu'ils se dirigèrent vers la tables des Serdaigles, une voix interpella Jane.

Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)Onde histórias criam vida. Descubra agora