Chapitre 23 : bondage.

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— Quel bonheur de retrouver toutes ces plantes venimeuses, vénéneuses, étrangleuses, s'exclama Jane en entrant dans la serre de botanique le lundi 3 janvier.

— Parle pour toi, répondit Rosie peu rassurée.


L'air était humide et tiède dans la serre, ce qui était plutôt agréable compte-tenu du froid qui battait encore à l'extérieur. Tout le lundi, les bavardages ne cessèrent. Les élèves étaient tous excités de se retrouver, et le dimanche n'avait pas suffi à épancher leur soif de parler. Il n'y avait que Rogue qui avait su les tenir silencieux. Même Jane se tint à carreau ; elle ne voulait pas être collée alors qu'elle avait prévu de mettre en exécution son plan à l'encontre de Rusard le lendemain midi.

Le mardi matin, Jane se leva de bonne heure. Elle avait en effet rendez-vous avec Peeves dans un couloir peu fréquenté du château.


— Voilà le plan : il faut que tu vides le grand hall, que tu empêches les élèves d'aller dans la grande salle. Pendant ce temps-là je vais mettre ça en place, les désillusionner, et quand Rusard arrivera, il se prendra dedans. Entendu ?

— Entendu ! Tu es vraiment vicieuse, couina la voix suraiguë de Peeves. J'aime beaucoup ça.

— Je sais, ah ah ! Allez je file, à tout à l'heure !


Elle descendit dans la grand salle et arriva en même temps que tout le monde pour le petit déjeuner. Elle prit un bol de porridge, des toasts, des œufs au plat, du jus de citrouille et un thé.


— T'as prévu une famine ?

— Quoi ?

— Non mais t'as vu tout ce que tu manges ?

— Mais comme d'habitude, protesta Jane. Tu es dans une famille de maigrichons, Jean, tu n'as plus l'habitude de me voir manger. Ne t'inquiète pas, ça va vite revenir.


Elle lui tapota le dos de la main avec compassion pendant que Rosie rit. Ils filèrent ensuite en cours de métamorphose où le professeur McGonagall leur rendit leurs examens. Ils obtinrent tous les trois un optimal, et Jane songea à encadrer ce parchemin dans la salle commune, afin que Jean passe devant tous les jours et cesse de la harceler avec la nécessité de réviser et de s'enfermer dans la bibliothèque. Le cours d'histoire de la magie fut aussi ennuyeux que d'habitude, mais Jane ne cessait de s'agiter. Elle n'arrêtait pas de songer à son plan. Elle avait l'habitude d'agir de nuit, avec un pléthore de solutions pour s'enfuir en cas de problèmes. Cette fois-ci, elle allait agir en pleine journée, il fallait qu'elle soit prudente. Soudain, une idée lui vint à l'esprit.


— Professeur, appela-t-elle.

— Oui, s'étonna Binns qui n'avait pas l'habitude d'être dérangé.

— Je ne me sens pas très bien, est-ce que je peux aller à l'infirmerie s'il vous plaît ?

— Euh oui, allez-y.

— Merci.


Elle saisit son sac et fila dans les couloirs à la recherche de Peeves qui traînait déjà autour de la grande salle.


— Peeves ! J'ai réussi à sortir en avance, la cloche sonne dans 10 minutes. Va chercher Rusard, il faut qu'il vienne juste avant les élèves !

Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant